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Mascara | ||
---|---|---|
Administration | ||
Nom algérien | Mouaskar مـعـسـكـر |
|
Nom chaoui | Tamɛaskaṛt | |
Nom kabyle | Tamɛaskaṛt | |
Nom mozabite | Tamɛaskaṛt | |
Nom touareg | Tamɛaskaṛt | |
Pays | Algérie | |
Région | Oranie | |
Wilaya | Mascara | |
Daïra | Mascara | |
Code postal | 29000 | |
Préfixe tel. | 045 | |
Culture et démographie | ||
Population | 108 587 hab. (2008[1]) | |
Saint patron | Sidi Kada | |
Géographie | ||
Coordonnées | ||
Altitudes | min. 0 m — max. 429.3 m | |
Superficie | km2 | |
Localisation de la commune dans la wilaya de Mascara. |
Mascara (Mouaskar en arabe مـعـسـكـر), est une commune algérienne de la wilaya de Mascara dont elle est le chef-lieu.
Sommaire |
Le tronçon de l'Autoroute Est-Ouest reliant Mascara à Bordj Bou Arreridj sur 585 km est opérationnel.
Mascara est desservi par l'aéroport de Ghriss situé à environ à 20 km au sud de la ville.
Les vestiges de la présence humaine en Algérie remontent à 400 000 ans, âge attribué aux restes de (l’Atlanthrope) découverts dans les sédiments du lac préhistorique Ternifine (Tighennif près de Mascara), en Oranie. L’Atlanthrope, contemporain du Sinanthrope et du pithécanthrope de Java dont les ossements ont été retrouvés au milieu des outils de pierre taillée qu’il fabriquait, a séjourné. L’homme est déjà présent, vers 400 000 av. J-C, sur le rivage Atlantique, comme le témoignent les outils retrouvés, les plus ancestraux, d’ailleurs, d’Afrique du Nord.
Mascara est une ville tribus zénètes et principalement la région des Béni Rached, tribu berbère zénète. Vers le Xe siècle, les Banou Ifren fondent Ifgan ou Fekkan au sud-ouest de Mascara après avoir détruit la ville d'Oran dans la guerre contre les Fatimides[2]. Les Maghraouas occupent Mascara à la même époque[3].
Ibn Khaldoun a séjourné au Sud de Mascara dans le château qui appartient à Ibn Selama. C'est en ces lieux que Ibn Khaldoun commence l'écriture de son livre El Mokadema (Les Prolégomènes)[4],[5].
Sous la Régence ottomane, Mascara succède à Mazouna comme capitale du beylik occidental après la reprise d'Oran par les Espagnols en 1732, puis reste occupée par les Turcs[6] après le transfert de la « capitale » à Oran en 1792[7].
La ville est habitée par beaucoup de familles andalouses ayant préféré l'exil après la chute de grenade en 1492, et 1609[réf. nécessaire] date de l’expulsion générale des morisques. Les Kouloughlis et les tribus non-makhzens se révoltent fréquemment au XVIIIe siècle[7].
En 1832, le chérif de la famille des Idrissides, Abd el-Kader choisit la ville de Mascara comme capitale et s’installe dans le palais des beys[8]. La ville est alors en plein essor : Oran et Mostaganem, conquises par la France, ont perdu une partie de leurs habitants, ce qui favorise le développement commercial de Mascara[8]. Abd el-Kader déplaça ensuite sa capitale à Tagdempt (près de Tiaret).
Le 7 décembre 1835, le maréchal Clauzel, secondé par les généraux Oudinot, Perrégaux et d’Arlanges prend la ville de Mascara. Elle a été entièrement abandonnée par les Arabes, qui ont tous quitté la ville[8]. Les Arabes, considérant la progression française comme inéluctable, ont pillé la ville avant de la quitter, et massacré une grande partie des Juifs qui y vivaient[9]. Ces Juifs, autant par leurs pratiques culturelles que par leur activité économique, étaient pourtant très bien intégrés à la vie locale[10]. Abd el-Kader, se trouvant loin de la ville, ne put remettre de l’ordre, les combattants se trouvant auprès de lui l’abandonnant pour participer au pillage[9]. Après avoir pris la ville, les troupes françaises l’incendient et la quittent immédiatement[9].
L’intervention du jeune duc d’Orléans permet d’obtenir que les 1000 Juifs survivants accompagnent la retraite de l’armée française et échappent à un nouveau massacre. Mais ils ne peuvent suivre la progression des soldats : certains meurent en chemin, d’autres parviennent à Mostaganem ou Oran[11], ayant tout perdu[12]. Un certain nombre des Juifs ayant survécu au massacre et restés à Mascara, sont ensuite enlevés par Abd el-Kader, à la fois par mesure de rétorsion contre une communauté jugée traîtresse collectivement, et pour conserver des artisans utiles à l’effort de guerre des Arabes[13].
En 1838, les nombreux Juifs réinstallés à Mascara quittent à nouveau la ville[14]. En 1839, lorsque la France recense les Juifs de Mascara, seuls 240 d’entre eux sont restés ou revenus à Mascara[15]. La ville est reprise une dernière fois par le maréchal Bugeaud, le 30 mai 1841. Là encore, plusieurs centaines de Juifs sont contraints de suivre Abd el-Kader dans sa fuite, et plusieurs centaines sont tués dans les combats[16]. La communauté juive de Mascara s’élève à 345 membres en 1851[16].
Sous la domination française, Mascara devient une sous-préfecture. Joseph Valentin Voisins d’Ambre (1805-1890) est sous-préfet de 1858 à 1868[17].
D'après un article d'Ahmed Amiri, un îlot berbérophone continuait d'exister dans la région de Mascara jusqu’en 1936[18]. D'autres études, plus anciennes, avaient constaté au contraire une très faible présence berbérophone en Oranie, constituée de rares îlots, Mascara étant arabophone[19].
Un maquis du FLN s’est implanté autour de Mascara pendant la guerre d’indépendance[20]. Favorablement située pour ce genre de combat au pied de l’Atlas tellien, Mascara a connu un autre de ces maquis, cette fois tenu par les GIA, dans les années 1990[20].
Le 18 août 1994, un tremblement de terre de 5,6 sur l'échelle de Richter a tué 171 personnes.
De la fin du XIVe siècle au début du XVe une célèbre confrérie fit son apparition en Algérie : c’est celle de la Kadriya. C’est Sidi Mahieddine Abou Mohammed Abdelkader al-Jilani (1079-1166) qui donna naissance à la confrérie Kadriya qui porte son nom. Les Kadriyine se fixèrent à Mascara et à Tlemcen vers 1466 après la reconquête de l’Espagne par les chrétiens. L’ordre des Kadriya donna naissance à la zaouïa de Sidi Mahieddine, le père de l’Emir Abdelkader, à celle de cheikh d’Oued El Kheir dans la wilaya de Mostaganem et à plusieurs autres zaouïas implantées dans différents lieux de notre pays.
C’est sous la férule de la zaouïa de la tarika Kadiriya de Mascara que l’émir Abd el-Kader engagea la lutte contre l’envahisseur français. Les débuts de la colonisation française correspondent à la période de la fondation des zaouïas d’obédience chadeliya. Tandis que l’armée de Bugeaud achevait ses conquêtes, un grand nombre de cheikhs prestigieux de zaouïas des tarika chadliya et khalouatia levèrent l’étendard de la révolte.
La région de Mascara est connue pour ses vins (coteaux de Mascara). Les vignobles datent des premières années de la présence française et ses vins ont été primés dès 1858.
La ville de Mascara dispose d'un club de football, le Ghali Club Mascara.
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