definição e significado de arme | sensagent.com


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Definição e significado de arme

arme

  • 1ère personne du singulier (je) du présent de l'indicatif du verbe armer
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent de l'indicatif du verbe armer
  • 1ère personne du singulier (je) du présent du subjonctif du verbe armer
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent du subjonctif du verbe armer
  • 2e personne du singulier (tu) du présent de l'impératif du verbe armer

armé

  • participe passé masculin singulier du verbe armer

Definição

arme (n.f.)

1.instrument destiné au combat, à détruire un ennemi.

armé (adj.)

1.pourvu d'armes.

2.(maçonnerie)renforcé d'une armature de métal.

armer (v. trans.)

1.munir d'armes.

2.fournir en armes, donner les moyens de combattre.

3.renforcer d'une armature.

4.tendre un ressort, un mécanisme.

5.(marine)équiper un navire.

armer (v. pron.)

1.se préparer à une confrontation militaire.

2.(figuré)se munir de.

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Definiciones (más)

definição de arme (Littré)

definição - Wikipedia

Sinónimos

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Ver também

arme (n.f.)

armurerie, armurier

armé (adj.)

désarmé, sans armes

armer (v. trans.)

armement, désarmer, réarmer équipage, munition

armer (v. pron.)

démilitariser, désarmer

Locuções

Arme à feu • Plaies par arme blanche • Plaies par arme à feu • agression par arme de poing • agression par arme de poing | autres lieux précisés • agression par arme de poing | domicile • agression par arme de poing | exploitation agricole • agression par arme de poing | lieu de sport et d'athlétisme • agression par arme de poing | lieu, sans précision • agression par arme de poing | local industriel et chantier de construction • agression par arme de poing | rue ou route • agression par arme de poing | zone de commerce et de services • agression par arme de poing | école, autre institution et lieu d'administration publique • agression par arme de poing | établissement collectif • arme NBC • arme ancienne • arme antipersonnel • arme antipersonnelle • arme atomique • arme au pied • arme automatique • arme bactériologique • arme biologique • arme blanche • arme blindée • arme chimique • arme conventionnelle • arme d'estoc et de taille • arme d'hast • arme d'honneur • arme de bord • arme de choc • arme de destruction massive • arme de défense à balles souples • arme de guerre • arme de hast • arme de jet • arme de parade • arme incendiaire • arme maîtresse • arme non conventionnelle • arme non létale • arme nucléaire • arme nucléaire stratégique • arme nucléaire tactique • arme offensive • arme personnelle • arme prohibée • arme psychologique • arme semi-automatique • arme spatiale • arme à feu • arme à feu et munitions • arme à implosion • arme à laser • arme à percussion • arme-projectile • armé de pied en cap • armé jusqu'aux dents • bagarre sans arme • bandit armé • bois armé • béton armé • béton armé continu • chalutier armé • conflit armé • décharge d'arme de poing • décharge d'arme de poing | autres lieux précisés • décharge d'arme de poing | domicile • décharge d'arme de poing | exploitation agricole • décharge d'arme de poing | lieu de sport et d'athlétisme • décharge d'arme de poing | lieu, sans précision • décharge d'arme de poing | local industriel et chantier de construction • décharge d'arme de poing | rue ou route • décharge d'arme de poing | zone de commerce et de service • décharge d'arme de poing | école, autre institution et lieu d'administration publique • décharge d'arme de poing | établissement collectif • décharge d'une arme de poing, intention non déterminée • décharge d'une arme de poing, intention non déterminée | autres lieux précisés • décharge d'une arme de poing, intention non déterminée | domicile • décharge d'une arme de poing, intention non déterminée | exploitation agricole • décharge d'une arme de poing, intention non déterminée | lieu de sport et d'athlétisme • décharge d'une arme de poing, intention non déterminée | lieu, sans précision • décharge d'une arme de poing, intention non déterminée | local industriel et chantier de construction • décharge d'une arme de poing, intention non déterminée | rue ou route • décharge d'une arme de poing, intention non déterminée | zone de commerce et de services • décharge d'une arme de poing, intention non déterminée | école, autre institution et lieu d'administration publique • décharge d'une arme de poing, intention non déterminée | établissement collectif • faire usage d'une arme • faire usage de son arme • mal armé • masse d'arme • mastic armé • passer l'arme à gauche • présentez arme • rixe sans arme • tir à l'arme à feu • verre armé • étui d'arme • être armé chevalier

A-91 (arme) • AZF (groupe armé) • Affiche rouge (groupe armé) • Anicroche (arme) • Apache (arme) • Arbalète (arme) • Arc (arme) • Arc réflexe (arme) • Arme Tesla • Arme automatique • Arme automatique modèle 1952 • Arme biologique • Arme blanche • Arme blindée et cavalerie • Arme chimique • Arme contondante • Arme conventionnelle • Arme d'hast • Arme d'épaule • Arme de chasse • Arme de destruction massive • Arme de jet • Arme de poing • Arme de police • Arme mixte • Arme non létale • Arme nucléaire • Arme nucléaire au Tibet • Arme nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique • Arme semi-automatique • Arme sismique • Arme thermobarique • Arme volante non identifiée • Arme à air comprimé • Arme à cheval • Arme à feu • Arme à pied • Arme à sous-munitions • Armé et dangereux • Baïonnette (arme) • Bolas (arme) • Bouclier (arme) • Bourre (arme) • Bricole (arme) • Béton armé • Béton armé aux états limites • Calibre (arme à feu) • Canon (arme à feu) • Chambre (arme à feu) • Chien (arme) • Cloche d'arme mixte • Conflit armé colombien • Conflit armé péruvien • Couillard (arme) • Crosse (arme) • Culasse (arme) • Dao (arme) • Derringer (arme) • Eryx (arme) • Espadon (arme) • Exécution par arme à feu • Famille B61 (arme nucléaire) • Fauchon (arme) • Firefox, l'arme absolue • Flèche (arme) • Fouet (arme) • Francisque (arme) • Fronde (arme) • Front Armé Anti-Japonais d’Asie du Sud • Front islamique français armé • Félin (arme) • Fût (arme) • Garde (arme blanche) • Grenade (arme) • Groupe islamique armé • Gun (arme) • Hérisson (arme) • Jō (arme) • K 2000 : la nouvelle arme • Kriss (arme) • L'Arme absolue • L'Arme de Paix • L'Arme fatale • L'Arme fatale (films) • L'Arme fatale 2 • L'Arme fatale 3 • L'Arme fatale 4 • L'Arme secrète • L'Arme à gauche • L'Arme à l'œil • L'Homme armé • La Main rouge (groupe armé) • Lancedragon (arme fictive) • Lasso (arme) • Latte (arme) • Le Jardin armé et autres histoires • Lunette (arme) • Lupara (arme) • Magasin (arme) • Masse d'arme • Messer (arme) • Metal Gear (arme) • Miséricorde (arme) • Mortier (arme) • Mouvement islamique armé • Nautilus (arme) • PSM (arme) • Phare du cap d'Arme • Pique (arme) • Pistolet (arme) • Platine (arme) • Poivrière (arme à feu) • Pont en béton armé • Port d'une arme cachée aux États-Unis • RPD (arme) • Recul d'une arme à feu • Remo sans arme et dangereux • Robinet d'incendie armé • Roquette (arme) • Rouge à lèvres et arme à feu • Rue de l'Homme-Armé, numéro 8 bis • Sans arme, ni haine, ni violence • Sauer (arme) • Saï (arme) • Scorpion (arme de siège) • Section de l'Homme-Armé • Sherlock Holmes et l'arme secrète • Soul Edge (arme) • Soul Reaver (arme) • Systèmes d'arme • Tekken (arme) • Tromblon (arme) • Tuck (arme blanche) • Vahan (arme) • Vanneau armé • Vouge (arme) • W9 (arme nucléaire) • École d'application de l'arme blindée et cavalerie • Étui (arme) • Óglaigh na hÉireann (groupe armé)

Dicionario analógico


armé (adj.)


armé (adj.)

armé[Classe]



armé (pp.) [maçonnerie]

qui est rendu plus solide[Classe]

béton et ciment[DomaineDescription]


armer

mettre, placer[Hyper.]

percuteur[Dérivé]



armer (v. pron.) [figuré] [se+V de+comp]

se munir de qqch[Classe]

outil et ustensile[termes liés]

arme[termes liés]



armer (v. tr.) [V+comp]

militariser[Classe]

munir[Classe...]

arme[termes liés]


armer (v. tr.) [V+comp]

arme[termes liés]

tirer avec une arme à feu[DomaineCollocation]


armer (v. tr.) [marine] [V+comp]

marine marchande[termes liés]

équiper un navire[DomainRegistre]

équipage[Dérivé]


armer (v. tr.) [V+comp]


armer (v. tr.) [V+comp]


Le Littré (1880)

ARME (s. f.)[ar-m']

1. Instrument d'attaque ou de défense. Arme offensive, défensive. Armes de trait, de jet. Arme à feu. Arme blanche, épée, sabre ou baïonnette. Dans un duel, le choix des armes.

Anciennement, homme d'armes, cavalier armé de toutes pièces.

Place d'armes, lieu où l'on exerce les soldats, dans une ville forte.

Salle d'armes, lieu où les armes sont déposées.

Port d'armes, position du soldat qui porte les armes.

Port d'armes, licence qu'on paye pour droit de chasse.

Porter les armes, présenter les armes ; c'est-à-dire exécuter certains maniements de l'arme, pour saluer quand on est sous les armes.

Capitaine d'armes, sous-officier ou caporal de marine chargé de la garde des menues armes du vaisseau.

