Publicitade R▼
⇨ definição - Wikipedia
Publicidade ▼
Wikipedia
Une fanfiction, ou fanfic, est une fiction écrite par un fan dans laquelle il reprend les éléments (univers et/ou personnages) d'une œuvre qu'il a appréciée. L'œuvre exploitée peut être une série télévisée, un film, un dessin animé, un jeu vidéo, un livre, une bande dessinée, un manga (ou anime). Une fanfiction peut aussi mettre en scène des célébrités existantes.
Au Japon, les fanfics sont très répandues (surtout pour les animes sous forme de dōjinshi) et elles existent même pour les jeux vidéo où les personnages sont souvent très charismatiques.
Sommaire |
Écrire une fanfiction permet au lecteur ou au spectateur de mettre en scène ce qu'il aurait voulu voir dans l'œuvre d'origine.
Une fanfiction reprend, en les développant différemment, les thèmes classiques du scénario d'origine, le canon. Elle peut continuer l'histoire (sequelle), en raconter la préface (préquelle) ou encore combler les béances du scénario [1]
Les fanfictions sont souvent centrées sur les personnages : elles explorent en profondeur leur psychologie, mettent en scène les relations qu'ils entretiennent entre eux, ajoutent ou approfondissent des romances, mettent en valeur des personnages secondaires, introduisent de nouveaux personnages dans la trame. Elles peuvent aussi s'approprier l'univers en le développant ou en l'utilisant pour y faire jouer uniquement des personnages complètement inédits.
La liberté de publication et l'absence de recherche de profit permettent de traiter de thèmes qui empêcheraient l'histoire de correspondre à un créneau commercial défini ou qui serait impropres pour une œuvre destinée à un grand nombre ou à un jeune public.
Considérée par certains comme une revanche de l'écrit sur l'audiovisuel, la fanfic est un mode d'expression issu de la culture populaire, comme le dit Henry Jenkins directeur de l'Institut de technologie du Massachusetts : « La fanfiction est une manière pour la culture de réparer les dégâts commis dans un système où les mythes contemporains sont la propriété des entreprises au lieu d'être celle des gens. »[2]
La pratique de l'écriture ou lecture de la fanfiction est fortement communautaire et l'aspect d'apprentissage et d'entraide y est particulièrement présent. En effet, ces lieux de rencontre autour d'une passion commune (espaces d'affinité[3]) sont propices à une forte solidarité et encouragent l'investissement personnel en faveur des autres fans[4].
Les formes d'interaction entre les fans sont multiples : on remarque, par exemple, que les profils des auteurs sont souvent une forme de dialogue à l'intention des lecteurs[5]. De même, ils mettent souvent des notes en marge de leurs chapitres pour demander à ceux qui les lisent ce qu'ils ont pensé de l'histoire ou pour les engager à donner leur avis sur la suite à donner.
Les sites de publication prennent en compte cette volonté de contact en permettant aux lecteurs de poster un commentaire, une review, en vue d'encourager l'auteur ou de lui faire part de critiques ou suggestions sur son texte. Il est d'usage que ce dernier y réponde pour remercier les lecteurs de leur soutien ou réagir à leurs remarques.
La forme en feuilleton des histoires est également idéale pour maintenir des relations sur plusieurs mois entre celui qui écrit l'histoire et ceux qui en attendent les mises à jour.
L'influence des lecteurs peut agir avant même la publication : afin d'éviter de laisser des fautes d'orthographe ou des incohérences de scénario, il n'est pas rare que le texte soit relu par une autre personne fréquentant le site, un beta-lecteur, avant d'être publié. Ce travail d'équipe permet d'améliorer la qualité des fanfictions.
Il est également à noter que c'est une communauté très féminine (entre 75 et 80% de femmes[6]). Cet aspect date de l'origine de la fanfiction, qui s'est tout d'abord développée au sein des communautés très masculines de science-fiction, mais qui s'en est séparée car les auteurs amateurs de SF n'étaient pas intéressés par ce que les auteures de fanfiction Star Trek désiraient écrire[7].
