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génie militaire (n.m.)
1.militaire formé aux travaux d’ingénierie et de construction
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⇨ definição - Wikipedia
génie militaire (n.m.)
ingénieur de l'armée, officier du génie (ellipse)
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génie militaire (n. m.)
les corps d'armées[Classe]
art, méthodes, techniques de l'ingénieur[Classe]
fortification[termes liés]
building_industry (en)[Domaine]
Position (en)[Domaine]
Wikipedia
Le génie militaire désigne l'ensemble des techniques d’attaque et de défense des places, des postes, et de construction des infrastructures nécessaires aux armées au combat. Il désigne par extension le corps des troupes de cet arme. Un homme du génie, appelé aussi ingénieur de combat (combat engineer) dans les armées anglo-saxonnes, pionnier ou sapeur, est un militaire spécialiste des techniques de génie militaire et de leur mise en œuvre dans des conditions de combat. Le génie militaire peut donc accomplir une grande variété de tâches dont des fortifications, constructions ou réparations de routes, de ponts, de voies de chemins de fer ou toute infrastructure de transport, pose ou destruction de champs de mines, etc. De manière plus générale, il doit permettre ou faciliter le mouvement ou le soutien aux forces amies et gêner le mouvement des forces ennemies.
Sommaire |
Anciennement, le Génie était une des composantes de l'Armée de terre qui devait remplir trois missions : combattre, construire et protéger. Aujourd'hui, le Génie militaire est divisé en trois composantes :
Le Génie désignait jusqu'en 2005 le service chargé du développement, de la gestion et de l'entretien du domaine immobilier de l'Armée de Terre ainsi que de certaines installations (pistes) de l'Armée de l'air, de la gendarmerie et de la Marine Nationale. Il avait à sa tête la Direction centrale du génie, située à Paris 39 rue Bellechasse, était décomposé en cinq Directions Régionales du Génie auxquelles étaient subordonnés 17 Établissements du Génie implantés sur l'ensemble du territoire métropolitain.
Le service du génie a été intégré en 2005 au SID, service d'infrastructure de la défense, avec les composantes air et marine. Ce nouvel ensemble est subordonné au SGA.
Le Génie désigne les unités qui sont chargées de missions techniques en soutien des unités offensives ou défensives.
Dans le cadre d'une manœuvre offensive, le génie est chargé de préparer le terrain afin de faciliter le déplacement des armes de mêlée, création de ponts, ouverture de brèches dans des champs de mines… C'est l'aide à la mobilité.
Dans le cadre de manœuvres défensives, il est plus particulièrement chargé d'entraver la marche de l'ennemi ainsi que d'aménager le terrain afin de protéger les forces amies. C'est l'aide à la contre-mobilité et l'appui aux unités.
De ce fait, les unités du génie peuvent souvent se trouver très exposées au feu alors qu'elles ne sont pas des unités principalement combattantes.
Les compétences du Génie se retrouvent dans des unités militaires ayant pour mission de secourir les populations civiles. Il s'agit de :
En France, la reconnaissance officielle d'un « corps des ingénieurs », officiers affectés aux opérations du génie militaire, est principalement l’œuvre de Vauban. Au cours du XVIIIe siècle, l'émulation se développe entre les deux corps scientifiques de l’armée, artilleurs et ingénieurs des fortifications. La formation initiale est distincte, notamment avec la création des écoles d'artillerie (1721) et de l'École royale du génie de Mézières (1748), l’une des premières écoles d'ingénieurs. On peut considérer que la date de création définitive du corps du Génie est le 15 décembre 1793.
C’est à ce moment :
Les 12 bataillons de sapeurs comprennent chacun 8 compagnies de 200 hommes et sont dirigés par un état-major de 400 officiers. Dans cette organisation, le transport des ponts de bateaux reste sous la responsabilité de l’artillerie.
On entre au Génie sur concours. Ainsi, le ministre de la Guerre fait prévenir les différentes administrations qu'un examen au concours est organisé entre le 11 frimaire et le 11 ventôse an II. Pour se présenter au concours, il faut avoir au moins 16 ans, être muni d'un certificat de civisme et d'un acte de naissance légalisé qu'il faut adresser au ministre qui inscrit les candidats sur le tableau de l'examen.
Sous l’Empire, le Génie devient un corps important occupé aux innombrables travaux de guerre et de fortification. Son effectif dépasse souvent les 20 000 hommes. En 1805, il est organisé en :
Le nombre des bataillons de sapeurs est progressivement porté à 8 (5 français, 1 hollandais, 1 italien, 1 espagnol).
En 1806, est créé un bataillon du train du Génie (qui comprend 6 compagnies en 1811). La même année, est créé pour chaque bataillon de sapeurs un parc d’outils porté par les sapeurs conducteurs. En 1808, les compagnies de mineurs sont réunies en 2 bataillons de 5, puis 6 compagnies chacun.
En 1812, le Génie engage dans la campagne de Russie ses 8 bataillons de sapeurs (dont les 3 étrangers) et 2 bataillons de mineurs, soit plus de 13 000 hommes. À la suite de la désastreuse retraite, le nombre des bataillons de sapeurs est réduit à 5.