Arme à percussion (voy.

PERCUSSION

).

2. Ordinairement au pluriel. Les armes différentes de l'infanterie et de la cavalerie. Mourir les armes à la main. Appeler le peuple aux armes.

Porter les armes, faire la guerre.

Il a longtemps porté les armes (FÉN. Tél. VI)

Il n'a jamais porté les armes contre les Troyens (FÉN. ib. I)

Citoyens capables de porter les armes (BOSSUET Hist. III, 6)

Prendre les armes, s'armer pour l'attaque ou pour la défense.

Porsenna prit les armes contre Rome (BOSSUET Hist. I, 8)

Quand un voisin injuste l'attaquerait [le sage roi], tous les autres intéressés à sa conservation prennent aussitôt les armes pour le défendre (FÉN. Tél. X.)

Les Égyptiens couraient aux armes (FÉN. ib. III)

Aux armes ! cri d'attaque, appel aux armes.

Poser les armes, mettre les armes bas, se rendre, faire la paix.

On mit les armes bas (ANQUET. Ligue, II, 225)

Je n'ai pas cru devoir mettre les armes bas (CORN. Sertor. IV)

Rendre les armes, remettre ses armes au vainqueur ; et au figuré, s'avouer vaincu.

Au mont Ida, l'heureux berger Pâris, De la beauté vous accordant le prix, Força Junon de vous rendre les armes (MALFIL. Narcisse, ch. III)

Là-dessus, je rends les armes (SÉV. 140)

Vous remettez les armes, et vous demandez grâce (MASS. Impén.)

Leur haine à nos douleurs aurait rendu les armes (CORN. Rod. III, 5)

Attaqué par vos yeux je leur rendis les armes (CORN. le Menteur, I, 3)

Sitôt que je la vis, je lui rendis les armes (MALH. VI, 31)

À ses premiers regards les coeurs rendent les armes (MOL. Psy. I, 1)

Et ses tendres propos me font rendre les armes (MOL. Mélic. II, 5)

Qui vous rend les armes [qui vous aime] (MOL. Mis. II, 1)

À voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait, à combattre par des transports, par des larmes et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme qui a peine à rendre les armes (MOL. Fest. I, 2)

Faire tomber les armes des mains de quelqu'un, le fléchir, l'apaiser.

Le flux de mes larmes De leur main insolente a fait tomber les armes (MALH. V, 24)

Un espoir.... Qui lui fasse tomber les armes de la main (RAC. Baj. II, 5)

Être sous les armes, en armes, être tout disposé à un service militaire, à une expédition.

Mettez vos peuples sous les armes (FÉN. Tél. I)

Le peuple est aux autels, vos soldats sont en armes (VOLT. Semir. V, 1)

Que ce soir chacun soit en armes (LA FONT. Fianc.)

Fig. Être préparé à une chose.

L'Apôtre nous exhorte à être toujours sous les armes (BOSSUET Gorg. 1)

En parlant des dames, être très parée.

Le roi mena l'électeur de Bavière dans le salon ; toutes les dames y étaient sous les armes (SAINT-SIMON 249, 56)

Les travées de la tribune étaient remplies de toutes les dames de la cour en déshabillé, mais sous les armes (SAINT-SIMON 390, 26)

Faire passer par les armes, faire fusiller.

Les armes célestes, la foudre, l'ouragan, etc.

Tout avait dû tomber sous les célestes armes (LA FONT. Phil. et Baucis.)

3. Guerre, combat, entreprise militaire, exploits, troupes. Les lois sont muettes au milieu des armes. Affermir l'État par les armes. Si la querelle se vide par les armes. Nos armes ont été heureuses. Par la gloire de ses armes.

De mon heureux rival j'accompagnai les armes (RAC. Bérén. I, 4)

Il doit au sang d'Hector tout l'éclat de ses armes (RAC. And. I, 4)

Un bonheur si constant de nos armes décide.... (CORN. Sertor. II, 1)

Le Dieu de Mahomet protecteur de nos armes (CORN. Fanat. II, 1)

Suspension d'armes, cessation momentanée des hostilités entre deux armées, deux nations.

Faire ses premières armes, faire sa première campagne.

Ils faisaient ainsi leurs premières armes : leur apprentissage était un chef-d'oeuvre (BALZ. le Romain.)

Un fait d'armes, un trait de bravoure.

Les armes sont journalières, on est tantôt vainqueur, tantôt vaincu ; et figurément, tantôt on réussit et tantôt on échoue.

4. Arme, chacune des différentes espèces de troupes qui composent une armée. Troupes de toutes armes. Chacun choisit l'arme qu'il voulut ; il entra dans l'arme de la cavalerie.

5. Armes, au pluriel, armure. Endosser, revêtir ses armes.

6. Armes, au pluriel, terme d'escrime. Salle d'armes. Maître d'armes. Faire, tirer des armes.

Tout le secret des armes ne consiste qu'en deux choses : à donner et à ne point recevoir (MOL. Bourg. II, 3)

Tirer dans ou hors les armes, allonger un coup d'épée entre ou hors les bras de son adversaire.

Tirer sur ou sous les armes, porter une botte en faisant passer la lame par-dessus ou par-dessous le bras de l'adversaire.

7. En histoire naturelle. arme, nom collectif de tous les moyens de défense des végétaux et des animaux.

8. Fig. Moyen d'attaque ou de défense. Les armes de la prudence, de l'éloquence. Cette loi leur mettait à la main une arme terrible. Ils ont fourni des armes contre eux-mêmes. Il vit qu'on tournait contre lui ses propres armes.

Vous donnerez des armes au démon contre vous (BOSSUET Lett. Corn. 149)

Je ne veux point encore, en lui manquant de foi, Donner à sa vertu des armes contre moi (RAC. Brit. IV, 4)

Plus nous en prodiguons.... Plus d'armes nous donnons à qui nous veut trahir (CORN. Cinna, I, 2)

Tout prête des armes à la volupté (MASS. Exemp.)

Contre un pareil malheur ma constance est sans armes (MOL. Psy. I, 1)

L'Hespérie n'a-t-elle point d'autres armes contre la perfidie que la perfidie ? (FÉN. Tél. XX.)

Faire arme de tout, se servir de toute espèce de moyens.

Eusèbe, qui fait armes de tout, eût cité ce passage avec emphase (VOLT. Phil. III, 53)

9. En termes de blason, signes héraldiques, armoiries. Les armes de France. Sceller du sceau de ses armes. Quelles sont vos armes ? Gentilhomme de nom et d'armes.

On a perdu l'habitude de faire peindre ses armes aux portières de son carrosse (VOLT. Jeannot.)

Les chevaliers portaient les armes de leurs maîtresses (HAMILT. Gramm. 4)

Armes parlantes. Ce sont celles qui consistent en un ou plusieurs objets naturels, dont le nom rappelle celui de la personne. Ainsi la famille de Racine avait pour armes un rat et un cygne (alors prononcé cyne). Blasonner les armes, les expliquer ; porter dans ses armes telle ou telle chose, avoir dans ses armes telle chose ; déchiffrer, décrire, connaître les armes, graver les armes.

Armes fausses ou armes à enquerre [à enquérir], armes qui ne sont pas selon les règles du blason.

Juge d'armes, celui qui était établi pour juger des armoiries et des titres de noblesse.

Armes d'une pièce ou d'un tenant de blason, celles qui ne sont parties ni en long ni en large.

10. Technologie. Feuillet de scie mince et fort large à l'usage des facteurs de piano. On dit aussi scie à main.

HISTORIQUE

XIe s.E s'il fust desapereilé que il ne out ne chival ne les armes (Lois de Guill. 24)Mout [il] se fait fier de ses armes porter, Ch. de Rol. LXX. Barons françeis, as chevals et as armes ! (Lois de Guill. CCXII)

XIIe s.Lassés de lor armes (Ronc. p. 14)As belles armes et au cheval courant (ib. p. 77)Tuit garni de leur armes si com pour hostoier [faire la guerre] (Sax. VI)Et courageus as armes et fier come liepart (ib. XIX)A la curt s'en ala sainz Thomas li bons prestres, E prist les armes Deu, que seürs peüst estre (Th. le mart. 38)

XIIIe s.Et quant il virent la route [troupe] venir, si corurent as armes mout isnelement (VILLEH. CXLVI)Les armes [blason] qu'il porterent, li rois les devisa [composa] (Berte, CXXXI)Sire, je me claim à vos de tel qui à tel fist tel cop d'arme esmolue et de tel armeure (Ass. de Jér. 154)D'arme molue, ne doit cascun avoir que deus espées et son glaive (BEAUMANOIR LXI, 7)Le roi Richart fist tant d'armes outremer à celle foys que il y fu, que quant les chevaus aus Sarrazins avoient paour d'aucun bisson.... (JOINV. 274)Et me conta le saint roy que il ne sa mere qui estoient à Montleri, ne oserent revenir à Paris jusques à tant que ceulz de Paris les vindrent querre à armes (JOINV. 202)Armes li donne et un riche destrier, Et de sa paume li donne un coup plenier, Que Dex li doint estre bon chevalier (DU CANGE arma dura.)

XIVe s.Et si vous pri qu'en guerdon de mon service me doigniés armes et me fetes chevalier (DU CANGE ib.)