À l'origine, les fanfictions étaient publiées dans des fanzines, des magazines écrits par des fans sur le modèle de ceux qui contenaient de la science-fiction originale[8]. Ils étaient vendus lors des conventions de science-fiction ou envoyés par la poste. Ensuite, les listes de diffusion sur internet ont permis d'envoyer les fanfictions à des lecteurs inscrits.
Aujourd'hui, les fanfics se trouvent sur des sites de publication qui permettent à chaque personne inscrite de publier elle-même ses écrits. Certains auteurs préfèrent les plates-formes de blog ou créent des sites personnels, éventuellement pour y ajouter d'autres créations de fan comme des fanart.
Les sites peuvent être exclusivement destinés à publier des fanfictions mais on trouve aussi des forums de fans dont la publication d'histoires n'est qu'un à-côté. Les sites de publication sont spécialisés dans un fandom particulier ou acceptent tous les fandoms.
Les fanfictions sont le plus souvent publiées par chapitres, sur le modèle des feuilletons d'autrefois ou les séries dont elles sont souvent issues.
Les sources d'inspiration des auteurs de fanfiction sont nombreuses et les supports des œuvres exploitées sont très divers.
fanfiction.net est l'un des sites de publication de fanfictions le plus fréquenté : plus de 2,6 millions de membres[9] écrivant en 40 langues. Son analyse permet donc de se faire une idée assez précise de la popularité d'un fandom, même si certains y sont minorés, préférant s'épanouir sur des forums spécialisés.
Pas moins de 6 800 fandoms différents sont catégorisés sur fanfiction.net.
Leur évaluation fait apparaître une grande disparité de succès d'un fandom à l'autre. S'il y a énormément d'œuvres qui inspirent les auteurs de fanfictions, les trois plus exploitées, Harry Potter, Naruto et Twilight représentent à elles seules 1 million de fanfictions sur les 4,6 millions que totalise le site, soit près du quart des textes postés.
Le roman jeunesse Harry Potter sort complètement du lot avec ses 570 000 histoires, ce qui correspond à la moitié de la section des livres (1 million d'histoires).
Un certain nombre de facteurs peuvent expliquer ce succès. Pour commencer, la notoriété de la série romanesque a coïncidé avec le développement d'internet et de la fanfiction en ligne au début des années 2000. Ensuite, l'adaptation au cinéma a aussi contribué à faire connaitre l'œuvre par davantage de personnes. Enfin, la parution des 7 tomes qui s'est étalée sur 10 ans a entretenu l'attente et la possibilité d'imaginer une suite, qui sont les principales moteurs de l'écriture des fanfictions.
Il est suivi par Twilight qui, bien que n'ayant démarré qu'en 2006, présente déjà 195 000 histoires.
On trouve ensuite Le Seigneur des Anneaux (46 000), Percy Jackson (22 000). On remarque que tous ces livres ont bénéficié d'une adaptation au cinéma.
Bien que la fanfiction se soit historiquement développée autour d'une série télévisée, ce sont les mangas et animations japonaises (animés) qui totalisent le plus d'histoires : plus d'1,3 million de récits sont placés dans cette catégorie, dont un quart sont basés sur le manga Naruto (295 000 histoires). Inuyasha (102 000 histoires) , Bleach (62 000) et Yu-Gi-Oh (58 000) sont aussi très populaires.
Les séries viennent ensuite avec 925 000 histoires. On trouve Glee (58 000 histoires), Supernatural (56 000 histoires), et Buffy contre les vampires (43 000 histoires) dans le trio de tête. Star Trek n'arrive qu'assez loin derrière (8 000 histoires).
D'autres sources servent aussi de base pour les récits de fans :
À cela, s'ajoutent 145 000 histoires classées dans Divers, qui s'inspirent des mythologies existantes, des feuilletons radiophoniques ou des websérie et 100 000 crossovers divers.
