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brusque
brusqué
brusque (adj.)
1.sans douceur, sans sensibilité; dur, indifférent, glacial.
2.qui s'exprime en peu de mots.
3.peu aimable.
4.sévère, brutal.
brusquer (v. trans.)
1.précipiter qqch dont le cours est normalement plus lent, l'échéance plus lointaine.
2.traiter d'une manière brusque.
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⇨ definição de brusque (Littré)
⇨ definição - Wikipedia
brusque (adj.)
abrupt, ardent, autoritaire, bourru, bref, brutal, cassant, cavalier, cinglant, cru, désagréable, escarpé, fulgurant, grossier, hargneux, heurté, impatient, impétueux, imprévu, inattendu, inopiné, laconique, nerveux, precipité, précipité, prompt, raide, rapide, rébarbatif, rebours, rompu, rude, saccadé, sans-gêne, sec, soudain, soudaine, subit, surprenant, tranchant, vif, violent
brusqué (nominal)
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Ver também
brusque (adj.)
↘ bougonnant, brusquement, brusquerie, d'un air pince-sans-rire, d'un ton hargneux, hargne, hargneusement, laconiquement, laconisme, maussaderie, rondement, sans ménagements, ton bourru
⇨ Chute brusque par dérobement des jambes • Migraine avec aura brusque • Perte d'audition brusque • Surdité brusque • brusque mouvement en avant • dire d'un ton brusque • faire un mouvement brusque en avant • modification brusque de la pression de l'air dans un aéronef, au cours de la montée ou de la descente • mouvement brusque en avant
⇨ Brusque (Aveyron) • Brusque (Santa Catarina) • Brusque Futebol Clube • Nicolas Brusque • Perturbation ionosphérique à début brusque
brusque (adj.)
impoli[Similaire]
brusque (adj.)
soudain, subit[Similaire]
brusque (adj.)
impoli[Similaire]
brusque (adj.)
exprimé en peu de mots (bon, style)[ClasseParExt.]
bref et direct (propos)[Classe]
concis[Similaire]
brusque (adj.)
de mauvaise nature, désagréable[Similaire]
brusque (adj.)
non aimable[Similaire]
brusque (adj.)
soudain, subit[Similaire]
brusquer (v. tr.) [V+comp]
inciter à être plus rapide[Classe]
maltraiter qqn[Classe]
brusquer (v. tr.) [V+comp]
Le Littré (1880)
1. Qui a une rudesse mêlée de promptitude. Homme brusque. Ton brusque. Style brusque.
• Dans vos brusques chagrins je ne puis rien comprendre (MOLIÈRE Misanthrope, I, 1)
• Il a le repart brusque et l'accueil loup-garou (MOLIÈRE Éc. des maris, I, 6)
• On voit des gens brusques, inquiets, qui, bien qu'oisifs et sans aucune affaire qui les appelle ailleurs, vous expédient, pour ainsi dire, en peu de paroles et ne songent qu'à se dégager de vous (LA BRUY. 5)
2. Soudain, que rien ne prépare. Brusque départ. Prenant de brusques résolutions. Une brusque repartie. Une brusque attaque d'apoplexie.
• Quels sentiments contraires Par un brusque passage ont fait dans votre coeur à la sécurité succéder la terreur ? (LEMERC. Bruneh. II, 1)
HISTORIQUE
XVIe s.— Et, pincetant sur les chanterelles de son luth obeissant une mesure plus brusque, poursuivit en ces termes (YVER p. 526)— Celuy qui a esté attainct au vif et deschiré d'une remonstrance, si on le laisse ainsi tout brusque, enflé et esmeu de cholere, il est puis après difficile à remettre (AMYOT Comment disc. le flatteur de l'ami, 63)— On cache dessoubs les couleurs brusques et mornes, et met-on au dessus les guayes et claires (AMYOT De la tranq. d'âme, 31)— Petit vin, brusc, rude et aspre (PARÉ XXV, 27)— J'ay d'une ardante et brusque fantaisie, Dès la mammelle, aimé la poësie (RONS. 680)— Il est très brave et vaillant et brusq ; jamais il ne refusa combat (BRANTÔME J. A. Doria.)— Cingar tenoit un voulge [sorte d'arme] en main, et sur le cul avoit une large dague, faisant bien le brusc avec un grand pennache qui voltigeoit sur son bonnet, et ne regardant que de travers (MERLIN COCCAÏE t. I, p. 175, dans LACURNE SAINTE-PALAYE.)— Ainsi que le diamant brusque [non poli] (PASQUIER Rech. III, p. 259, dans LACURNE)
ÉTYMOLOGIE
Espagn. et portug. brusco, de mauvaise humeur, emporté ; ital. brusco, aigre, âpre. Le mot est italien et d'origine incertaine. Diez y voit l'ancien haut-allemand bruttisc, contracté en brutt'sc, sombre, colère. D'autres le rapportent au celtique : gaél. brisg ; kymri, brysg ; bas-bret. bresg, vif, prompt. Enfin on peut croire qu'il est d'origine latine et que, tenant à bruscolo, brin de paille, brusca, brosse, bruscia, épine, broussailles, il se rapporte à brusco (voy. BRUSC) ; le sens du radical serait piquant, d'où brusco, aigre, âpre.