XVe s.Et fut le comte d'Artois armé en ses pleines armes (DU CANGE arma plena.)Se aucun est atteint de teles querelles contre chevaliers, il leur doit amender par ploines armes, ce est par le cheval et par le hauberc, par l'escu et par l'espée et par le haume (DU CANGE ib.)Et tout le dernier qui y fut pris, et qui ce jour y fit moult d'armes, ce fut messire Eustache de Ribeumont (FROISS. I, I, 328)On cria à l'arme (FROISS. II, II, 186)

XVIe s.Et si doit avoir [l'aîné] le nom, le cri et les armes pleines (LOYSEL 615)Il endurcit et exercita son corps, comme unes armes nées avec luy (AMYOT Fab. 3)Or estoient les femmes et les vieillards de l'autre costé de la trenchée, qui voyoient clairement à l'oeil les grandes armes [exploits] qu'il faisoit (AMYOT Pyrrh. 64)Il tourna du tout son estude et son ambition aux armes et à la guerre (AMYOT Sertor. 2)Je n'estois pas sur mes armes, je n'avois qu'une petite foi de gentilhomme (D'AUB. Faen. II, 13)La salle où la jeunesse de la cour tiroit les armes (D'AUB. Vie, LXXIV)Condamné à estre passé par les armes, la sentence fut moderée à estre degradé des armes et cassé (D'AUB. ib. LXXXIII)Cela le fit remettre sur ses armes, prendre Vaupierre.... (D'AUB. Hist. I, 99)Bien qu'il fist ses premieres armes sous de grands capitaines (BRANTÔME Hommes illustres.)

ÉTYMOLOGIE

Bourguig. airme ; provenç. et espagn. armas ; ital. arme ; du latin arma, pluriel neutre qui a été pris, dans toutes les langues romanes, pour un nom féminin, à cause de sa désinence en a ; ce qui est arrivé pour plusieurs autres noms neutres.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

ARME.

4. Ajoutez : Les trois armes, l'infanterie, la cavalerie et l'artillerie.

ARMÉ, ÉE (part. passé.)[ar-mé, mée]

1. Pourvu d'armes. Hommes armés. Mal armé, à moitié armé. Soldats armés à la légère. Soldat pesamment armé. Armé d'un couteau.

Familièrement, être armé jusqu'aux dents, être pourvu de toutes les armes nécessaires à l'attaque ou à la défense.

À main armée, avec la force des armes. Il envahit la maison de son voisin à main armée.

2. Fig. Armé d'audace.

Sa colère est armée contre toi (BOSSUET Conv. 2)

3. Garni, pourvu de. L'épi est armé de piquants. Insectes qui sont armés d'aiguillons. Bâtons armés de fer. Chars armés de faux.

En botanique, se dit, par opposition à inerme, d'un végétal pourvu de défenses, épines ou aiguillons.

En termes de zoologie, se dit des poissons dont le corps est couvert d'une épaisse cuirasse ou hérissé d'épines.

En termes de physique, se dit d'un aimant garni de plaques de métal qui en augmentent la force.

4. Équipé, gréé. Vaisseau armé en guerre.

5. En termes de blason, armé s'emploie pour les ongles, les cornes, les dents, les griffes, etc. des bêtes et des oiseaux de proie.

ARMER (v. a.)[ar-mé]

1. Munir d'armes. Il y a dans cet arsenal de quoi armer cinquante mille hommes.

Revêtir d'armes défensives. Armer quelqu'un de toutes pièces, de pied en cap.

Par analogie. Ma soeur du fil fatal eût armé votre main. RAC. Andr. II, 5.

Armer quelqu'un chevalier, le recevoir dans l'ordre de la chevalerie avec le cérémonial d'usage.

Armer une place, garnir ses remparts de canons.

Armer une batterie, y établir le nombre de canons nécessaires.

Armer un canon, y mettre le boulet.

2. Faire une armée ; mettre dans l'armée. Les Romains ont quelquefois armé des esclaves. Cet État peut armer cent mille hommes.

Absolument. Les circonstances devenant menaçantes, la France arma.

Si vous étiez crue, L'Égypte pour Pompée armerait à sa vue (CORN. Pomp. II, 1)

Après avoir armé pour venger cet outrage, D'une paix mal conçue on m'a faite le gage (CORN. Rodog. III, 3)

En Irlande où l'on veut armer pour le roi (SÉV. 511)

Les esclaves armèrent encore dans la Sicile (BOSSUET Hist. I, 9)

3. Exciter à prendre les armes, soulever, irriter. La cause des Stuarts arma longtemps une partie de l'Écosse contre le gouvernement anglais.

Ma mère en sa faveur arma la Grèce entière (RAC. Andr. V, 2)

Quelle aveugle fureur pourrait l'armer contre elle ? (RAC. Iphig. II, 5)

Je pourrais contre Achille armer Agamemnon (RAC. ib. IV, 1)

Je sais que descendu de ce sang malheureux, Une éternelle haine a dû m'armer contre eux (RAC. Esth. II, 1)

Avantage Qui dut à sa ruine armer votre courage (CORN. San. II, 2)

Fortifier, munir.

Il faut d'un noble orgueil armer votre courage (RAC. Iphig. II, 4)

Il n'est pas moins nécessaire d'armer votre vigilance (MASS. Prof. 2)

4. Armer un fusil, un pistolet, tendre le ressort qui fait partir le coup.

En termes de fauconnerie, armer l'oiseau, lui attacher des sonnettes.

En termes de musique, armer la clef, indiquer le ton par un certain nombre de dièses et de bémols.

En termes de manége, un cheval arme ses lèvres, c'est-à-dire qu'il couvre les barres avec ses lèvres, ce qui rend l'appui du mors trop ferme.

En termes de marine, armer les avirons, les mettre sur le bord de la chaloupe, prêts pour l'usage.

En termes de forges, aciérer, acérer.

5. Garnir, munir. Armer une poutre de bandes de fer. Armer un arbre, l'entourer d'épines. Armer un jeune arbre, en garnir la tige d'épines pour le protéger.

6. En termes de blason, armer un écusson, en composer les armes.

7. Armer un bâtiment, l'équiper, le pourvoir de tout ce qui est nécessaire pour prendre et tenir mer.

8. V. n. En termes de marine, armer sur un vaisseau, s'y embarquer pour faire partie de l'équipage. Cette expression a vieilli ; on dit maintenant embarquer ou s'embarquer.

9. S'armer, v. réfl. Se munir d'armes. S'armant aussitôt. Il s'arma d'une épée.

Chacun s'arme au hasard du livre qu'il rencontre (BOILEAU Lutr. v.)

Fig.

Le ciel s'arma d'éclairs et de feux (FÉN. Tél. XVIII)

Prendre les armes. Il s'arma contre sa patrie.

De ta gloire animé, lui seul de tant de rois S'arme pour ta querelle et combat pour tes droits (RAC. Esth. Prol.)

Mais s'arma-t-elle toute en faveur d'un proscrit ? (CORN. Sertor. II, 2)

Toutes les familles s'armeraient les unes contre les autres (FÉNEL. Tél. XIII)

10. Fig. S'armer de constance. S'armer contre la douleur. Le peuple s'était armé de résolution.

J'ai pris soin de m'armer contre tous les poisons (RAC. Mithr. IV, 5)

Armez-vous d'un courage et d'une foi nouvelle (RAC. Athal. IV, 1)

Si de tous ses efforts mon coeur a dû s'armer (RAC. Mithr. III, 5)

Tout fuit, et sans s'armer d'un courage inutile (RAC. Phèd. V, 6)

Arme-toi de courage contre toi-même (FÉN. Tél. XIX.)

Oubliant les injures.... Ils s'arment de philosophie (RÉGNIER Épît. III)

S'armer d'un généreux mépris (MOL. Mis. IV, 3)

S'armant de toute son effronterie (HAMILT. Gramm. 11)

Armez-vous de courage, et montrez-vous ma soeur (CORN. Hor. II, 4)

Il s'arme en ce besoin de générosité (CORN. ib. III, 5)

Armons-nous de courage, et nous ferons trembler Ceux dont les lâchetés pensent nous accabler (CORN. Nicom. I, 1)

S'armant à regret de générosité (CORN. Pomp. I, 1)

11. En termes de manége, ce cheval s'arme contre le mors, il place sa langue de manière à empêcher l'effet du mors.

Ce cheval s'arme contre son cavalier, lorsqu'il n'obéit pas à la main, et lorsqu'il baisse la tête vers son poitrail pour résister à la bride.

HISTORIQUE

XIe s.Car à mes ieux [je] vi quatre cenz armez (Ch. de Rol. LIII)

XIIe s.Mil chevalier me remanront armé (Ronc. p. 35)Et vit Franzois qui s'arment par la prée (ib. p. 48)S'il voit cheoir un armé chevalier (ib. p. 189)Endementres s'armerent là fors li chevalier, E osterent les cotes, ceinstrent les brans d'acier (Th. le mart. 144)

XIIIe s.Et l'endemain par matin s'armerent li François et firent cinq escieles de lor gens (Chr. de Rains, p. 63)Et s'il sunt gentil home, il se doivent presenter sor cevax armés de toutes armes (BEAUMANOIR LXIV, 4)Nous nous armasmes à l'anuitier (JOINV. 276)

XVe s.Si le roi est bien conseillé, il ne se mettra jà entre tel peuple qui vient contre lui à main armée (FROISS. II, II, 205)Et s'armoit d'argent à trois oreilles d'or [Rob. Bruce] (FROISS. I, I, 47)

XVIe s.La lanterne provinciale du bas Poictou feut servye d'une chandelle armée [armoriée] (RAB. Pant. V, 34)Ils ont, par complot, armé le monde à l'encontre de lui (MONT. I, 97)Les mains armées de fouets (MONT. I, 183)La nature eust armé d'une peau plus espesse ce qu'elle eust abandonné à la batterie des saisons (MONT. I, 259)Alexandre, le plus hazardeux capitaine qui feut jamais, s'armoit fort rarement (MONT. II, 94)Certains hommes d'armes, poisamment et malayséement armez (MONT. ib.)Il obtint que le public luy armeroit 500 vaisseaux (AMYOT Pomp. 40)Il allongea un coup d'espée au cavalier qui se trouva armé, de sorte qu'il lui en fournit un second au deffaut de la cuirasse (D'AUB. Vie, XXVI)Il porte de gueule à un lion d'argent rampant, armé et lampassé d'or (D'AUB. ib. LXXI)En approchant de la contr'escarpe, ils plongerent plus bas et armerent les claies de dessus eux de madriers et de sacs de laine (D'AUB. Hist. II, 94)

ÉTYMOLOGIE

Provenç. et espagn. armar ; ital. armare ; du latin armare (voy. ARME).

