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bûche
bûché
bûcher (n.m.)
1.lieu de stockage du bois à brûler.
bûcher (v. trans.)
1.(familier)travailler avec acharnement.
bûcher (v.)
1.(familier)étudier avec acharnement et application.
2.(familier)préparer intensivement un examen en mémorisant, étudier avec acharnement et application un sujet.
bûche (n.f.)
1.morceau de bois de chauffage.
2.personne stupide, incompétente et entêtée.
3.(familier;populaire)fait de tomber.
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⇨ definição de bûche (Littré)
⇨ definição - Wikipedia
bûcher (v.)
abattre du travail, bachoter, battre, bloquer, bosser, boulonner, buriner, chiader, en mettre un coup, étudier, faire, gratter, piocher, potasser, préparer, repasser, rosser, s'instruire, travailler, turbiner
bûcher (v.) (familier)
rupiner, bachoter (V+comp, péjoratif), piocher (V+comp, familier), potasser (V+comp, familier)
bûcher (v. trans.) (familier)
peiner, donner de la peine (se+V), travailler avec ardeur (V), travailler d'arrache-pied (V+à+comp, transitif indirect : à), travailler dur (V), trimer (V, familier), turbiner (V, populaire)
bûcher (v. trans.) (Canada Franco)
bûche (n.f.)
abruti, accident, andouille, âne, âne bâté, ballot, balourd, bâton, bête, bille, billot, bois, boulet, branche, briquette, bûchette, charbonnette, chute, cornichon, crétin, cruche, gourde, idiot, lourdaud, nigaud, rondin, souche, triple buse, tronce, tronche, aliboron (familier), bardeau (figuré, métaphorique), bardot (figuré), bourrique (familier), cèpe (régional, régional), mule (familier, métaphorique)
bûche (n.f.) (familier;populaire)
chute, dégringolade (familier), gadin (familier), gamelle (figuré), pelle (familier)
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Ver também
bûcher (v. trans.)
↘ boquillon, bosseur, bûcheron, bûcheronnage, bûcheronne, bûcheur
⇨ André Bucher • André Bucher (sculpteur) • Bucher Industries • Bûcher des Vanités • Jean-Paul Bucher • Jeanne Bucher • Jeanne au bûcher • Jeanne au bûcher (film) • Jeanne d'Arc au bûcher • Joël Bucher • Le Bûcher des vanités • Le Bûcher des vanités (film) • Le Bûcher des vanités (roman) • Mathieu Bucher • Nicolas Bucher • Pierre Bucher • Pierre Bucher (magistrat) • Ralf Bucher
bûcher (n. m.)
bûcher (n. m.)
lieu funéraire[Classe]
amas de bois[Classe]
matières rassemblées et allumées[Classe]
lieu d'exécution capitale[Classe]
outil pour tuer un condamné à mort[Classe]
corps mort[termes liés]
bûcher (n. m.)
instrument d'exécution capitale[Hyper.]
empaler[Dérivé]
bûcher (v. tr.) [familier] [V+comp]
travailler durement[Classe]
difficile[termes liés]
boulotter, travailler[Hyper.]
labeur - dur labeur, gros travail, labeur, le gros travail, peine, travail de bénédictin - effort, exercice, huile de coude, mal, peine - entreprise, projet, tâche - péon - bourreau de travail - ouvrier, taffeur, travailleur, travailleur manuel - nerd, polard - bosseur, bûcheur[Dérivé]
bûcher (v. tr.) [Canada Franco]
couper un arbre[Classe]
artisanal[Caract.]
bûcher (verbe) [familier]
étudier les cours d'un examen précis[Classe]
acquérir la connaissance de[Classe]
baccalauréat[termes liés]
bûche (n. f.)
pièce de bois pour le feu[Classe]
bûche (n. f.)
gâteau fourré[Classe]
bûche (n. f.) [familier , populaire]
fait de tomber[ClasseHyper.]
chute (d'une personne)[Classe]
bûche (n. f.)
personne bourrue[ClasseParExt.]
personne stupide et entêtée.[ClasseHyper.]
bûche (n. f.)
Le Littré (1880)
1. Lieu où l'on serre le bois à brûler.
2. Amas de bois sur lequel les anciens mettaient les morts pour les brûler.
• Cet époux si cher A-t-il reçu de toi les honneurs du bûcher ? (CORN. Pomp. V, 1)
• Romains, priverez-vous des honneurs du bûcher Ce père, cet ami qui vous était si cher ? (VOLT. M. de Cés. III, 8)
• Déjà Troie en alarmes Redoute mon bûcher et frémit de vos larmes (RAC. Iphig. V, 2)
• Sur un autel sanglant l'affreux bûcher s'allume, La foudre dévorante aussitôt le consume (J. B. ROUSS. Cantate, Circé.)
