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affect (n.m.)
1.état affectif élémentaire, composante de la pulsion.
2.trouble momentané qui modifie l'état de conscience et engendre certaines manifestations physiologiques (rougeur, malaise, etc.).
Affect (n.)
1.(Cismef)État émotionnel, pénible ou agréable, qui se présente comme une décharge temporaire ou sous une forme stable et prolongée. L'affect constitue pour Freud la manifestation qualitative de l'énergie pulsionnelle et de ses modifications quantitatives.
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Ver também
affect (n.m.)
Affect (n.) [Cismef]
Émotions, Regret, Sentiments[Hyper.]
affect (n. m.)
émotion[Classe]
fait de percevoir qqch[Classe]
état affectif[Classe]
Wikipedia
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L'affect correspond à tout état affectif, pénible ou agréable, vague ou qualifié, qu'il se présente sous la forme d'une décharge massive ou d'un état général. L'affect désigne donc un ensemble de mécanismes psychologiques qui influencent le comportement. On l'oppose souvent à l'intellect.
Sommaire |
En grec pathos, désigne ici les perceptions et les sentiments, seules réalités crédibles selon le scepticisme : Le sceptique donne son assentiment aux affects qui s'imposent à lui à travers une impression ; par exemple, il ne dira pas, alors qu'il a chaud ou qu'il a froid, « il me semble que je n'ai pas chaud ou que je n'ai pas froid » (Sextus Empiricus, Esquisses pyrrhoniennes - I, 13).
En latin, affectus désigne traditionnellement un état de l'âme, un sentiment. Selon Spinoza, (Éthique III, définition III), il s'agit plus précisément d'une modification ou un changement se produisant dans le corps en même temps que dans le mental (mens), modification par laquelle ma puissance d'agir est augmentée ou diminuée. Ainsi une modification ou affection (affectio) me laissant indifférent n'est donc pas un affect au sens de affectus.
À l'origine des sciences cognitives et notamment en psychologie, le domaine de l'affectivité a souvent été opposé à la cognition entendue comme les capacités de raisonnement rationnel. Mais les progrès dans l'étude des comportements humain et animaux ont remis en cause cette dichotomie trop simpliste. Il est en effet apparu que dans bien des cas, les processus affectifs contribuaient de façon positive à l'adaptation de l'individu à son milieu et faisaient donc partie intégrante de sa cognition. On est donc venu à parler d'une cognition chaude qui repose à la fois sur la pensée rationnelle et sur les processus émotionnels en l'opposant à la cognition froide qui inspira les premiers travaux en intelligence artificielle, basées sur la métaphore du cerveau-ordinateur qui cherchait à modéliser la pensée humaine comme le résultat d'un pur calcul rationnel, l'affect n'étant vu que comme un dysfonctionnement de ce système.
À la fin du XXe siècle, au sein des sciences cognitives, on a vu émerger un nouveau champ scientifique baptisé les sciences affectives dont l'objectif affiché est de comprendre à la fois les mécanismes sous-jacents à l'affect mais aussi comment l'affect et les émotions contribuent au comportement et à la pensée.
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