Wikipedia

Arme

                   
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Arme (homonymie).
  Soldat de la 101e division aéroportée des États-Unis équipé d'une M249.

Une arme est un outil ou un dispositif autonome (un piège, une mine…) destiné dans sa conception ou dans son utilisation à neutraliser, à blesser ou tuer un être vivant, ou à causer une destruction matérielle.

On dénombre quatre usages principaux des armes :

  • la chasse (par exemple pour se nourrir) ;
  • le tir sportif (par exemple pour le loisir) ;
  • l’agression (par exemple pour s'approprier l'espace ou les biens d'autrui) ;
  • la défense (pour se protéger).

Elles ont également des finalités dérivées, tels que sports, arts martiaux, cérémonies et fêtes, marques de statut social…

Dans les armes de guerre, on distingue deux grandes catégories : les armes non conventionnelles (à savoir les armes nucléaires, chimiques et biologiques) et les armes conventionnelles (toutes les autres armes).

Aujourd'hui, les principaux usagers des armes restent les États, qui tout en contrôlant le développement, la production et l'accès, les destinent en premier lieu aux militaires et à la police. Le contrôle des armes est considéré par certains comme primordial dans une société développée, tandis que d'autres affirment que les citoyens devraient toujours disposer d'une arme afin de pouvoir lutter, si nécessaire, contre un agresseur (concitoyen abusif ou envahisseur) ou un pouvoir corrompu.

Les militaires étendent la définition du terme arme à tous les dispositifs engagés dans l'activité guerrière même s'ils ne provoquent pas de destructions immédiates. On peut ainsi citer le renseignement ou la logistique. Le mot arme désigne également les cinq composantes traditionnelles de l'armée française.

Sommaire

  Histoire

Voir les articles détaillés :

L'apologue de l'épée et de la cuirasse stipule que toute arme suscite une parade, tandis que toute protection sera dépassée par une arme nouvelle. Autrement dit, que la course aux armements est lancée de toute éternité et est absolument sans fin.

Cette course ne doit pas être comprise comme seulement sur le plan de la technologie, mais aussi sur celui de la stratégie, de la tactique (ce que Sun Tzu avait compris quatre siècles avant notre ère), et même de l'organisation sociale (de par l'aptitude à mobiliser une fraction plus grande de militaires efficaces : 100 hoplites spartiates, entraînés, solidaires et bien armés, pouvaient bien surclasser 1 000 soldats de l'armée des Perses).

Depuis les préhumains débutant probablement avec un simple gourdin ou en lançant des cailloux, l'homo sapiens a franchi un seuil important et, peut-être, définitif en acquérant, au cours du dernier demi-siècle, la capacité de s'autodétruire totalement, une trentaine de fois s'il le faut.

  Catégories d'usage

Utiliser ou posséder une arme peut correspondre à plusieurs fonctions. Certaines armes peuvent être utilisées pour plusieurs usages mais chacune est d'ordinaire plus particulièrement adaptée à un emploi particulier.

  Les armes d'abattage

Ces armes sont destinées à la mise à mort d'un animal, notamment un animal d'élevage. Le pistolet d'abattage (pistolet à projectile captif ou a projectile libre) utilisé dans les abattoirs est un exemple de ce type d'arme.

  Les armes de chasse

Elles sont destinées à permettre la capture ou, plus souvent, à tuer un animal sauvage, généralement avec l'intention de s'en nourrir ou de supprimer un animal destructeur pour les cultures ou l'élevage. Les armes de chasse sont souvent utilisées à distance : armes de jet ou armes à feu. La chasse se pratique également avec des pièges ou de façon rapprochée : épieu, coutelas.

  Sagaie et propulseur

L'une des plus anciennes armes de jet connue est constituée d'une lance légère lancée à la main dont la propulsion est améliorée grâce à un lanceur qui allonge artificiellement la longueur du bras et donc la vitesse du lancer.

  Killing stick

Autrefois utilisé par les aborigènes d'Australie il s'agit d'une pièce de bois lourde et coudée lancée à la main dont le fonctionnement mécanique est le même que celui du célèbre boomerang, à ceci près que le killing stick ne revient pas seul au lanceur.

  Arc à double courbure

  Arc, arbalète

Ils sont encore utilisés de nos jours par quelques chasseurs émérites. Certaines civilisations utilisent de petits arcs peu puissants dont les flèches sont enduites de poison. Les chasseurs à l'arc utilisent en revanche des arcs à poulies donnant une puissance importante.

L'arbalète nécessite, contrairement à l'arc, un temps de chargement long compensé par des tirs de carreaux plus puissants.

  Sarbacane

Elles sont utilisées avec des fléchettes empoisonnées, souvent grâce à du curare. Leur dangerosité ne vient ainsi pas de la force de l'impact.

  Lance

Utilisée notamment à cheval pour chasser de gros gibiers. Les lances en bois avec un fer au bout servent dans les exercices de tournois (affrontement collectif à cheval de deux compagnies de cavaliers armés de lances à l'horizontale sous le bras) et de joutes (affrontements à un contre un). Les lances sont avec les épées emblématiques de la chevalerie médiévale. Armes de guerre, on les dit "à outrance" (jusqu'à la mort), armes de loisir, on les dénomme "à plaisance" (un fer pas trop pointu ni aiguisé est monté sur le fût de la lance et limite les blessures)[1].

  Fusil

Article détaillé : Fusil.

Les armes à feu et notamment les fusils sont utilisés pour leur précision à la chasse depuis longtemps. Leur forme est très variable en fonction du gibier. Ils sont généralement assez encombrants et ont une cadence de tir réduite et/ou un magasin de faible capacité.

  • fusil de chasse à âme lisse : composé d'un ou deux canons de gros calibre non rayés éventuellement munis d'un système de rechargement manuel ou semi-automatique, tirant le plus souvent des projectiles multiples pour maximiser la probabilité d'atteindre le gibier. Afin de concentrer la gerbe de plomb, le canon est souvent resserré à la gueule. On utilise alors l'anglicisme choke (étranglement) : pas de choke, 1/4 de choke, 1/2 de choke, 3/4 de choke ou choke.
  • fusil à canon rayé : destiné à abattre des animaux de taille importante à des distances parfois longues, ces fusils sont généralement équipés d'un canon à âme rayée et d'un dispositif à répétition manuelle. Ils utilisent des balles d'un calibre plus faible mais beaucoup plus rapides pour une meilleure portée et sont souvent dotés d'une lunette pour assurer une visée optimale. Certains fusils pour très gros gibier (comme les éléphants) peuvent être chambrés pour de très gros calibres.
  • Fusil à platines : c’est une arme qui porte sur des plaques de métal amovibles et planes son propre mécanisme de percussion. À chaque canon correspond un mécanisme et un seul, totalement indépendant de l’autre. Pour des raisons pratiques, ces plaques, que l’on appelle corps de platine, sont placées sur les côtés du fusil puis de la bascule. Désormais toutes les pièces nécessaires à la percussion sont positionnées sur un seul et même côté du corps de platine, ce qui n’était pas le cas autrefois avec les platines à la Miquelet, à la Chenapan ou à silex, qui il est vrai, possédaient un chien extérieur.

  Les armes civiles

Les armes possédées par des civils répondent à des usages différents au cours de l'histoire. Par le passé tout le monde était plus ou moins armé car les outils servaient tout aussi bien à travailler qu'à faire face aux brigands. La diminution de l'insécurité et l'amélioration de la police, légitime détentrice du monopole de la puissance physique (cf. Max Weber), tend selon certains à rendre les armes de plus en plus inappropriées chez les civils. La nette séparation entre lieu de travail et vie privée ainsi que le développement technologique réduisent d'autant la disponibilité d'armes potentielles dans la vie quotidienne.

Destinées à agresser son prochain, à se défendre de ces agressions ou à faire régner l'ordre public, les armes civiles répondent à des critères de discrétion, de dissuasion et de relative innocuité.

  Les armes de cérémonie et d'apparat

  • Kriss, arme blanche typique d'Indonésie ou de Malaisie. Cette arme connaît également des utilisations répondant mieux à sa nature.
  • Kirpan, arme blanche utilisée en tant qu'accessoire religieux, que tout Sikh doit porter. Il s'agit en théorie d'un sabre et en pratique souvent d'un poignard.