1. Rudoyé. Cet employé brusqué par son supérieur.
2. Pressé, hâté. Une aventure brusquée.
1. Avoir, à l'égard de quelqu'un, un langage brusque, un ton brusque.
• Pour peu que j'eusse parlé, je n'aurais pu m'empêcher de le brusquer (MONTESQ. Lett. pers. 48)
• Les ministres du roi (Sully entre les autres) ne furent point d'avis qu'on brusquât ce jeune imprudent (ANQUETIL Ligue, III, 170)
• On ne saurait lui dire une parole qu'il n'éclate tout d'un coup et qu'il ne vous brusque sans modération et sans ménagement (BOURD. Pensées, t. II, p. 240)
Absolument.
• Il semble toujours commander et brusquer (DIDER. S. l. caract.)
2. Presser, hâter. C'était le moment de brusquer l'entreprise. Brusquer la victoire.
Brusquer la fortune, chercher fortune et principalement la chercher par des moyens prompts et hasardeux.
• En différents pays j'ai brusqué la fortune, Sans que l'on ait de moi reçu nouvelle aucune (REGNARD Ménechmes, I, 2)
• Ce furent les Anglais et les Hollandais qui brusquèrent fortune (DES FONT. Mém. de Trév. 1724)
Brusquer une affaire, la faire vite et avec peu d'examen.
• J'avais un voyage en tête à brusquer dont je parlerai tout à l'heure (SAINT-SIMON 41, 222)
Familièrement. Brusquer l'aventure, prendre brusquement son parti, au hasard de ce qui peut arriver.
Terme de théâtre. Brusquer un dénoûment, l'amener sans préparation.
Terme militaire. Brusquer une place de guerre, essayer de l'emporter par un coup de main.
3. Surprendre en violentant.
• Nous avons, pour ainsi dire, brusqué la nature en amenant dans nos climats des chevaux d'Afrique ou d'Asie, nous avons rendu méconnaissables les races primitives de France (BUFF. Cheval)
Brusquer les dés, jeter les dés vivement et tout d'un coup.
• Le joueur qui pouvait, par un art illicite, flatter ou brusquer les dés selon l'occasion (MONTESQ. Correspondance, 1)
HISTORIQUE
XVIe s.— Il se trouva 200 italiens etc. ....tuez, qui s'escartoient par les villaiges deça de-là, brusquant fortune et leurs commoditez, par trouppes (CARL. V, 6)
ÉTYMOLOGIE
Brusque ; Berry, bruquer, heurter, choquer. Dans l'historique, brusquer a le sens de chercher, proprement aller par les broussailles ; ce qui tend à confirmer l'étymologie latine indiquée pour l'italien brusco (voy. BRUSQUE). Bouhours remarque que l'emploi de brusquer dans le sens de rudoyer est récent, et que sans doute, du discours familier, il ne tardera pas à passer dans les livres ; cela est en effet arrivé.
1. Terme de marine. Chauffer un navire pour le caréner.
2. Terme de cuisine. Brusquer une volaille, la passer à la flamme après l'avoir plumée.
On dit aujourd'hui plus souvent la flamber.
ÉTYMOLOGIE
Anc. catal. bruscar, passer à la flamme ; ital. bruscare, de brusco, brusc (voy. BRUSC), broussaille, à cause de la flambée que l'on fait avec les broussailles ; étymologie qui vient en confirmation de celle qui a été donnée pour brusque.
Wikipedia
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