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aquarelle (n.f.)
1.peinture exécutée avec des couleurs claires, délayées à l'eau.
2.peinture claire diluée dans de l'eau et non dans l'huile.
3.art ou technique de la peinture à l'aquarelle
4.pigment soluble dans l'eau
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⇨ definição de Aquarelle (Littré)
⇨ definição - Wikipedia
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Ver também
aquarelle (n.f.)
⇨ Pinceau à aquarelle • Société Canadienne de l'Aquarelle • Œuvre gouaché et aquarellé d'Albrecht Dürer
aquarelle (n. f.)
œuvre peinte : selon la technique[Classe]
eau[termes liés]
peinture à l'eau[Hyper.]
peindre à l'aquarelle - aquarelliste[Dérivé]
aquarelle (n. f.)
peinture[Hyper.]
peindre à l'aquarelle - aquarelliste[Dérivé]
aquarelle (n. f.)
barbouille, ggg, peinture[Hyper.]
aquarelle (n. f.)
colorant, couleur, pigment[Hyper.]
peindre à l'aquarelle - aquarelliste[Dérivé]
Le Littré (1880)
Dessin au lavis et de plusieurs couleurs, espèce d'enluminure, à laquelle on emploie des couleurs transparentes et ayant le moins possible d'épaisseur. Une belle aquarelle. L'aquarelle est assez en usage pour peindre des fleurs, des oiseaux, de petits paysages.
ÉTYMOLOGIE
Ital. acquerello, détrempe, diminutif de acqua, eau (voy. EAU).
Wikipedia
L’aquarelle est une technique picturale fondée sur l'utilisation de pigments finement broyés, agglutinés avec de l'eau gommée. Elle se pratique généralement sur un support papier spécifique.
Sa transparence la différencie de la gouache qui est opaque.
Le faible encombrement du matériel et sa rapidité d'exécution technique en font l'outil idéal pour la réalisation de croquis et d'études.
Sommaire |
Les couleurs d'aquarelle se présentent sous divers conditionnements : godets, tubes, crayons, craies, aquarelles liquides Elles sont constituées :
La composition de l'aquarelle en godet et en tube est la même. Il est donc possible de remplir les godets vidés avec des tubes, moins onéreux, ceux-ci durciront en séchant. Il est cependant recommandé de procéder en plusieurs couches.
Des pigments solubles dans l'eau ont probablement été utilisés pour créer des peintures retrouvées dans des cavernes préhistoriques et de nombreuses peintures murales, notamment celles des chambres funéraires, en Égypte.
Dès le IIIe siècle, les Chinois peignaient sur de la soie avec des encres et des colorants solubles dans l’eau.
Dans l'Occident du XIe siècle on l'utilise en association avec la gouache et les applications de feuilles d'or dans les enluminures qui ornaient les manuscrits des monastères de l'Europe médiévale. On peignait sur du vélin ou du papier avec ses pigments solubles dans l'eau.
Au XVe siècle et au XVIe siècle, le voyageur naturaliste, l'explorateur, ou le simple observateur, choisissent souvent ce médium peu encombrant et facile à transporter pour illustrer l'imagier des nouveaux territoires. Les explorateurs étaient accompagnés de cartographes et de topographes qui étaient souvent des artistes amateurs. En 1577, John White accompagna l’expédition de Sir Martin Frobisher en quête du Passage du Nord-Ouest. Les aquarelles de White, représentant des hommes et des femmes inuits, constituent un témoignage exceptionnel des premiers contacts établis entre les cultures européenne et nord-américaine, et se rangent parmi les œuvres canadiennes les plus anciennes de ces explorateurs.
En Allemagne, Albrecht Dürer développe cette technique, la mélangeant souvent à de l'encre et de la gouache. Il l'utilise en lavis pour des études de paysages durant son voyage en Italie en 1490[3], puis pour représenter de façon très détaillée des herbes, des fleurs, des oiseaux, ...
