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embargo (n.m.)
1.(Droit;Droit maritime)interdiction de faire circuler certaines marchandises. Contrainte sur les exportations d'un pays.
2.(Droit)interdiction faite aux bateaux étrangers de quitter le port où ils mouillent.
3.(JO)Le fait d'imposer un délai avant de diffuser une information ou un programme.
(Arrêté du 10/10/1985 - date de la publication : 22/09/2000 - éd. commission de la culture et de la communication)
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⇨ definição de embargo (Littré)
⇨ definição - Wikipedia
embargo (n.m.)
angarie, arrêt, confiscation, défense, interdiction, interdit, mainmise, réquisition, saisie
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⇨ Embargo (groupe) • Embargo (homonymie) • Embargo (série court-métrage) • Embargo d'information • Embargo des États-Unis contre Cuba • Lois sur l'embargo
embargo (n. m.) [Droit , Droit maritime]
action d'interdire[Classe]
sanction d'arrêt du commerce avec un pays[Classe]
prise de possession par une autorité publique[Classe]
droit maritime[Thème]
bateau et navire[termes liés]
se déplacer[termes liés]
barrière commerciale, barrière douanière[Hyper.]
embargo (en)[Dérivé]
embargo (n. m.) [Droit]
embargo[Similaire]
embargo (n. m.) [JO]
commission de la culture et de la communication[Domaine]
Audiovisuel[Domaine]
Le Littré (1880)
Défense faite par un gouvernement de laisser partir les navires étrangers qui sont dans ses ports. On mit l'embargo sur les vaisseaux hollandais. Frapper d'embargo. Lever l'embargo.
Par extension.
• Une diatribe que vous ne recevrez point, vu l'embargo mis à la poste sur tout ce qui vient de moi (P. L. COUR. Lett. II, 28)
ÉTYMOLOGIE
Espagn. embargo, séquestre ; provenç. embargar ; bas-lat. imbarcum, d'une forme imbarricare, de in, en, et le bas-lat. barra, barre (voy. BARRE).
Wikipedia
Un embargo (de l'espagnol embargar qui signifie « embarrasser », « placer sous séquestre »[1] ) est un terme qui peut être employé pour désigner plusieurs situations :
Sommaire |
Au niveau économique et politique, l'embargo est une mesure coercitive qui s'appuie sur des moyens diplomatiques, judiciaires et militaires. L'État qui en est victime peut se trouver alors dans une situation de pénurie. Un exemple emblématique est l'embargo des États-Unis contre Cuba décrété en 1960 et qui est toujours en place en 2012.
En 1977, le conseil de sécurité des Nations unies vote un embargo sur les ventes d'armes à l'Afrique du Sud, qui mène alors des interventions militaires en Angola. L'effet de cette mesure encourage plusieurs États, en 1984, à décréter un embargo économique et financier contre le pays pour mettre un terme à la répression et à sa politique d'apartheid. Cette décision contribua à la remise en cause du régime, qui dut engager des pourparlers avec les organisations noires avant de libérer Nelson Mandela en février 1990 et d'abolir l'apartheid.
La sanction de l'embargo ne se traduit pas toujours par une évolution positive de la situation. L'embargo économique et militaire décidé par l'ONU à l'encontre de l'Irak, qui avait envahi le Koweït en 1990, a duré douze ans, provoquant des conséquences catastrophiques sur la santé des populations et les droits de l'homme. Les associations qui ont apporté une aide humanitaire à l'Irak ont dû se placer dans une situation de « désobéissance civile internationale »[2].
De plus, les intérêts économiques des États et des grandes entreprises sont parfois contradictoires avec cette mesure. Après la répression des manifestations de la place Tian'anmen en 1989, les États-Unis et le Conseil de l'Union européenne ont décidé d'un embargo sur les ventes d'armes à la République populaire de Chine. Plusieurs rapports montrent que cet embargo a été contourné et certains États de l'Union européenne envisageraient de l'annuler[3].
Ce tableau est fondé sur les chiffres du SIPRI[4]:
Organisation dictant l'embargo | Date de promulgation | Pays cible |
---|---|---|
ONU | 6 août 1990 | Irak (FNG depuis 2004) |
ONU | 23 janvier 1992 | Somalie |
ONU | 19 novembre 1992 | Libéria (FNG depuis 2009) |
ONU | 16 janvier 2002 | Al-Quaïda, organisations et individus associés, Talibans |
ONU | 28 juillet 2003 | RDC (FNG) |
ONU | 30 juillet 2004 | Soudan (région du Darfour) |
ONU | 15 novembre 2004 | Côte d'Ivoire |
ONU | 11 août 2006 | Liban (FNG) |
ONU | 14 octobre 2006 | Corée du Nord |
ONU | 23 décembre 2006 | Iran |
ONU | 26 février 2011 | Libye |
UE | 27 juin 1989 | Chine |
UE | 4 août 1990 | Irak (FNG depuis 2004) |
UE | 29 juillet 1991 | Birmanie |
UE | 28 février 1992 | Azerbaïdjan |
UE | 7 avril 1993 | RDC(FNG depuis 2003) |
UE | 15 mars 1994 | Soudan |
UE | 7 mai 2001 | Libéria |
UE | 18 février 2002 | Zimbabwe |
UE | 27 mai 2002 | Al-Quaïda, Talibans, Oussama Ben Laden |
UE | 10 décembre 2002 | Somalie |
UE | 15 novembre 2004 | Côte d'Ivoire |
UE | 15 septembre 2006 | Liban (FNG) |
UE | 22 novembre 2006 | Corée du Nord |
UE | 23 avril 2007 | Iran |
UE | 27 octobre 2009 | Guinée |
UE | 1 mars 2010 | Érythrée |
UE | 28 février 2011 | Libye |
UE | 9 mai 2011 | Syrie |
UE | 20 juin 2011 | Biélorussie |
UE | 18 juillet 2011 | Sud Soudan |
Ligue Arabe | 3 décembre 2011 | Syrie |
Acronymes: FNG désigne des Forces Non-Gouvernementales, ONU désigne l'Organisation des Nations-Unies, UE désigne l'Union Européenne, RDC désigne la République Démocratique du Congo.
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