• Il fait de tous ces arbres un bûcher sur le sommet de la montagne (FÉN. Tél. XV)
3. Amas de bois sur lequel on brûlait les personnes condamnées au feu, les livres réprouvés.
• Un tribunal impuissant Au bûcher livra l'Émile (BÉRANG. Muse en fuite.)
Fig.
• Elle avait dressé de ses propres mains le bûcher où elle devait consommer son sacrifice (FLÉCH. Mar. Th.)
HISTORIQUE
XVIe s.— Une petite garse qui couchoit au buscher, s'en aperçut (DESPER. Contes, XXXI)
ÉTYMOLOGIE
Bûche.
1. Terme de charpentier de marine. Dégrossir une pièce de bois.
Détruire une pièce qu'on veut remplacer par une meilleure.
Terme de maçon. Bûcher une pierre, en enlever la partie qui fait saillie.
2. Terme de fauconnerie. Mettre l'oiseau sur un bloc ou sur une perche.
3. Populairement, battre, frapper. Il l'a bûché vigoureusement ; et, v. réfl. Ces deux hommes se sont bûchés.
4. V. n. Populairement, travailler beaucoup, péniblement. On dit aussi, en parlant de quelqu'un qui frappe à tour de bras : bûcher comme un sourd.
HISTORIQUE
XIVe s.— Pour ce s'en vont fuiant ; l'un brait et l'autre crie ; Et Bauduins li bers buche encore une fie (Baud. de Seb. II, 67)
XVe s.— Vinrent messagers invisibles qui commencent à buscher et à tempester (FROISS. II, IV, 22)— Le suppliant estoit à un bois où il buschoit et abatoit du bois (DU CANGE boscairare.)
ÉTYMOLOGIE
Bûche. L'italien buscare, l'espagnol buscar répondent à bûcher pour la forme, non pour le sens qui est chercher, fouiller ; ils remontent aussi à bosco, bois, et signifient proprement fouiller un bois. Voyez, à l'historique de brusquer, une signification toute semblable.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
2. BÛCHER.
3. Ajoutez :
• Il arrive grand nombre de Lyonnais démocrates que.... l'espoir de bûcher bientôt le Directoire et la clique des d'Anglas attire à Paris (BABOEUF Pièces, II, 107)
1. Morceau de bois taillé pour le chauffage. Bûche de Noël, grosse souche de bois qu'on met au feu la veille de Noël, et qui doit durer toute la nuit, parce que c'était autrefois la coutume de veiller la nuit de Noël pour assister à la messe de minuit et, plus tard, à celle de l'aurore.
Fig. et familièrement, personne stupide, lourde. Cet homme est une vraie bûche.
Il ne se remue non plus qu'une bûche, il n'a pas la moindre activité.
• Et l'on demande l'heure, et l'on bâille vingt fois Qu'elle s'émeut autant qu'une bûche de bois (MOL. Mis. II, 5)
2. Par extension, bûche de charbon de terre.
Bûche économique, espèce de brique préparée avec de l'anthracite en poudre, de la houille et un peu d'argile.
3. Terme d'horticulture. La tige des orangers étêtés qui viennent de Provence et de Gênes.
4. Établi du tréfileur, de l'épinglier.
Barre de fer dont se sert le verrier.
Jauge pour régler l'épaisseur des pains de savon.
HISTORIQUE
XIIe s.— E les jugs [jougs] des boes pren pur busche pur faire sacrese (Rois, 219)
XIIIe s.— Li fenix quiert la buisse et le sarment, Par quoi il s'art et giete hors de vie (THIBAUT Chansons, dans LACURNE)— Elle en la buscherie prent la disisme [dixième] boise (Berte, LXII)— À Paris [j'] emportoie chaume, busche et estain (ib. LXXIII)— Et pour ce que en aucun temps, buche, charbon sont plus chiers une fois que autre, se aucun se douloit, atrenpement convenable y sera mis par prevost de Paris (Liv. des mét. 189)— Et li feus fu tost alumez, Qu'il orent buche à grant plenté (Ren. 925)— Si comme il avient que uns gentix hons ou une meson de religion a es bos d'un segneur une caretée de buce le jor, et il en envoie querre deus ou trois (BEAUMANOIR XXIV, 16)— N'ai pas busche de chesne (RUTEB. 7)— Nobles ne set engin ne art, Ne qu'uns des asnes de Senart Qui busche porte (ib. 199)— Luxure est un pechiés que glotonnie aluche, Et si le fait flamber plus cler que seiche buche (J. DE MEUNG Test. 1750)
XIVe s.— [Qu'ils] abatissent arbres et noyers, pommiers et tout ce qu'ils trouveroient de buche (Chr. de Saint-Denys, t. II, f° 52, dans LACURNE)
XVe s.— C'est à entendre que ils doivent [les serfs anglois] de droit et par coutume.... la busche couper et amener à l'hostel et toutes telles corvées (FROISS. II, II, 106)— L'autre dit : ce n'est qu'un monstre Et ainsi que busche vestue ; Or ne fait rien et si se tue (EUST. DESCHAMPS Poésies mss. f° 512, col. 3, dans LACURNE.)