  Les armes anciennes

  Le fléau agricole occidental était à l'occasion utilisé comme une arme

De nombreux outils ont été utilisés comme armes au cours de l'histoire humaine, certains le sont encore. Certains de ces outils ont été modifiés pour un usage exclusivement militaire. La plupart des outils cités ci-dessous ont une version dite « d'armes » :

  • couteau : il a longtemps été un objet usuel que chacun portait sur lui. Au Japon, le tantō était considéré comme une arme
  • fléaux : destinés à battre les céréales, les fléaux occidentaux étaient constitués d'une hampe longue reliée par une corde ou une chaîne à une partie mobile permettant de battre la récolte. En Asie, le fléau est composé de deux ou trois parties de longueur identique, pour travailler accroupi, et perdure aujourd'hui sous le nom de nunchaku (2 branches, Japon) ou san-jie-gun (3 branches, Chine)
  • bâton : destiné à la marche, à porter des charges, à faire avancer le bétail, le bâton est sans doute l'arme la plus universelle, car facile à fabriquer en tout lieu à partir de bois vert, coupé grâce à un couteau. Par ailleurs, il est nommé en Chine l'"ancêtre des armes"
  • faux et faucilles, fourche… : bon nombre d'outils agricoles étaient employés comme arme. Ces armes sont appelées arme d'hast
  • hache
  • la canne (cf. canne de combat)
  Le tonfa était un simple manche
  • tonfa : il s'agit d'une arme asiatique constituée d'une pièce de bois pourvue d'une poignée perpendiculaire. À l'origine, il s'agissait d'un outil destiné à faire tourner une meule
  • sai : à l'origine une pince à fruits agricole, cette arme japonaise en forme de Ψ s'utilisait par paire. Elle consiste en un grand poignard équipé d'une garde évasée et dont la lame est remplacée par une pièce métallique non tranchante

  Les armes non létales

Articles détaillés : Arme non létale et Maintien de l'ordre.

  Les armes de contact

  • Bon nombre d'objets de la vie courante sont susceptibles de servir d'arme : couteau, cutter, tournevis : faciles à obtenir et à camoufler, ce type d'armes est potentiellement très dangereux
  Un poing américain
  • Ceste : pièce de métal enrobant la main destinée à accroître l'efficacité d'un coup de poing. De plus, il protège les phalanges de son utilisateur, qui peut donc donner plus de coups sans blessure au poing (sa version contemporaine est appelée "coup-de-poing américain" ou de façon abrégée poing américain).
  • matraque : arme contondante, parfois télescopique pour en faciliter le transport discret, peut contenir un dispositif électrique ou du gaz paralysant. Les forces de l'ordre utilisent également le tonfa, une matraque pourvue d'une poignée perpendiculaire au niveau de la garde. On trouve également des matraques souples qui augmentent la force de frappe par leur léger mouvement de fléau
  • Lacet étrangleur, Garrot : Utilisées depuis toujours ces armes sont toujours en service dans certains commandos. Leur usage fut offensif (arme favorite des Sultans pour faire exécuter leurs opposants) mais aussi "institutionnelles" au service des bourreaux pour exécuter les condamnés à mort par exemple dans la Rome Antique (Vercingétorix)

  Les armes à feu

Plus souvent utilisées par les forces de l'ordre ou éventuellement pour la défense du domicile, les armes à feu sont inégalement répandues dans le monde. Certains pays en limitent considérablement la détention. Le port de l'arme est souvent sévèrement limité. En France, contrairement à certaines idées reçues, seules les forces de l'ordre et quelques catégories de prestataires de sécurité (comme les convoyeurs) sont autorisés à porter une arme apparente. On trouve pour l'essentiel :

  • Les armes de poing : en France la législation découle de l'origine des munitions. Toute arme chambrant une munition de guerre est considérée à part. Il en découle une particularité : les armes de poing de 9 mm Parabellum, munition utilisée par l'armée, sont considérées comme arme de guerre et donc plus contrôlées que des armes plus puissantes comme par exemple celles tirant des munitions de .357 Magnum.
  • les fusils « tactiques », qui sont des fusils de chasse à âme lisse, compacte et doté d'un magasin plus grand.
Article détaillé : Armes à feu.

  Les armes de guerre

  Les armes de contact

  Un sabre « Briquet » d'infanterie française

Les principales armes pendant l'Antiquité et au Moyen âge, les armes de contact ont de multiples formes, destinées à des troupes de nature variée : infanterie plus ou moins bien équipée, soldats d'élites, cavalerie, défense de place forte.

L'épée ou le sabre sont des armes purement guerrières et qui par conséquent ont été dans de nombreuses cultures le symbole des guerriers, ainsi la noblesse en Europe, les Samourais au Japon. La lance constituait sans doute l'arme la plus répandue chez les simples soldats.

Article détaillé : armement médiéval.

L'introduction progressive des armes à feu rendant les protections inopérantes, les armes de contact se sont également allégées. L'arme de contact s'est finalement limitée à la baïonnette, une lame ou une pointe fixée au canon du fusil et servant à la mêlée finale après les échanges de tirs. Avec l'amélioration de la cadence de tir des armes à feu, la baïonnette a perdu de son intérêt bien que les fusils d'assaut modernes puissent toujours être équipés d'un couteau à leur canon.

L'arme de mêlée (en) est en en usage jusqu'à la Première Guerre mondiale (la baïonnette Rosalie, les poignards de tranchée, les bêches à lame affutée et autres masses d'armes improvisées par les Arditi italiens et au cours des raids dans les tranchées (en)).

  Les armes de jet

Très tôt les armées ont cherché à frapper l'adversaire à distance en utilisant des armes de jet. Les projectiles sont propulsés à la main ou avec un lanceur. Les lances, les frondes, les arcs ont été utilisés dès l'antiquité. On doit également citer l'arbalète, lente et puissante utilisée pour les sièges en Europe, légère et à répétition chez les Chinois. Les seules armes assimilables à des armes de jet présentes dans les arsenaux actuels sont les grenades à main.

  Les armes à feu individuelles

Pistolet, revolver, arquebuse, fusil, fusil à pompe, pistolet mitrailleur, carabine, fusil d'assaut, mitrailleuse, tromblon (arme), sont les principales armes à feu utilisées par les armées.

  • Le revolver, première arme à feu à répétition a clairement signé la fin du règne des armes blanches. D'une conception simple, les munitions sont contenues dans un barillet. Une publicité en faisait l'apologie en ces termes : Dieu a fait des hommes forts et des hommes faibles, Samuel Colt les a rendus égaux. ;
  • Le pistolet automatique remplace efficacement le revolver. Son système d'alimentation par chargeur lui offre une cadence de tir nettement supérieure, une capacité accrue et un encombrement inférieur. C'est une arme plutôt orientée vers la défense individuelle, qui est généralement réservée aux officiers qui ont peu à se servir de leur arme ;
  • Le pistolet mitrailleur, entre le pistolet automatique et le fusil mitrailleur est une arme individuelle, très efficace à très courte portée (5 m à 50 m) qui utilise des munitions d'armes de poing. Le système d'alimentation en munition se fait par chargeur. La faible puissance des projectiles a initialement permis de développer des armes légères automatiques à des fins militaires. Avec l'apparition des fusils d'assaut, le pistolet mitrailleur est tombé en désuétude dans les armées mais son usage s'est répandu dans la police, la lutte anti-terroriste et la protection rapprochée où leur puissance de feu et leur compacité sont particulièrement efficaces. On peut considérer que les pistolets mitrailleurs opèrent une sorte de retour dans le domaine militaire avec l'émergence des Personal Defense Weapons (PDW) destinées à permettre au personnel tel l'équipage de véhicules, les artilleurs et les officiers de se défendre efficacement contre des agresseurs équipés de protections individuelles (de plus en plus répandues) sans pour autant s'encombrer d'un lourd fusil d'assaut
  Lee-Enfield no 4 Mk.1, fusil britannique utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale
  • Le fusil est la principale arme à feu militaire, il s'est particulièrement amélioré dans le courant du XIXe siècle, en cadence, portée et puissance. Cela n'a pas empêché les généraux de l'époque d'organiser des massacres en faisant la guerre en ligne à la mode du siècle précédent, boudant les carabines à répétition d'une portée moindre mais présentant pourtant une cadence sans équivalent, au titre qu'une arme de ce type rendrait le combat au corps-à-corps inutile et qu'en conséquences les armées deviendraient pleutres. Le fusil devenu fusil d'assaut, fonctionnant en mode semi-automatique ou automatique est de moins en moins l'arme principale d'un conflit militaire. Les armes lourdes, les moyens de communications avancés avec l'artillerie ou l'aviation rendent le fusil moins important. Il reste toutefois une arme individuelle nécessaire, ne serait-ce que pour assurer la prédominance des troupes dans l'environnement hostile et souvent de non-droit qu'est celui de la guerre
  • Les grenades à fusil sont des projectiles explosifs. Certaines sont tirées au moyen d'un fusil tandis que les autres le sont par des armes spécifiques. Les grenades, généralement employées contre l'infanterie ou contre les véhicules légers, peuvent être tirées à plusieurs centaines de mètres selon une trajectoire courbe. Les grenades à fusil ont tendance à céder le pas aux grenades de 40 mm, plus précises. Ce second type de grenade existe en deux modèles, les grenades à faible vélocité tirées depuis des armes individuelles et les grenades à haute vélocité tirées depuis des armes spécifiques. Ces lance-grenades lourds développées pendant la guerre du Viêt Nam sont capables d'un tir automatique et étaient montés initialement sur des hélicoptères puis sur des bateaux de patrouille et des véhicules terrestres