Particulièrement adaptée aux notations précises, Holbein l'utilise au XVIe siècle pour réaliser des portraits en miniatures, et Gaston d'Orléans l'intègre à ses planches naturalistes.
Au XVIIe siècle, peintres de fleurs et paysagistes flamands (Hendrick Avercamp, Albert Cuyp, Jan Van Goyen, Adriaen Van Ostade) traduisent quelques fois par l'aquarelle leur observation minutieuse de la nature. Rubens et Jordaens en ponctuent parfois leurs dessins de touches aquarellées souples et transparentes.
Mais la peinture à la caséine et la peinture à l'huile gardent la préférence des artistes et surtout celle de leur commanditaires. Les peintres réservent alors l'aquarelle aux études préparatoires et certains travaux personnels. Cette éclipse relative se prolonge jusqu'au XVIIIe siècle.
Jusque vers 1760, le vocable lui-même n'est pas encore bien défini et Diderot emploie indifféremment les termes de gouaches et d'aquarelle.
La multiplication des petits paysages des peintres vénitiens favorise peu à peu le renouveau de la peinture à l'eau
Utilisée pour les études, notamment lors de voyages en Italie, elle est pratiquée par Jean Honoré Fragonard, Hubert Robert ou Louis Durameau.
Gabriel de Saint-Aubin, Jean-Baptiste Lallemand, Louis-Joseph Watteau, s’en servent dans leurs scènes de genre (peinture de genre). Louis-Gabriel Moreau, l’utilise dans ses paysages de plein air, les soulignant d'un trait de plume.
Et ce n'est qu'à partir du règne de Louis XVI, que les aquarellistes sont acceptés au sein de l'Académie royale de peinture et de sculpture.
Mais c'est en Angleterre, où l'enseignement de la peinture est moins encadré qu'en France, que l'aquarelle, par l'intermédiaire de la Royal Watercolour Society, fondée en 1804 à Londres, acquiert une dimension nouvelle. Samuel Palmer, Richard Bonington, William Turner en sont ses principaux acteurs. La maison Winsor et Newton, célèbre fabrique d'aquarelles, est fondée en 1834.
En France, Eugène Delacroix, Théodore Géricault, Paul Huet et Théodore Rousseau s'en servent en voyage et pour leurs croquis de paysage. Les Impressionnistes (Boudin, Jongkind) l'apprécient aussi pour sa spontanéité.
Les études de danseuses d'Auguste Rodin et les nus de Georges Rouault montrent la liberté que l'on peut atteindre avec l'aquarelle. En témoignent aussi les œuvres de Vassily Kandinsky, Egon Schiele, Emil Nolde, August Macke ou Paul Klee. Depuis les années 1960, un renouvellement de cette technique est apparue (Raoul Dufy, Jean Bazaine, Maurice Estève, Zao Wou-Ki,Pierre Risch), tandis que la technique « dans le mouillé », initiée par Turner est portée à son apogée par les aquarellistes contemporains.
Comme la Grande-Bretagne, la Corée du Sud est un grand pays d'illustration ; de nombreux illustrateurs y utilisent toujours l'aquarelle, technique traditionnelle.
Le Japon a une importante production de dessin animés. Généralement les décors y sont produits à la gouache ou l'aquarelle à l'instar de Oga Kazuo du studio Ghibli.
L'aquarelle se pratique habituellement à l'aide d'un pinceau ayant un bon pouvoir de rétention d'eau (trempe).
D'autres outils peuvent s'avérer utiles à l'aquarelle tels que éponges, boules de coton, chiffons, brosse à dent pour les projections de couleur, lame ou plume pour les grattages.
Le support de l'aquarelle est le plus souvent un papier spécialement encollé, appelé papier aquarelle.
Le papier à aquarelle est généralement :
Les papiers aquarelle sont fabriqués à partir de coton et/ou de cellulose.
Le coton, encore appelé chiffon, reste la matière première de choix. La qualité 100 % coton ou pur chiffon reste la plus précieuse.