XVIe s.— Il devint sec comme une busche, et son ventre creux comme une lanterne (DESPER. Contes, LXXV)— Des souliers de busche [sabots] (ib. LXXXI)
ÉTYMOLOGIE
Wallon, boiche ; rouchi, boisse ; provenç. busca ; sicil. vusca ; de même radical que bois (voy. ce mot).
Pierre bûchée.
Wikipedia
Le bûcher (ou bucher[1]) est une forme de peine de mort consistant à brûler un condamné, attaché à un pieu fiché en terre, avec du bois parfois complété de divers combustibles (paille, foin, cadavres de porcs ou de chats, poix).
Les corps des hérétiques étaient souvent offerts au Saint-Esprit. Au sens religieux, le bûcher était conçu comme une « flamme bénie » ayant un aspect purifiant (cf theosis, purgatoire).
Sommaire |
Sous l'Ancien Régime en France, il existait une multitude de modalités d'application de la peine capitale, selon le crime et la condition du condamné : la décapitation à l'épée était réservée aux nobles, la pendaison, le bûcher, la roue, pour les roturiers, l'écartèlement aux régicides. L'ancêtre de la guillotine est le gibet, existant bien avant sa mise en œuvre pendant la Révolution française.
En ce qui concerne le bûcher, deux écoles existent. La première concerne la disposition du bois : soit le bois, en fagots, est disposé autour du pieu, le condamné entrant alors dans le bûcher, qui est refermé derrière lui ; soit le bois est entassé sur une certaine hauteur, et le condamné attaché au-dessus. La deuxième concerne la qualité du bois : le bois est vert, brûle mal (le supplicié meurt asphyxié (l'agonie est moins cruelle) ; ou le bois est sec (le supplicié meurt véritablement brûlé vif, il s'agit alors d'une crémation ; l'agonie s'avère insupportable et atroce).
En règle générale, le bourreau disposait une pile de bois autour des pieds et mollets du condamné, complétée par des fagots de paille. Le condamné était nu - les beaux vêtements coûtant cher étaient récupérés par le bourreau et les hardes, jetées au feu, l'alimentaient - mais il arrivait aussi qu'il soit revêtu d'une simple chemise enduite de soufre, qui augmentait les brûlures (internes et externes) et accélérait l'asphyxie.
Dans le cas d'exécutions collectives, le bûcher était de taille importante et la mort le résultat du manque d'oxygène et de l'inhalation du monoxyde de carbone avant même que le feu ne s'attaque au corps des victimes. Lorsque le bûcher était de taille plus modeste, le condamné agonisait avant de mourir par arrêt cardiaque ou hémorragies.
Contrairement aux exécutions modernes, où il lui suffit « d'appuyer sur un bouton », le bourreau avait un rôle personnel déterminant : outre la mise en œuvre d'une technique d'exécution conforme à la sentence, il avait deux possibilités :
Le bûcher a beaucoup été utilisé tout au long de l'Histoire : dans l'Antiquité (comme bûcher funéraire), sous l'Empire romain (pour le martyre des premiers chrétiens ; certaines hagiographies montrent que des tentatives échouèrent et que les condamnés durent avoir la tête tranchée), sous l'empire byzantin (le bûcher était réservé aux zoroastriens récalcitrants car ces derniers rendaient un culte au feu) et dans les civilisations précolombiennes d'Amérique du Sud comme sacrifice.
