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⇨ Auguste François-Marie de Colbert-Chabanais • Canton de Chabanais • Colbert-Chabanais • Eschivat IV de Chabanais • Gare de Chabanais • Laure de Chabanais • Le Chabanais • Pierre David de Colbert-Chabanais
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Chabanais (n. pr.)
Ville de : Confolens (arrondissement)[Classe...]
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Chabanais | |
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Le clocher Saint-Michel vu du pont sur la Vienne |
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Détail |
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Administration | |
Pays | France |
Région | Poitou-Charentes |
Département | Charente |
Arrondissement | Confolens |
Canton | Chabanais (chef-lieu) |
Code commune | 16070 |
Code postal | 16150 |
Maire Mandat en cours |
Michel Gealageas 2008-2014 |
Intercommunalité | Communauté de communes de Haute-Charente |
Site web | www.chabanais.fr |
Démographie | |
Population | 1 879 hab. (2008[1]) |
Densité | 125 hab./km2 |
Gentilé | Chabanois |
Géographie | |
Coordonnées | |
Altitudes | mini. 148 m — maxi. 252 m |
Superficie | 15,01 km2 |
Chabanais est une commune française, située dans le département de la Charente et la région Poitou-Charentes.
Les habitants de Chabanais sont les Chabanois et les Chabanoises.
Sommaire |
Sa situation est particulière au cœur de la Charente limousine ou Haute-Charente. Chabanais conserve une certaine activité par sa position sur l'axe principal de circulation de la RN 141 Saintes-Angoulême-Limoges-Clermont-Ferrand (RCEA vers Guéret, Montluçon et Macon), qui traverse la Vienne à cet endroit. Source de tensions récentes[N 1], la route nationale devrait être déviée en 2x2 voies en 2012.
La gare de Chabanais, sur la ligne Angoulême - Limoges, se situe à 45 min. de la gare de Limoges-Montjovis, 50 min. de la gare de Limoges-Bénédictins, et 1 heure de la gare d'Angoulême.
Chabanais se situe à 46 km à l'ouest de Limoges, 57 km au nord-est d'Angoulême, 91 km au sud-est de Poitiers et 93 km au nord de Périgueux.
Chabanais, dans la vallée de la Vienne, est proche des sites des barrages de Lavaud et du Mas-Chaban (Lacs de Haute-Charente), de la forêt d'Étagnac, des monts de Blond.
Comme toute la partie nord-est du département de la Charente qu'on appelle la Charente limousine, la commune de Chabanais se trouve sur le plateau du Limousin, partie occidentale du Massif central, composé de roches cristallines et métamorphiques, relique de la chaîne hercynienne.
Le sous-sol communal est composé de granit, diorite et gneiss. Sur la route de Chassenon on trouve du sable argileux et des graviers qui sont une terrasse d'alluvions anciennes, dont la hauteur atteint 70 m. Les vallées de la Vienne et de la Grène sont couvertes d'alluvions récentes[2],[3],[4],[5].
Chabanais est aussi dans l'emprise du cratère de la météorite de Rochechouart, mais on n'y trouve pas de brèche.
La commune occupe la vallée de la Vienne et ses deux versants, ainsi que la vallée de la Grêne au sud. Le territoire communal est assez vallonné et culmine à 252 m sur sa limite sud, au bois des Besses. Le point le plus bas, 148 m, est situé le long de la Vienne à la limite ouest. Le bourg, situé en bordure d'une petite plaine que forme la vallée, est à environ 155 m d'altitude[6].
La Vienne partage Chabanais, le milieu du pont représentant le centre du bourg. La rive gauche est au sud de la Vienne, la rive droite au nord.
La Grêne, affluent en rive gauche de la Vienne, passe dans la commune à Grenord et se jette dans la Vienne au Pont de Grêne.
Son nom provient du bas latin capanna qui signifie cabane, transformé en Cabanens, Cabanis, Chabanois.
Le village est né du regroupement de pêcheurs[réf. nécessaire], au bord de la rivière (La Vienne), d'où probablement l'origine de son nom.
Les premières habitations étaient des « cabanes » de bois montées sur pilotis. Sans doute, les pêcheurs vivaient-ils sur les hauteurs environnantes et n'utilisaient-ils ces cabanes que pour leur activité de pêche. Chabanais se serait donc édifié sur la berge nord de la rivière, plus élevée que la berge sud inondable, les deux rives se franchissant aisément à gué du fait du lit rocheux de la Vienne dans son cours limousin.
Abon-Cat-Armat qui vécut au Xe siècle est le premier seigneur connu. Le château féodal détruit en 1893 a été construit au Xe siècle. Chabanais passa aux Jourdain, et c'est Jourdain 1° qui fonda l'abbaye de Lesterps vers 986 abbaye que Jourdain III transforma en place forte en 1040. Jourdain V confirma la donation de Lesterps et fonda le prieuré de La Péruse en 1056[7]. Chabanais passa ensuite aux Matha au XIIIe siècle, aux Rochechouart, aux Thouars et enfin aux Vendôme au XVe siècle.