Certaines fanfictions peuvent aussi se baser sur des personnages connus comme les artistes de groupes de musique célèbres. Mais comme c'est en principe interdit sur le site de fanfiction.net, on ne peut les comptabiliser.
Chiffres collectés le 31 décembre 2011[10]
La fanfiction a des particularités qui ont fait naitre des termes qui lui sont propres. Nées aux États-Unis, on retrouve beaucoup de termes en anglais dans le vocabulaire utilisé par les Français. L'influence des fans adeptes de manga et d'animes a également légué quelques mots à consonance japonaise.
Pour aider les lecteur à faire leur choix dans le grand nombre de fanfictions existantes, les auteurs indiquent de manière plus ou moins codée le type d'histoire qu'ils proposent.
On trouve des fanfictions qui font quelques paragraphes et d'autres qui peuvent atteindre plusieurs centaines de chapitres et des centaines de milliers de mots.
Si les lecteurs de fanfictions recherchent avant tout à se replonger dans l'histoire qu'ils ont appréciée, la richesse des fanfictions vient également de la manière dont les auteurs vont se détacher du texte originel pour apporter d'autres éléments.
Dans la fanfiction, on retrouve tous les genres littéraires de la littérature classiques : aventure, romance, policier, horreur...
Tout comme l'intrigue, les personnages peuvent être conformes à leur œuvre d'origine ou présenter des caractères très différents. De même, l'auteur d'une fanfiction peut choisir d'ajouter des personnes à celles qui existent déjà ou de mettre en valeur un personnage secondaire. C'est ainsi qu'un personnage ayant un rôle limité dans l'histoire originelle peut devenir le héros d'une fanfiction ou le témoin privilégié de l'intrigue d'origine en faisant l'objet d'une focalisation interne.
Énormément de fanfiction sont centrées sur la relation entre les personnages et notamment les romances. C'est généralement attribué à la forte proportion de femmes qui composent la communauté.
Les romances sont plus ou moins marquées dans l'intrigue et s'accompagne parfois de scènes érotiques.
D'un point de vue juridique, copier, diffuser, faire des arrangements d'une œuvre protégée, même à titre gratuit, constitue une violation des droits d'auteur. Il en est de même en cas de production d'un travail dérivé basé sur une œuvre dont on ne détient pas les droits[13].
Les titres, noms, courtes phrases, idées ne peuvent pas être protégés par le copyright[14]. A contrario, pour être protégeables, les personnages, lieux et situations doivent être particulièrement caractérisés[15]
Conformément à la Convention de Berne signée par la plupart des États, la durée de la protection est prévue a minima jusqu'à l'expiration de la 50e année après la mort de l'auteur. Les pays peuvent aménager ce délai. Dans les pays membres de l’Union européenne la durée de protection a été harmonisée à 70 ans post mortem pour la plupart des œuvres[16]. Il a été allongé à 70 ans aux États-Unis par le Copyright Term Extension Act. Ensuite, les œuvres tombent dans le domaine public et peuvent être exploitées par ceux qui le désirent.
La Convention de Berne évoque aussi la notion de droit moral, mais les États-Unis y ont opposé des réserves. Ils n'en accordent que pour les créations d'art visuel[17].
Dans toutes les législations, les droits d'auteurs rencontrent des exceptions en vue de préserver la liberté d'expression et encourager la création. Ainsi, les œuvres parodiques ou critiques sont légalement autorisées dans la plupart des pays, dont la France. Il est également permis d'écrire pour soi, tant que la publication ne sort pas du cercle privé[18].
En droit américain, c'est la doctrine du Fair Use qui définit les exceptions aux règles du Copyright. Savoir si la pratique de la fanfiction entre ou non dans son champ d'action n'a toujours pas été tranché par les tribunaux des États-Unis car personne n'a porté ce genre de cas devant la justice américaine.