En 1814, la première Restauration abandonne la répartition des compagnies entre bataillons spéciaux de mineurs et de sapeurs et réorganise le Génie en 3 régiments de sapeurs-mineurs. Chaque régiment compte 2 bataillons à 6 compagnies chacun (5 de sapeurs et 1 de mineurs). Le Génie de la Garde est supprimé. Cette réorganisation n’est pas complètement achevée lors du retour de l’Empereur.
En 1815, les 3 régiments du Génie fournissent des éléments pour la campagne de Belgique avant d’être dissous par la seconde Restauration.
Plus petite en effectif que les autres armées d'Europe, l’armée britannique dispose cependant d'un regroupement et d'une organisation particulièrement efficace de ses armes savantes : artillerie et génie.
Tout d'abord, ceux-ci ne dépendent pas du ministère de la Guerre (War Office) mais d'un Conseil de l'Artillerie (Board of Ordnance) qui gère non seulement ces deux subdivisions de l'Armée mais aussi la fabrication des armes, des munitions et du matériel pour l'armée de terre et la marine.
Ce Board of Ordnance est présidé par un "Master General "qui a rang de ministre (similaire au Grand maître de l’artillerie du royaume de France de la fin du Moyen Âge). Il a sous son commandement :
Le service du génie se subdivise entre le corps des officiers : Royal Engineers, et les soldats dont l’appellation varie entre 1800 et 1815 : Royal Military Artificers en 1800, Royal Military Artificers or Sappers and Miners en 1812 puis Royal Sappers and Miners en 1813.
Les officiers (Royal Engineers) sont formés à la Royal Military Academy et, contrairement à beaucoup d'officiers britanniques nobles qui achètent simplement leur brevet et leur place dans l’armée, ceux-ci entrent comme cadets-gentilhommes (Gentlemen cadets) à 12 ans et gagnent leurs galons de sous-lieutenant en passant des examens. Cependant, les besoins de l’armée en effectifs de spécialistes augmentant, le recrutement se fait moins rigoureux. Ces officiers sont relativement peu nombreux et sont dispersés dans tous les contingents de l’armée britannique, que ce soit en Europe mais aussi dans toutes les colonies (en particulier aux Indes où l’armée de la Compagnie des Indes, qui est autonome, dispose aussi de ses propres "ingénieurs").
En 1811, il y a 28 compagnies d'environ 100 hommes chacune réparties aussi sur tous les théâtres d'opération. Sur le terrain, le travail de ces hommes est celui de contremaîtres faisant creuser le plus souvent des civils réquisitionnés (ou des esclaves aux colonies), sous la direction des officiers, dans un rôle d'ingénieur architecte.
Les soldats du génie ont la même tenue que les grenadiers :
C'est à la fin 1802 début 1803 que le Génie de l'armée espagnole, très fortement influencé par la France, est réorganisé par le Premier ministre Godoy. L'arme du génie s’illustra au cours des grands sièges subis par les villes espagnoles (cf. Saragosse).
On distingue un corps d’officiers ingénieurs du Génie qui sont essentiellement dans les places fortes et qui s’occupent de l’instruction dans l'École du Génie et de l'artillerie à l'Alcala de Henares.
Leur uniforme est de fond vert avec revers, collet et parements et retroussis violets après 1803 (rouge avant), le chapeau est noir galonné d’or, boutons or. Le collet est orné de deux tours fortifiées dorées. Culotte blanche, gilet blanc et bottes à revers en campagne. Galons de grades et épaulettes selon les habitudes de l’armée espagnole.
En septembre 1802, est créé le Régiment royal des sapeurs et mineurs à deux bataillons et comptant 8 compagnies de sapeurs et deux compagnies de mineurs. L'uniforme est de fond bleu, de même que la culotte. Le gilet est blanc, le collet et les revers sont violets. Le collet est orné d’une porte fortifiée blanche ou argent pour les officiers. Par contre, les parements et les retroussis ainsi que le gilet sont écarlates. Les boutons et boutonnières sont blancs pour la troupe, argent pour les officiers. Le système des galons et des épaulettes est celui en vigueur dans l’Infanterie espagnole. Les soldats sont coiffés d’un casque à chenille avec une petite plaque de métal argenté et un plumet écarlate en grande tenue ; les tambours ont un habit aux couleurs inversées.
Le Génie était utilisé pendant la guerre des tranchée pour créer des galeries sous les lignes ennemis pour ensuite pouvoir les faire sauter par en dessous (sapes).
Pendant la Première Guerre mondiale[1], le Génie s'organise en bataillon. Il en existe un par corps d'armée. À la déclaration de guerre, le régiment est dissous et forme des compagnies divisionnaires et de corps d'armée, formant le bataillon du génie.
au total trente-quatre bataillons, dont trente-deux regroupés en onze régiments et deux bataillons autonomes (7e bataillon formant corps Besançon, 28e bataillon Belfort).
Les moyens militaires mis à disposition pour la seconde guerre mondiale assurent le développement du génie militaire : Des architectes furent a disposition chez les soldats lourds (armés lourdement, avec un bazooka de préférence) pour trouver des points faibles aux bunkers allemands, les premiers véhicules ponts-mobiles furent crées en 1944, car les allemands avaient détruit 90 % des ponts français; or les Alliés avaient besoin d'une progression rapide et efficace, donc les 50 (environs) premiers camion ponts-mobile (20M maximum pour 50 tonnes possible) furent créés et envoyés directement sur le front.
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