  Les armes lourdes

  • La mitrailleuse est apparue au XIXe siècle sous la forme de la fameuse Gatling pourvue de plusieurs canons rotatifs. Tout d'abord considérée comme une pièce d'artillerie, elle accompagne l'infanterie dans ses déplacements au cours de la Seconde Guerre mondiale. La mitrailleuse permet un tir nourri à longue et à courte portée. Il existe deux types de mitrailleuses ayant cet usage : les mitrailleuses légères et fusil-mitrailleurs (calibre inférieur à 7,62 mm) et les mitrailleuses lourdes (12,7 mm pour l'OTAN). Cette dernière est généralement pourvue de 2 canons interchangeables, l'un pour tirer pendant que l'autre refroidit. La mitrailleuse est également montée sur des véhicules ; par convention est appelé mitrailleuse un calibre inférieur à 20 mm tandis que les canons emploient un calibre supérieur ou égal à 20 mm.
  • Le lance-flamme est une arme incendiaire apparue au cours de la Première Guerre mondiale. Portée par un soldat ou montée sur un véhicule, c'est une arme particulièrement cruelle utilisée à courte portée contre des fortifications, des tunnels ou des zones herbeuses dans lesquelles des soldats ennemis sont susceptibles de se cacher. Le lance-flamme est désormais interdit par les conventions en vigueur, ce qui a sans doute contribué à motiver l'armée française à mettre en œuvre des unités de débroussaillage performantes. Les armes incendiaires se présentent en tout état de cause de plus en plus comme des munitions spécifiques : grenades, roquettes, bombes, obus… qui permettent un tir à distance. (voir aussi Feu grégeois et Napalm).
  • Le mortier est une pièce d'artillerie dont le calibre varie entre 45 mm et 81 mm pour les armes portables et atteint 160 mm pour les armes plus lourdes. Il fonctionne selon le principe du tir indirect, les projectiles sont tirés vers le ciel et retombent verticalement sur leur cible ce qui permet de bombarder une cible par-dessus un obstacle.
  • Le canon est l'arme lourde par excellence. Il fut longtemps chargé laborieusement par la gueule et tirait alors à assez courte distance des boulets inertes destinés à ébranler les murs ou portes des forteresses ou les coques et les superstructures des navires. On chauffait parfois ces boulets dans un foyer pour les rendre incendiaires (tirer à boulets rouges) ou on les réunissait par paires au moyen d'une chaîne voire d'une barre (boulets ramés) pour démâter les navires ennemis ou faucher les occupants d'un pont. Ils ont très fortement évolué durant les deux derniers siècles, tirant désormais des obus de différentes natures : explosifs, perforants, incendiaires, chimiques, toujours plus loin et toujours plus vite. On les classe principalement par leur calibres :
    • En 20 mm / 30 mm, ils équipent depuis bien longtemps les avions où ils remplacent les mitrailleuses pour les attaques de troupes au sol ou la destruction d'objectifs faiblement blindés ;
    • 30 mm / 40 mm : canon antiaérien montés sur véhicule automobile ou tractés ;
    • Sur les chars de combats le calibre va de 50 mm à 125 mm (canon d'attaque) et l'âme est, depuis le début des années 1960, lisse sur la plupart des modèles ;
    • Les canons automoteurs ou tractés voient leur calibre évoluer de 75 mm à 203 mm (artillerie) ;
    • Sur les gros croiseurs de marine, des canons dont le calibre atteignit 500 mm ont été montés, ils sont désormais désuets car progressivement remplacés par des batteries de missiles.
  Le Tomahawk est un missile de croisière capable de suivre le terrain pour frapper un bâtiment jusqu'à 2 500 km
  • Les missiles, des projectiles autopropulsés et guidés ayant pour mission de transporter une charge militaire sur un objectif en vue de sa destruction :
    • Les missiles balistiques ont été mis au point pendant la Seconde Guerre mondiale et n'ont cessé d'être perfectionnés. Ils peuvent même être tirés des sous-marins en plongée. D'autres types de missiles de plus courte portée, guidés par des systèmes toujours plus performants équipent désormais tout engin capable de les véhiculer ;
    • Les missiles de croisière (parfois encore appelés bombes volantes) sont la dernière évolution de ces engins. Ce sont des sortes d'avions à réaction autonomes, leur ancêtre est le V1. Ils sont pilotés par un ordinateur, volent à très basse altitude en suivant le relief, peuvent être guidés par satellite, ont une portée de plusieurs centaines de kilomètres et sont surtout d'une précision remarquable, de l'ordre de quelques mètres.
  • Les roquettes antichar à charge creuse, propulsées par un petit moteur fusée, ont commencé à se répandre durant la Seconde Guerre mondiale, remplaçant de lourds fusils tirant des balles perforantes jusqu'alors utilisées. Le lance-roquettes est constitué d'un tube ouvert aux deux bouts, avec un système de visée et de mise à feu.

  Armes de défense passive

  • La mine est un équipement camouflé dans l'environnement se déclenchant au passage d'une cible potentielle. Les mines sont conçues soit contre des véhicules (terrestres ou marins), soit contre les personnes. La seconde catégorie est la plus répandue et cause de cruels dommages dans les populations civiles bien après la fin des hostilités.

mine sous-marine : une charge explosive destinée à exploser par contact avec la coque d'un navire, ou par proximité avec la masse métallique du navire (mines magnétiques)

mine anti-personnel : La mine antipersonnel contient une charge explosive destinée non pas à tuer mais à mutiler et blesser gravement, un soldat mort réclame en effet beaucoup moins de soins et d'attentions qu'un soldat paralysé. Dispersables par milliers depuis un avion, ces mines sont infiniment plus faciles à poser qu'à retirer. C'est pour cette raison que de nombreuses voix s'élèvent pour en interdire l'utilisation. On distingue plusieurs types de mines anti-personnel : > les mines enterrées peuvent être explosives, bondissantes (une première charge projette la charge principale en hauteur avant son explosion, augmentant la surface "traitée" par la mine). Les "DREB" (défenses rapprochées de l'engin blindé) sont des mines de défense rapprochées, utilisées par les équipages de blindés pour se dés-encercler contre de l'infanterie > les mines à effet dirigés MAPED (mine anti-personnel a effet dirigé) dont la fameuse "claymore" utilisée pendant la guerre de Corée. Des billes de métal (ou plastique, rendant les éclats indétectables aux rayons X chez un sujet touché) sont collées sur un explosif, et dirigées vers la zone à neutraliser. La mine peut être placée au sol ou en hauteur. La rupture d'un fil de piégeage ou l'action par télécommande déclenche la mise à feu.

Mines anti-chars : La mine anti-char a pour but de neutraliser un véhicule (blindé ou non) par action de souffle, ou perforation. Les déclencheurs peuvent être à pression (comme les mines anti-personnel mais réglés pour des masses de déclenchement supérieures de façon à ce qu'un soldat ne la fasse pas réagir), à contact (tige de déclenchement sortant du sol), à rupture de fil

  Les blindés

Article détaillé : Char de combat.
  Le Sherman fut le principal char d'assaut américain de la Seconde Guerre mondiale, ci contre, à Bayeux

Utilisés pour la première fois par les Alliés pendant la Première Guerre mondiale comme arme de soutien de l'infanterie, les blindés ont connu un développement considérable pendant la Seconde Guerre mondiale tant technologique que doctrinal. Outre le char d'assaut, de nombreux autres blindés de transport de troupe, d'artillerie mobile ou défense anti-aérienne ont été développés : Liste des véhicules blindés.

Après guerre, les blindés ont évolué, plus mobiles, plus solides, pourvus d'un armement plus puissant et de systèmes de visée de plus en plus sophistiqués. Une limite de poids reste pourtant infranchissable, notamment pour permettre aux chars d'assaut de traverser les ponts sans qu'ils cèdent sous leur poids. Les armes destinées à les contrer se sont également multipliées, missiles guidés portables ou embarqués sur des véhicules roulants, des avions ou des hélicoptères, bombes à sous-munitions spécifiques.

Les blindés restent malgré tout incontournables sur le champ de bataille pour la protection qu'ils offrent contre les armes légères associées à une importante puissance de feu et une bonne mobilité.

  L'aviation

Introduite au cours de la Première Guerre mondiale et uniquement pour la reconnaissance, les premiers combats se sont faits par l'échange de tir de pistolet et de fusil. Rapidement, des mitrailleuses ont été montées à bord, soit servies par un mitrailleur à l'arrière, soit montées dans l'axe de l'avion.

Au commencement de la Seconde Guerre mondiale, l'aviation a vu ses rôles se multiplier : logistique, parachutage de matériel et de troupes, reconnaissance, appui aérien sur le champ de bataille, bombardement stratégique des infrastructures ennemies et chasse. Des progrès considérables ont été accomplis en quelques années. L'aviation a permis de porter le conflit en dehors des champs de bataille directement derrière la ligne de front. Elle a également permis de s'attaquer aux populations civiles avec l'objectif de briser son moral. L'utilisation à deux reprises de l'arme atomique par les États-Unis à la fin de la guerre, a considérablement renforcé le rôle stratégique de l'aviation.

La maîtrise de l'air est devenu une condition absolument nécessaire à la victoire. L'aviation militaire s'est développée après guerre en suivant une débauche de technologie. Le moteur à réaction a offert une puissance considérable permettant aux appareils d'emporter plus d'armes et de pouvoir voler au-dessus de la vitesse du son. Des radars embarqués permettent de repérer les cibles en l'air ou au sol et d'assurer une navigation sûre au plus près du sol, de la parabole orientable dans le nez de l'appareil à l'antenne à balayage électronique. L'armement s'est vu renforcé par des missiles guidés par infrarouge ou par radar sans que le canon disparaisse pour autant, de nombreuses munitions d'attaque au sol ont également été développées, guidées et autonomes pour assurer un maximum de sécurité aux bombardiers. Dans le même mouvement les armes anti aériennes se sont enrichies, canon à pointage radar, importants missiles sol air de haute altitude et de longue portée ou missiles à courte portée rapides et manœuvrants montés sur des véhicules ou portables par l'infanterie.