L'avocate Rebecca Tushnet a étudié des cas s'y rapprochant et en a conclu que la publication des fanfictions devraient bénéficier du Fair Use si la justice devait se prononcer[19], mais d'autres organismes s'intéressant à la création sur internet sont moins affirmatifs[20]
On voit souvent apparaître des disclaimers au début des fanfictions qui déclarent publiquement que ces dernières sont issues d'une œuvre préexistante. À défaut de constituer une protection juridique, ces déclarations permettent au moins d'éviter que quiconque puisse croire qu'il s'agisse d'une tentative d'appropriation[19].
Les opposants au droit d'auteur tel qu'il existe aujourd'hui estiment que l'interdiction des travaux dérivés est globalement dommageable. Lawrence Lessig expose dans Culture libre [21], d'une part qu'une législation trop stricte sur les travaux dérivés est nuisible à la créativité en général, et donc nuisible à un trop grand nombre pour l'intérêt de quelques-uns et d'autre part, que l'exemple japonais des Dōjinshi montre que ces œuvres ont un effet positif en général sur l'industrie du manga dont ils violent les droits.
D'autres soulignent que les droits d'auteurs sont souvent détenus par des sociétés de production, et que c'est donc des intérêts purement commerciaux qui sont protégés, au détriment de la créativité[2]. Il est également soutenu que la fanfiction est par essence une critique littéraire de l’œuvre exploitée et devrait donc bénéficier de la tolérance qui y est habituellement attachée[19],[22].
L'arrêt Suntrust v. Houghton Mifflin Co. est invoqué pour appuyer cette revendication. En effet, en 2001, une cour a dû se prononcer sur la commercialisation d'un livre The Wind Done Gone d'Alice Randall. Aucun nom issu de Autant en emporte le vent n'est expressément repris mais la situation des personnages, leurs surnoms, leurs relations sont suffisamment caractérisés pour qu'il soit évident qu'on se trouve devant la réécriture du célèbre ouvrage, du point de vue d'une esclave métis. Une Cour d'Appel fédérale a affirmé que la violation du copyright ne faisait aucun doute, mais que The Wind Done Gone n'est pas un commentaire général sur les états Sudistes du temps de la Guerre de Sécession mais une critique particulière et une réponse ciblée à la description de l'esclavage et des relations entre les Noirs et les Blancs que l'on trouve dans Autant en emporte le vent. Le fait que Randall ait choisi de présenter ses critiques sous une forme fictionnelle, donnant à sa contestation une forme plus efficace que ne l'aurait été un article universitaire, ne prive pas à lui seul The Wind Done Gone de la protection prévue par le Fair Use.[23].
Les fanfictions reprenant les œuvres des auteurs ci-dessous ne sont pas permis sur le site fanfiction.net, qui indique respecter le vœux exprimé des auteurs[24].
Ont également indiqué leur volonté de ne pas faire l'objet de fanfiction :
De nombreuses maisons de production restent hostiles à la fanfiction et envoient des lettre de mise en demeure aux sites de publication[28]. D'autres, cependant, vont apprécier l'effet publicité que la fanfiction leur fait indirectement et ne pas agir contre les fans et même prévoir un espace fanfiction sur leur site officiel[29].
Pour le cas de la franchise Halo (série), qui est à la propriété de Microsoft Game Studios, les fanfictions et les fan-métrages d'animation (majoritairement des machinimas) sont acceptés. Cependant, deux court-métrages fan-film particulièrement cités sur les sites communautaires des fans, Halo: Faith et Halo: Operation Chastity, semblent rencontrer des problèmes. En effet, les réalisateurs de Halo: Faith ont annoncé peu de temps avant la sortie du projet sur internet (prévue le 20 octobre 2011) que la date était reportée pour des raisons administratives [30],[31]. Quant à Operation Chastity, un teaser était prévu pour l'été 2011 mais, de manière inexpliquée, il n'y a plus aucune information au sujet de ce dernier projet depuis mi-juin 2011[32].
