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boycott (n.m.)
1.(anglicisme)cessation de tout échange matériel ou moral avec une personne, un groupe, un État.
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⇨ definição - Wikipedia
boycott (n.m.)
boycott (n.m.) (anglicisme)
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Ver também
boycott (n.m.)
boycott (v.)
↘ boycottage, boycottage économique, boycotter, boycotteur, embargo ≠ être un habitué, fréquent, fréquenter, sponsor
⇨ Arthur Edwin Boycott • Boycott académique d'Afrique du Sud • Boycott académique d'Israël • Boycott d'Israël • Boycott des bus de Montgomery • Boycott des tramways tunisois • Boycott olympique • Boycott sportif de l'Afrique du Sud • Boycott, désinvestissement et sanctions • Charles Cunningham Boycott • Effet Boycott • Grand Boycott américain
boycott (n. m.) [anglicisme]
grief, objection, protestation[Hyper.]
boycotter[Nominalisation]
Wikipedia
Le boycott ou boycottage est le refus systématique de consommer les produits ou services d'une entreprise ou d'une nation. Il peut aussi s'agir d'un boycott d'élections ou d'événements.
Sommaire |
À l'origine, le boycott est le choix de ne pas acheter des produits dont les conditions de production ne sont pas jugées justes. L'origine du terme vient du nom de Charles Cunningham Boycott (1832-1897), intendant d'un riche propriétaire terrien de l'Irlande de l'ouest (comté de Mayo) durant le XIXe siècle qui traitait mal ses fermiers et subit un blocus de leur part[1]. Le mot boycottage fit son entrée en France en 1881, puis est devenu boycott récemment, comme dans le reste du monde francophone, à cause de la redondance du suffixe.
La faiblesse et la force du boycott reposent sur la communication, domaine où excellent les sociétés (dans la plupart des cas, les boycottés sont des entreprises). Il est parfois reproché au boycott de renforcer le pouvoir du consommateur par rapport au pouvoir du citoyen et donc d'être un outil au final de domination économique ; à cette vision, d'autres répondent que ces pouvoirs ne s'opposent pas mais se complètent.
Le phénomène du boycott augmente du fait de l’évolution des consciences et des nouvelles facilités de communication. Jusqu’ici, on se rassurait en pensant qu’il s’agissait uniquement d’un réflexe anglo-saxon. Mais la consom'action – le fait de vouloir consommer de façon citoyenne et non plus seulement de manière consumériste – ne connaît plus de frontières depuis que l’économie et l’accès à l’information se sont mondialisés. Grâce à l'Internet, des consommateurs sensibilisés à certaines causes peuvent désormais se relier et partager un même mot d’ordre face à la même marque et ceci, d’un bout à l’autre du globe. Cela se vérifie aux États-Unis, où le boycott fait partie de la culture économique mais aussi en Asie, où ce phénomène connaît beaucoup de succès et même en France, où 70 % des consommateurs se disent prêts à participer à des campagnes de boycott.
Le boycott est un mode de protestation assez adapté à quelques tendances de notre société actuelle : individualiste mais solidaire. Le face-à-face Syndicat / Patronat fait place à un face-à-face Consom'acteurs / Multinationales avec la montée en puissance de celles-ci[2]. Les « consom'acteurs » utilisent, en tant que citoyens, leur pouvoir d’achat comme une sorte de droit de vote pour compenser leur impuissance en tant qu’électeurs. Ce vote ne respecte certes pas le principe un homme, une voix, mais n'en constitue pas moins un contre-pouvoir. Les multinationales sont en expansion. Or elles sont, par définition, moins astreintes au contre-pouvoir du politique et des élus d’un pays, donc aussi à celui de leurs électeurs. En l’absence de vote efficace, les citoyens utilisent alors leur seul autre moyen d’exercer un contre-pouvoir : le boycott ou chantage au non-achat[3].
Les syndicats se sont montrés réservés concernant le boycott. Habitués à négocier au niveau de la production, en interne, ils voient en effet en celui-ci à une arme « démagogique » menaçant les ventes et donc les emplois. Par ailleurs, hormis quelques expériences (par exemple FO-consommation), ils préfèrent ne pas s'impliquer dans des conflits d'intérêts entre producteurs et consommateurs, ce qui s'éloigne de leur rôle historique. Le relais est donc pris par les mouvements altermondialistes, qui acceptent le boycott comme moyen idéal de faire pression sur les multinationales. Ce relais d’une culture militante par une autre a été flagrant au moment de l’affaire Danone.
Le boycott est un phénomène que les entreprises doivent prendre en compte pour ne pas être pénalisées par une baisse de demande. Le boycott est d'autant plus efficace que l'entreprise a de grands frais fixes, et qu'une baisse de juste 5% de la demande pourrait par exemple faire baisser son bénéfice de plus de moitié. L'appel au boycott peut donc avoir un énorme impact. Il peut être la goutte d’eau qui va définitivement déstabiliser un marché s’il est déjà en difficulté. Pour le coup, le législateur a déjà mis en place dans certains pays dont la France quelques lois anti-boycott[4].
Le boycott peut à l'occasion fonctionner dans l'autre sens : entreprises refusant d'intervenir chez un particulier, à la suite d'un conflit entre le dit particulier et une des entreprises. Un exemple typique fut dans les années 1970 celui des membres actifs d'associations de locataires dont quelques sociétés gérant les immeubles concernés ne renouvelèrent pas le bail.
Lorsqu'une entreprise est victime d'un boycott statistiquement significatif, il ne lui reste qu'à changer de nom, de logotype, de slogan et à faire une communication sur des "valeurs positives" : écologie, social, développement durable. Cela a un certain prix.
La légalité du boycott en France est ambiguë, en effet il peut constituer une discrimination envers une personne morale s'il réunit les conditions définies aux articles 225-1 et 225-2[7] du code pénal.
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