La cellulose, que l’on tire du bois (hêtre, bouleau, eucalyptus, pin, épicéa, etc.) devance aujourd’hui largement le coton. Malgré quelques défauts, en partie maîtrisés tels que le jaunissement, la sensibilité au vieillissement ou l’acidité, c’est la fibre la plus facile et économique à produire. À côté des papiers 100 % cellulose, sont aujourd'hui proposés des mélanges coton/cellulose (50/50 ou 25/75), produits tant sur forme ronde que sur table plate.
De nouvelles fibres naturelles apparaissent, telle la canne à sucre et le bambou. Le bambou est doté de longues fibres, d'où une capacité d’absorption de l’eau remarquable et des effets de gondolement de la feuille limités. Il est moins gourmand écologiquement parlant que le bois car il grandit très vite et il évite l’utilisation de pesticides ou de produits chimiques.
Depuis quelques années sont apparues des toiles pour aquarelle.
Les papiers aquarelles sont fabriqués sur forme ronde ou sur table plate.
Le grain du papier joue un rôle important à l'aquarelle.
Il existe plusieurs manières de travailler à l'aquarelle :
Dans la technique sur papier humide, la tension du papier est indispensable afin d'éviter qu'il ne gondole et que la couleur ne s'accumule dans les creux formés dans le papier. Cette mise en tension est aussi recommandée dans la technique sur papier sec.
Le papier est humidifié recto verso à l'aide d'une éponge ou d'un pinceau mouilleur, puis tendu sur une planche rigide (bois non verni) à l'aide de bandes de kraft gommé. Une fois sec, le papier pourra être (re)mouillé sans risquer de gondoler. On peut aussi tendre et agrafer le papier humide sur un châssis. Certain encore, étendent leur feuille humide sur une plaque de Plexiglas.
En Asie, certains peintres, comme Oga Kazuo[4], décorateur des dessins animés du studio Ghibli, préfèrent, faire adhérer le papier, une fois abondamment mouillé, directement sur une planche vernie.
Dans le cas des crayons aquarellables qui s'appliquent parfois à sec avant d'être dilués, il faut laisser le papier sécher (temps de séchage plus ou moins d'une heure).
On peut également trouver dans les magasins de matériel de peinture, des blocs de papiers où les feuilles sont encollés les unes aux autres sur leurs quatre bords, permettant de conserver une certaine tension sans avoir à mouiller au préalable. La feuille est alors détachée du bloc une fois l'œuvre terminée.
Lorsque d'un trait de pinceau, on dépose l'aquarelle sur le support, les pigments se retrouvent d'abord en suspension dans le milieu aqueux. Ils se déposent ensuite progressivement au creux des aspérités du papier tout comme des sédiments charriés par une rivière en crue. Tant que le papier reste humide, des pigments flottent encore dans le liquide. Il est toujours possible d'intervenir si l'on ne perturbe pas la couche des pigments déjà déposés. Lorsque le papier est sec, la transparence de l'aquarelle s'impose. Elle résulte des différences d'épaisseur des strates de pigments sur le papier. Peu de pigments sur les crêtes et davantage dans les creux. C'est ce gradient qui crée cette « vibration » si particulière.
Sa simplicité n'est qu'apparente. Les difficultés, réelles, ne doivent cependant pas décourager le novice qui, s'il a bien assimilé ces spécificités techniques, saura en tirer profit pour produire un travail de qualité.
Le maximum d'intensité lumineuse correspond au blanc du papier. Les techniciens les plus habiles savent ménager dans leur tableau ces éclats lumineux naturels aux endroits les plus opportuns. De nombreux artifices techniques permettent aussi de préserver le fond du support : la paraffine (bougie) ou la gomme à masquer (drawing gum).
On décrit habituellement deux techniques qui, loin de s'opposer, peuvent s'associer dans un même travail.
Conteùdo de sensagent
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