Les appareils modernes sont particulièrement instables pour leur offrir la meilleure maniabilité, seule l'aide de l'informatique permet de les piloter sans risque. L'hélicoptère prend également une place de plus en plus importante depuis les années 1960. Destinés à déplacer des troupes ou les appuyer au sol et également à combattre les chars d'assaut, il permet une mobilité inconnue jusqu'alors.

Voir: Liste des avions militaires ou avion militaire, ainsi que Drone.

  La marine

La marine est l'une des plus anciennes armes. Elle prend un essor tout particulier au tournant du XVIe siècle avec le développement des explorations, de la colonisation et du commerce maritime à grande distance. La marine permettait d'acheminer des troupes pour le contrôle des colonies et de protéger les routes commerciales maritimes aboutissant et partant d'Europe. L'Angleterre, première puissance économique était également la première puissance maritime.

Les navires en bois, propulsés à la voile étaient équipés de lourds canons en fonte à chargement par la gueule qui allaient à la bataille en longues lignes qui s'échangeaient des bordées de boulets. Le combat pouvait le cas échéant continuer à l'arme blanche et à l'arme à feu de poing après un abordage.

Les choses évoluèrent au cours du XIXe siècle, les canons se firent plus précis et la propulsion à vapeur commença à faire son apparition. Les premiers cuirassés, navires en acier à propulsion mécanique destinés à éperonner les navires conventionnels apparurent au cours de la guerre de Sécession.

  Le Bayard en 1880

Au début du XXe siècle les cuirassés avaient encore leur éperon et s'étaient également équipés de tourelles d'artillerie et d'un blindage de plus en plus résistant. Parallèlement les premiers torpilleurs firent leur apparition. Les premiers sous-marins furent également mis en service à cette époque, même s'ils étaient surtout utilisés pour tendre des embuscades aux convois qu'ils attaquaient au canon après avoir fait surface.

Au commencement de la Seconde Guerre mondiale, les navires de guerre étaient d'imposants bâtiments équipés des plus grosses pièces d'artillerie existantes (jusqu'à 600 mm) destinés à combattre des bateaux équivalents ou à appuyer des troupes combattant près de la côte. L'Allemagne fit des ravages dans les convois de ravitaillement traversant l'Atlantique nord avec ses sous-marins dotés d'un nombre d'équipements de détection croissants. Il fallut des navires légers et rapides équipés de sonar et de grenades sous-marines pour en venir à bout.

Ce sont les Japonais et leur utilisation de l'aviation embarquée qui sonna le glas des énormes cuirassés sur-armés. L'attaque surprise de Pearl Harbor et l'utilisation intensive de l'aviation contre les navires fut un succès doctrinal qui changea définitivement le visage de la marine de guerre.

Les navires à propulsion nucléaires font leur apparition au cours de la guerre froide. Si l'emploi de la propulsion nucléaire permet la construction de porte-avions colossaux, c'est surtout son utilisation dans les sous-marins qui changea considérablement la donne. Ceux-ci n'ont plus besoin de naviguer près ou en surface pour recharger leur batteries. On compte désormais les sous-marins d'attaque, destinés à attaquer les autres sous-marins, les bâtiments de surface, et les sous-marins stratégiques lanceurs d'engins destinés à porter en toute discrétion des missiles dotés d'ogives nucléaires, dont la portée permet, presque, de les lancer de n'importe où. L'enjeu de la marine n'est plus seulement la sécurité des communications marines, mais également de faire face à une menace stratégique impliquant des armes de destruction massive.

Les bâtiments de surface ont également évolué, bardés d'équipements de détection et d'attaque destinés à faire face à des menaces venant de l'air, de la mer et, du dessous de la mer. Ils doivent autant que possible détecter leurs cibles en restant eux-mêmes le plus discret possibles. Les aéronefs, hélicoptères et avions jouent à ce titre un rôle fondamental. Les distances d'engagement se sont également allongées. Les navires de surface tout comme les sous-marins ne tirent plus que des missiles (mer/mer, mer/air, mer/terre) et, missile de croisière et, ont perdu leurs lourdes batteries d'artillerie.

  Les armes de destruction massive ou non conventionnelles

  Exemple d'arme de destruction massive : Un missile intercontinental Topol-M monté sur un MAZ-7917. Le missile pèse plus de 47 tonnes pour une portée de 11 000 km. Plusieurs charges nucléaires peuvent être contenues sur le même missile.
Article connexe : armes non conventionnelles.

Il s'agit d'armes que l'on ne tire pas sur un objectif bien déterminé, mais qui agissent sur une zone « très étendue » (supérieure au kilomètre de rayon), avec des effets très importants sur les bâtiments, les matériels et les personnes. Le plus souvent des armes NBC, c’est-à-dire qui sont soit nucléaire, biologique ou chimique.

  Règlementation relative aux armes

Article détaillé : Contrôle des armes à feu.

  Union européenne

Un code de conduite de l'Union européenne en matière d'armement, juridiquement contraignant, a été adopté le 10 décembre 2008 par le Conseil des ministres européens des affaires européennes. Il remplace le code de conduite volontaire de 1998[2]. Huit critères doivent être respectés, dont le respect des droits de l'homme et du droit humanitaire international dans le pays de destination finale.

  Belgique

Selon la loi belge, profondément modifiée en 2006 et 2007, les armes se classent selon les catégorisations suivantes [3]:

  • Armes en vente libre :
    • les armes blanches en général
    • les armes non à feu et les armes factices ou rendues définitivement inaptes au tir ainsi que les armes à feu d'intérêt historique, folklorique ou décoratif
    • les armes à feu conçues à des fins spéciales telles qu'alarme, signalisation, sauvetage, abattage,...
  • Armes prohibées
    • Diverses armes blanches telles que couteaux à cran d’arrêt et à lame jaillissante, couteaux papillon, couteaux à lancer, étoiles à lancer (dénommées aussi shuriken), des armes blanches qui ont l’apparence d’un autre objet (par exemple un couteau caché dans une ceinture ou un stylo, une canne à épée)
    • Armes diverses telles que coups-de-poing américains, massues et matraques, armes à électrochoc, aérosols d’« autodéfense »
    • Armes conçues exclusivement à usage militaire, auxquelles appartiennent également les armes à feu automatiques, cannes-fusils, armes à feu modifiées afin de pouvoir les cacher, armes à feu cachées dans un autre objet ou armes à feu qui ne correspondent plus à leurs caractéristiques définies dans l’autorisation (par exemple un fusil à canon scié)

Sont aussi prohibés les silencieux (montés sur une arme à feu ou non), et autres pièces ou accessoires rendant à une arme à feu un caractère prohibé ainsi que certaines munitions.

  • Armes soumises à autorisation :
    • Toutes les autres armes à feu
    • Toute arme classée dans cette catégorie par la règlementation

L'autorisation de détention (cas général, dénommé "modèle 4") est valable à vie, mais l'autorité compétente se charge de vérifier, tous les 5 ans, que les motifs et conditions nécessaires à la détention sont toujours d'application. Elle peut alors décider de suspendre ou supprimer les autorisations de détention.

La loi organise également un système d'autorisation automatique (avec enregistrement, "modèle 9") pour les détenteurs de permis de chasse pour les armes à feu longues conçues pour la chasse, ainsi que pour les titulaires d'une licence de tireur sportif pouvant détenir des armes à feu conçues pour le tir sportif: armes longues à répétition jusqu'au calibre 8 mm et pistolet semi-automatique de calibre .22lr.

Pour le surplus, les conditions d'autorisation sont des conditions de moralité (pas de condamnation), démontrer au cours d'une épreuve sa connaissance de la règlementation et de l'arme et justifier d'un motif légitime pour l'acquisition de l'arme concernée. Ces motifs légitimes sont :

  • la chasse et des activités de gestion de la faune
  • le tir sportif et récréatif
  • l'exercice d'une profession présentant des risques particuliers
  • la défense personnelle (si risque objectif et important)
  • la collection d'armes historiques
  • la participation à des activités historiques, folkloriques, culturelles ou scientifiques

La détention d'une arme sans munitions est soumise à la même autorisation, à des conditions légèrement adaptées (pas d'épreuve de connaissance de l'arme).

En soumettant toute détention d'arme à autorisation, la loi a eu pour conséquence, dans une certaine désorganisation, de pousser des détenteurs auparavant réguliers d'armes en détention libre à faire abandon de ces armes aux mains de la police.

En effet, avant juin 2006, la loi belge connaissait les armes de chasse et de sport qui étaient en détention libre (quoique le commerce en était règlementé et que toute vente d'arme devait faire l'objet d'une déclaration administrative). Le texte de la loi actuelle provient d'un projet qui avait été présenté par le ministre de la justice Marc Verwilghen en 2002 et rejeté. Toutefois, le texte en a été repris en 2006 et proposé au Parlement par la ministre de la justice de l'époque, Laurette Onkelinx, à la suite d'un fait divers tragique au cours duquel un jeune homme mû par des pensées racistes et xénophobes avait tiré sur des passants avec une arme de chasse achetée dans une armurerie quelques minutes auparavant [4], et le texte a été voté dans l'urgence.