En 1184, le Synode de Vérone institutionnalisa l'usage du bûcher pour punir l'hérésie. Cette pratique fut réaffirmée par le Synode de Toulouse en 1224 et par nombre d'autorités ecclésiastiques jusqu'au XVIIe siècle. L'Église considérant l'inhumation du corps entier comme condition à la résurrection, la crémation infligeait une double peine, temporelle et spirituelle. Au Moyen Âge, contre les Albigeois ou par l'Inquisition, qui brûlait hérétiques et sorcières, Juifs et homosexuels. Tomás de Torquemada (1420 - 1498) reste une figure emblématique de l'Inquisition espagnole. Cela dit, on brûla plus au XVIe s à l'époque de la Renaissance qu'au Moyen Âge (Cf. travaux de Muchembled sur la sorcellerie notamment)
En Inde, où les épouses des castes supérieures avaient obligation de se jeter dans le bûcher funéraire de leur mari (coutume du Satī) et étaient supposées ne pas souffrir si elles étaient de bonnes épouses. Il fut également utilisé pendant les Guerres de religion à l'encontre des réformés. Dans certaines régions reculées, des accusations pour "crime de sorcellerie" sont toujours proférées. Des exécutions au bûcher ont notamment eu lieu en 2000 en Inde et au Kenya.[réf. nécessaire]
Historiens et chercheurs estiment aujourd'hui que le nombre de victimes de la chasse aux sorcières se situe entre 50 et 100 000 sur les deux siècles où les tribunaux de l'Inquisition ou ceux de la Réforme protestante conduisent au bûcher[réf. nécessaire].
Un chiffre élevé en proportion de la population européenne de l'époque. Et ce sont, pour 80 % de ces victimes, des femmes, (spécialement des femmes rousses censées incarner le démon). Les 20% restants étaient des hommes : pauvres hères et vagabonds, « gens du voyage », juifs ou homosexuels. Beaucoup étaient des malades mentaux : autistes, hallucinés, délirants, hystériques ou même, mais beaucoup plus rarement, des prostituées.
Furent condamnés au bûcher pour sorcellerie des individus tels que Françoise Secrétain en 1598, jugée par Henry Boguet ; Urbain Grandier supplicié à Loudun en 1634 et Catherine Deshayes, dite La Voisin, brûlée à Paris, place de Grève en 1680. Elle était avorteuse, pratiquait des messes noires et fut mêlée à l'affaire des poisons.
Pour l'anecdote, en Angleterre : Une loi de 1677 condamnait au bûcher les météorologues, taxés de sorcellerie. Elle ne fut abrogée qu'en 1959. Dans ce même pays, le châtiment de pendaison et d'écartèlement Hanged, drawn and quartered était appliqué en cas de haute trahison aux hommes uniquement, les femmes subissant le bûcher.
Selon le Lévitique (20, 13), deux hommes coupables de sodomie devaient être punis de mort, et brûlés comme les autres criminels. Le 6 août 390, l'empereur romain Théodose Ier proclame un édit condamnant au bûcher les sodomites. En 1120, le Concile de Naplouse institue la peine de mort sur le bûcher pour les sodomites. En 1215, le IVe concile du Latran impose aux seigneurs de poursuivre les sodomites sur leurs terres, sous peine d'excommunication. En 1259, Bologne punit les sodomites du bûcher ou de l'exil définitif.
Pour les pouvoirs en place, l'accusation de sodomie était aussi facile qu'utile :
Il parait en tout état de cause difficilement crédible que des populations entières fussent homosexuelles dans un contexte chrétien.
Une cinquantaine sur le territoire de la France actuelle, dont deux à Paris en 1750 (Bruno Lenoir et Jean Diot). En 1372, à Reims, un prostitué travesti nommé Rémon est puni et conduit au bûcher. Gilles de Rais subit le même sort en 1440. Le chevalier de Hohenberg et son valet furent brûlés vifs sous les remparts de Zurich en 1482. En 1554, le poète et humaniste Marc-Antoine Muret, inculpé mais en fuite en Italie, est condamné au bûcher pour sodomie par le Parlement et brûlé en effigie et donc par contumace.
Ravaillac, assassin du roi de France Henri IV, comme Robert François Damiens qui tenta d'assassiner Louis XV, furent condamnés, selon la peine réservée aux Régicides, au bûcher après écartèlement. Le cadavre de Jacques Clément, assassin de Henri III et tué juste après son acte, fut également brûlé.
Le bûcher servit au cours de l'Histoire comme châtiment de certains mouvements de révolte. À titre d'exemple, la réforme de la gabelle et la création des greniers à sel provoquèrent une insurrection des Bordelais en 1548. La populace massacra le représentant du roi. Henri II fit réprimer cette révolte qui n'avait pourtant duré qu'un jour. Les plus compromis des factieux furent ainsi décapités ou brûlés vifs.