Chabanais fut un marquisat, apanage d'un des nombreux fils de Colbert, le célèbre ministre de Louis XIV. Sous la Révolution, le jeune Alexandre de Chabanais dut émigrer avec sa mère. En leur absence, leur jolie maison de campagne du village de Charonne (aujourd'hui un quartier de l'est de Paris), la Folie Chabanais, fut louée à un voisin, Jacques Belhomme, qui s'en servit pour loger de riches détenus décidés à payer une fortune pour passer leur emprisonnement dans les meilleures conditions possibles.
La ville est pillée à plusieurs reprises, en 1567 par Caumont de Piles et Pardaillan puis en 1569 par Louis de Vauldry alors que la défense de la ville est assurée par le gentilhomme La Planche.
Séparée de Confolens et de Loubert elle passe aux Monluc puis au marquis de Sourdis et, en 1702, elle échoît par mariage à Colbert, marquis de Saint-Pouange et de Chabanais.
Les Colbert furent les derniers propriétaires de la terre de Chabanais et de son château féodal démoli en 1893.
À la fin de l'Occupation, les habitants de Chabanais connaissent de nombreuses épreuves de la part des troupes allemandes en retraite comme de groupes de résistance d'obédience communiste[8] et dévoyés qui s'adonnent à la vengeances et aux exécutions sommaires :
Françoise Armagnac qui est fusillée à 26 ans, le 4 juillet 1944 dans sa robe de mariée par des membres du Maquis de Pressac[9] commandés par le "colonel Bernard". Elle avait brièvement adhéré à la Milice avant d'en démissionner après deux réunions. Ce sont entre 80 et 100 personnes qui ont été fusillées dans la région par le "tribunal du peuple" situé au château de Pressac[8]. Le 1er août 1944, la ville est incendiée par les Allemands. Prévenue à temps, la population du village fuit se cacher dans les bois, sauf un jeune garçon resté par curiosité et dont le corps sera retrouvé carbonisé, ligoté dans les ruines d'une maison.
Avant 1944, la ville administrative avec la mairie et l'église Saint-Sébastien était située rive droite et les commerces, les halles, la gare rive gauche[10],[N 2].
Le 5 mai 1997, une tornade de catégorie F2 balaya la ville et ses environs.
Blasonnement :
D'or à deux lions léopardés de gueules.
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Chabanais, crée chef-lieu de canton en 1793 est devenue Chabanois en 1801 pour redevenir Chabanais.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Chabanais depuis cette date :
La population de Chabanais a augmenté durant tout le XIXe siècle puis s'est stabilisée aux alentours de 2000 habitants, l'augmentation des années 1946 à 1975 ayant été éphémère.
La ville a connu une importante activité de minoterie et de fabrique de douelles de barriques[21].
Tous les commerces de proximité sont présents : supermarché, épiceries et épicerie britannique, boucheries, boulangeries, salons de coiffure, tabac-presse, fleuristes, magasins d'habillement, ...
Chabanais est le lieu de foires aux bestiaux connues à l'échelon régional, principalement de l'élevage bovin : vaches limousines et laitières.
Longtemps centre de la Charente limousine, Chabanais semble aujourd'hui, s'orienter vers une démarche touristique, axée sur la valorisation du patrimoine « nature ». Il y a un camping.
Il y a a Chabanais une école maternelle, une école élémentaire qui bénéficient d'une garderie[22], et le collège Jean de la Quintinie[23].
La halte garderie La P'tite Maison accueille les enfants de 0 à 3 ans. Le mercredi et durant les vacances les enfants de 3 à 12 ans, sont accueillis à la garderie et il y a un local jeunes pour les ados de 12 à 18 ans.
Cabinets médicaux pharmacies.
Ils sont tous présents : bureau de poste, médiathèque municipale, banques, agences immobilières, cabinets d'assurance, auto-écoles et vétérinaire.
Il y a une piscine, un stade de Foot, un complexe sportif avec tennis couvert, gymnase, piste d'athlétisme, terrain de pétanque terrains annexes et salles de réunion.
Chabanais possède trois églises.
L'église paroissiale Saint-Pierre du XVIIIe siècle possède un tabernacle en bois doré, objet classé monument historique le 15 avril 1980[24].
L'église paroissiale Saint-Sébastien est située sur la rive droite de la Vienne. Elle renferme un sarcophage en pierre taillée du XIIIe siècle orné d'une épée, de croix et d'armoiries. Il est classé monument historique au titre objet depuis 1933[25].
Situé en haut de la ville sur la rive gauche de la Vienne, près du logis Saint-Michel. Le clocher est tout ce qu'il reste de cette église.
Le prieuré Notre-Dame situé au lieu-dit Grenord est constitué des ruines d'une église prieurale du XIIe ou XIIIe siècle. Un sarcophage de pierre taillée orné de fleurs, feuilles, d'une épée, d'un oiseau et d'armoiries qui date de la fin du XIIIe siècle et a été classé monument historique au titre d'objet, le 8 mars 1924[26]. Cette église a pour la petite histoire accueilli le baptême de Sadi Carnot, président de la République de 1887 à 1894.
Située sur la rive droite de la Vienne, cette fontaine surmontée d'une croix dédiée à saint Roch, patron des pèlerins et placée au bord de la route de Limoges, était l'objet de dévotions.
Le logis Saint-Michel domine la ville, près du foirail.
Le château de Savignat est moderne[10].
Héron cendré sur la Vienne
Conteùdo de sensagent
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