La loi a été à la fois louée et vilipendée [5], et pourrait encore être modifiée [6]. Certaines de ses dispositions ont été annulées en décembre 2007 par la Cour constitutionnelle, accordant partiellement la « clause du grand-père » à ceux qui détenaient une arme régulièrement : ceux-ci pourront demander une autorisation de détention d'arme sans munitions qui devra leur être accordée s'ils sont dans les conditions de base (moralité, ...) [7].

  Brésil

Second pays le plus touché parmi les homicides (36 000 en 2004, soit 100 décès par jour), le Brésil a lancé un référendum sur l'interdiction de vente des armes à feu. Le 23 octobre 2005, il a été rejeté par 64 % des votants, la population craignant que l'État ne puisse mettre un terme à la circulation illégale des armes, tout en empêchant leur achat légal.

  Finlande

L'âge minimal pour détenir légalement une arme à feu à titre sportif ou de chasse en Finlande est fixé à 15 ans. La Finlande est un des pays européens où la législation sur les armes reste la moins sévère, contrairement à la France où la régulation est très stricte[8],[9]. On estime que 56 % de la population finlandaise détient une arme[8],[9].

  France

Les premières mesures de restriction au port d’armes remontent au milieu du XIIIe siècle[10].

Aujourd'hui, il est impossible d'acheter une arme à feu sans appartenir à un club de tir ou sans être titulaire d'un permis de chasse[11], sauf s'il s'agit d'une arme de 8e catégorie à poudre noire à rechargement par la bouche, qui reste en vente libre aux plus de 18 ans. Le port d'arme de guerre ou de défense est strictement réservé aux militaires, policiers, douaniers, voire agents de surveillance. Très exceptionnellement, une personne menacée peut être autorisée par la préfecture à porter une arme de poing[12].

L'achat, la détention, le transport et l'usage des armes, de leurs munitions et composants est soumis à une stricte réglementation en France où on distingue huit catégories :

  • 1re catégorie : armes de poing semi-automatique dont le calibre est supérieur à 7,65 mm, tous les types de fusils semi-automatiques ou à répétition conçus pour un usage militaire. Les armes automatiques sont rangées dans cette catégorie mais elles ne sont pas disponibles à la vente pour les citoyens ordinaires
  • 2e catégorie : chars de combat, avions et autres équipements militaires lourds
  • 3e catégorie : équipement de protection contre les armes chimiques (dont les masques à gaz)
  • 4e catégorie : les armes de poing qui ne sont pas déjà dans la 1re catégorie (certains revolvers et certains pistolets), toute une gamme d'armes longues en fonction de certains critères fixés par la loi (longueur, nombre de cartouches contenues, etc.), depuis le décret de 1998, les armes de poing à un coup en .22 Long Rifle sont incluses dans cette catégorie de même que les fusils à pompe à canon lisse et les carabines semi-automatiques en .22 Long Rifle
  • 5e catégorie : armes longues qui ne relèvent pas de la quatrième catégorie, comme les fusils de chasse à canon lisse ou les fusils de chasse à canon rayé
  • 6e catégorie : couteaux, gaz lacrymogène, matraques et autres armes blanches, ainsi qu'armes par destination
  • 7e catégorie : armes à air comprimé dont l'énergie déployée est supérieure à 10 joules (soumises à déclaration préfectorale et titulaire d'une licence de tir sportif) ou inférieure à 10 joules (détention et acquisition libre sans déclaration), toutes les armes à percussion annulaire (.22 LR) sauf celles qui figurent déjà dans la quatrième catégorie, armes d'alarme et de starter.
  • 8e catégorie : antiquités, armes neutralisées et répliques à poudre noire

En particulier :

1re catégorie
La 1re catégorie désigne les armes de guerre, c'est-à-dire :
  • les armes automatiques de tous calibres ;
  • les armes employant des munitions de première catégorie
  • partie de ces armes
  • et les engins spécifiquement militaires
Leur détention est soumise à une autorisation préfectorale et doit figurer dans les registres des armes de 1re et 4e catégorie. Sans permis de port d'arme valide leur port est interdit donc elles doivent obligatoirement être rendues inopérantes pour être transportées. Les armes tirant en rafales sont interdites à la détention.
4e catégorie
La 4e catégorie désigne les armes dites de défense :
  • armes de poing, sauf celles classées en 1re, 7e ou 8e catégorie
  • armes convertibles en armes de poing, carabines à barillet
  • pistolet à impulsion électrique (de type Taser)
  • armes d'épaule :
    • fusils à canon lisse mesurant moins de 80 cm ou dont la longueur du canon est inférieure à 45 cm
    • lisse à répétition ou semi-automatique dont la longueur du canon est inférieure à 60 cm
  • fusils à réarmement par devant coulissant, plus connus sous le nom de fusils à pompe. (Le terme fusil désigne uniquement les armes longues ayant un canon à âme lisse. De ce fait, certains fusils à pompe ayant un canon rayé deviennent des carabines à pompe et sont classés en 5e catégorie).
  • armes semi-automatiques pouvant contenir plus de 3 cartouches, ou dont le chargeur est amovible, ou qui sont facilement transformables à cet effet
  • à répétition pouvant contenir plus de 10 cartouches
  • armes ayant l'apparence d'une arme automatique de guerre
  • armes dissimulées sous la forme d'un autre objet (cannes-fusils, etc.)
  • éléments de ces armes (sauf ceux qui sont aussi classés en 5e ou 7e catégorie)
  • armes à air ou à gaz classées par arrêté
  • armes tirant des projectiles non métalliques (sauf classement spécial par arrêté en 7e catégorie) ;
  • munitions de ces armes (sauf si elles sont explicitement classées en 5e catégorie)
  • certaines lunettes de vision nocturne
  • chargeurs de ces armes

Leur détention est soumise à une autorisation préfectorale et doit figurer dans les registres des armes de 1re et 4e catégorie. Sans permis de port d'arme valide leur port est interdit donc elles doivent obligatoirement être rendues inopérantes pour être transportées.

Pour avoir le droit de détenir une arme de 1re ou de 4e catégorie, il faut:

  • Être licencié à la Fédération française de tir depuis plus de six mois
  • Avoir effectué trois tirs contrôlés minimum espacés de deux mois minimum et inscrits dans le carnet de tir personnel
  • Recevoir un avis favorable de la ligue régionale de tir
  • Justifier de la possession d'un coffre fort
  • Subir une enquête de bonne moralité de la part de la Police ou de la Gendarmerie du lieu de domicile
  • Ne pas être connu des services sociaux (DDASS)

  RFA

  Interdiction du port d'arme dans le secteur américain sur le Glienicker Brücke, 1985

En RFA le port d'arme était interdit en dehors du service.

  Suisse

En Suisse, Le Conseil des États a adopté en janvier 2006 à l’unanimité de ses 30 voix la révision de la loi sur les armes qui vise au marquage des armes à feu par leurs fabricants, de l'obligation d'un permis d'acquisition pour le commerce entre particuliers ou en cas d'héritage ainsi que de l'interdiction de posséder des armes à feu en rafale ou des grenades. Par contre les sénateurs ont refusé de relever l'âge minimum pour posséder un permis d'acquisition de 18 à 21 ans et d'élargir la portée de l'obligation de marquage aux détenteurs d'armes. L'idée d’un registre national des armes à feu a été rejetée.

  Notes

  1. Sébastien Nadot, Rompez les lances ! Chevaliers et tournois au Moyen Age, editions autrement, Paris, 2010.
  2. Un code de bonne conduire pour les ventes d'armes, Le Monde, 12 décembre 2008.
  3. Voir Site du ministère de la Justice
  4. Voir Cet article
  5. Voir l'analyse du GRIP (Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité) et celle de l'UNACT (Union nationale de l'armurerie, de la chasse et du tir)
  6. Voir cet article
  7. Voir cet article et l'arrêt de la Cour constitutionnelle. La Cour sanctionne principalement la loi en ce qu’elle ne mentionne pas comme motif légitime de détention d'une arme la conservation de celle-ci dans un patrimoine lorsqu'on est dans le cas de figure d'une demande d'autorisation pour une arme sans munitions, et s'il s'agit d'une arme pour laquelle une autorisation de détention avait déjà été délivrée ou pour laquelle une autorisation de détention n’était pas requise
  8. a et b « La Finlande doit revoir sa législation sur les armes à feu » dans Courrier international du 09-11-2007, [lire en ligne]
  9. a et b Anne-Françoise Hivert, Le tueur des illusions finlandaises, dans Libération du 09-11-2007, [lire en ligne]
  10. Thèse sur le port d’armes en France et la législation royale, Romain Wenz, Ecole des Chartes, 2007
  11. Détention d'armes l'inquiétante dérive, la Dépêche, 21/03/2006
  12. Port et transport d'armes, Service-Public.fr

  Voir aussi

  Articles connexes

  Technique

  Institutions et thèmes

  Bibliographie

  • Contre-Amiral P. Barjot, Maurice Baumont, J.B. Duroselle, Jean Galbert, Colonel Hautcoeur, Frédéric Jenny, Henri le Masson, Camille Rougeron, , Le deuxième conflit mondial, Paris, Editions G.P. Editions G.P., octobre 1947, 615 p. (ISBN Dépôt légal 1947-IV – N° imp. 471- N° édit. 120).
    Tome II Deuxième partie : Science et technique de guerre, par Camille Rougeron, pp. 113 et 226. Imprimé le 31 octobre 1947 sur les presses des maîtres-imprimeurs Draeger Frères à Montrouge, pour les éditions G.P., 80 rue saint-Lazare, Paris
     
  • Sébastien Nadot, Rompez les lances ! Chevaliers et tournois au Moyen Age, Paris, éditions Autrement, 2010.

  Liens externes

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