À l'origine, la pointe aval de l'Île de la Cité à Paris se terminait par trois îles : l'île aux Juifs, l'île aux Treilles et l'îlot de la Gourdaine. Elles furent réunies à l'île de la Cité par Henri IV pendant la construction du Pont Neuf. L'Île aux Juifs tenait son nom des nombreuses exécutions de Juifs organisées à cet endroit durant le Moyen Âge. C'est à ce même endroit que fut brûlé Jacques de Molay en 1314. Ailleurs, les exécutions ont concerné : Salomon Molkho, marrane qui se reconvertit au Judaïsme, se proclama Messie, et périt par le feu pour apostasie. Les Juifs subissent de nombreuses persécutions et spécialement, pendant la Peste noire, malgré la protection du pape Clément VI. Accusés d'empoisonner les puits, 900 d'entre eux seront brûlés vivants à Strasbourg le 14 février 1349.
Au temps de l'Empire romain, selon certains auteurs, des chrétiens furent exécutés par le feu selon une méthode particulière : le corps était entièrement enduit de poix et de résine à laquelle on mettait le feu. Selon leur hagiographie, certaines saintes ont réchappé au supplice du feu :
Sainte Agnès fut condamnée à être brûlée sur la place publique comme sorcière. Mais le feu épargna la jeune fille et détruisit ses bourreaux. Finalement, Agnès fut égorgée. Sainte Olive subit le même sort : elle fut condamnée à mourir sur le bûcher. Toutefois, les flammes refusant de la toucher, ses bourreaux se résolurent finalement à la décapiter. Sainte Eugénie aurait subi le même martyr en 257 : l'épreuve du bûcher ayant échoué, on lui trancha la tête.
Henri Voes et Jean Van Eschen furent les premiers martyrs protestants, brûlés le 1er juillet 1523 à Bruxelles. Anne du Bourg, calviniste, condamné en 1559 comme hérétique à être pendu en place de Grève, puis son corps brûlé. 1762 : Jean Calas, calviniste, accusé à tort d'avoir assassiné son fils, roué vif place Saint-Georges à Toulouse puis brûlé vif.
Le bûcher funéraire est, quant à lui, un amas de bois sur lequel sont mis, dans certaines cultures, les cadavres pour leur crémation. En Inde, la satî est le nom du sacrifice des veuves qui « se jettent » (sont jetées) vivantes dans le bûcher crématoire de leur époux. Le jauhâr était une coutume indienne de mort volontaire sur le bûcher funéraire des femmes de guerriers râjputs afin d'éviter la capture par les musulmans à l'occasion de la défaite des villes ou des forts.
Le phénix, selon la légende, transforme son nid en bûcher puis s'immole. Après trois jours, un nouveau phénix apparaît d'entre les cendres. Polyxène, princesse troyenne, fut immolée par les Grecs (notamment Néoptolème) sur le tombeau d'Achille Achille fait édifier un bûcher pour son ami défunt Patrocle.
Apprenant l'infidélité de sa femme Alcmène, Amphitryon la condamne au bûcher, mais Zeus la sauva en éteignant les flammes par une averse soudaine
Après la mort de Baldr, les Ases, pour ses funérailles, brûlent son corps sur son vaisseau.
Un Autodafé consistait à l'origine à brûler des livres considérés comme païens, blasphématoires ou immoraux. Le Bûcher des vanités consistait à déposer ses objets considérés comme luxueux sur un bûcher, notamment les bijoux, pour expier ses péchés (orgueil, avarice, envie) (Jérôme Savonarole, qui en avait organisé à Florence en 1497, mourut lui-même sur le bûcher).
Parmi les condamnés les plus célèbres, l'Histoire a retenu les noms de :
Autodafé : destruction des livres par le feu
Thomas Cranmer brûlé vif
Phénix se consummant sur son bûcher
Anne du Bourg, pendu puis brûlé
William Tyndale, humaniste anglais, étranglé puis brûlé
Exécution de Jan Hus
Buche, de son véritable nom Eric Buchschacher né le 13 mai 1965 à Genève (Suisse), est un dessinateur et auteur de bande dessinée suisse. C'est grâce à lui que l'on retrouve l'expression "Tcheu la bûche", dans le patois bullois.
Il fréquente l'École des Beaux Arts de Genève et participe à de nombreux fanzines locaux.
Il publie en 1985 sa première BD, « Carapaces » inspiré par son expérience du service militaire.
Quelques années plus tard, il collabore aux Humanoïdes Associés où il publie deux aventures de Helène Cartier, avec le scénariste Christian Perrissin.
À partir de l'année 1997, il réalise avec Georges Pop la série des enquêtes de Vincent Muraz constituée de trois tomes.
Parallèlement il fait partie de l'équipe de la revue « tchô! », aux côtés notamment de Zep, ou il crée le personnage de Franky Snow dont il a déjà publié onze tomes.
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