Certains auteurs invoque le fait que les droits d'auteur sont leur moyens de subsistance et il craignent d'en perdre complètement et définitivement le contrôle s'ils ne s'opposent pas à toute violation du copyright, qu'elle soit préjudiciable ou non[26],[25]. Il semble cependant que les droits d'auteurs ne se perdent pas sans qu'on y renonce officiellement et totalement[33]. Il est donc possible d'accepter la fanfiction tout en continuant à exploiter son œuvre.
Le cas Marion Zimmer Bradley est souvent invoqué[26] pour montrer que l'indulgence envers la fanfiction expose à être attaqué par les fans pour plagiat. En effet, elle a beaucoup encouragé la fanfiction sur son œuvre avant de l'interdire suite à un désaccord qu'elle a eu avec une auteure. La réalité est plus nuancée car le cas était particulier[34].
Pour d'autres auteurs, la question est plutôt morale. Ils ne souhaitent pas que d'autres auteurs publient des histoires mettant en scène les personnages qu'ils ont inventés. Ainsi, Anne Rice indique : « Rien que la pensée qu'on puisse utiliser mes personnages dans une fanfiction me contrarie énormément »[35].
Certains soulignent à quel point les fanfictions déforment les personnages qu'ils ont créés ou font valoir le risque de confusion entre le canon et le travail des fans. Ainsi, si Robin Hobb s'oppose à l'utilisation de ses personnages dans le cadre d'une fanfiction[36], elle accepte qu'ils servent de base à un fanart en expliquant : « le fanart ne peut pas être confondu avec mon écriture. L'art, c'est des images (ou des sculptures etc.). Ce n'est pas des mots sur une page. Personne ne va voir l'image d'un loup et se dire « c'est de Robin Hobb »[37].
Les auteurs refusant la fanfiction sur leur œuvre ne sont pas forcément opposés à la fanfiction en tant que telle : ils peuvent l'estimer parfaitement légitime quand elle s'applique à une œuvre tombée dans le domaine public ou si l'auteur est d'accord. C'est le cas de P. N. Elrod[38] et Diana Gabaldon[27].
Un certain nombre d'auteurs indiquent, quant à eux, qu'ils sont favorables aux fanfictions inspirées de leurs histoires. Stephenie Meyer, par exemple, propose sur son site officiel un lien vers la page de fanfiction.net qui la concerne[39].
Cela ne les empêche pas d'émettre des réserves, notamment que la publication ce ne soit pas à titre commercial. Ainsi, Mercedes Lackey demande que les histoires soient proposées en Creative commons[40]. Anne McCaffrey a toute une page pour décrire les règles à suivre pour exploiter son monde[41].
De son côté, Terry Pratchett demande que les histoires ne soient pas postées là où il a l'habitude d'échanger avec ses fans[42]. De même, Lois McMaster Bujold (La saga Vorkosigan) se déclare fièrement fan-ac friendly author mais indique aussi qu'il est considéré comme prudent de la part des auteurs de ne pas lire la fanfiction les concernant et qu'elle a dû, à son corps défendant, apprendre à l'éviter[43]. J.K. Rowling, si elle est dans l'ensemble très favorable à la fanfiction, se préoccupe des histoires sur Harry Potter qui ne conviendraient pas aux mineurs et qui seraient sur des sites non protégés[44].
D'autres auteurs ont exprimé leur accord, explicitement ou implicitement[45] :
Certains auteurs sont même allés jusqu'à eux-mêmes publier les fanfictions écrites sur leur œuvre. Marion Zimmer Bradley a publié durant plus de 10 ans un fanzine contenant des fanfiction sur le cycle de Ténébreuse avant le triste incident qui l'a amenée à cesser cette collaboration[34]. De même, l'univers étendu de Star Wars s'est ainsi construit sur une collaboration de George Lucas avec des auteurs fan de sa première série[54],[55].
Conteùdo de sensagent
calculado em 0,031s