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félicite
félicité
Félicité (n.prop.)
1.prénom masculin.
félicité (n.f.)
1.très grand bonheur, bonheur suprême ; bonheur parfait accordé par l'Eglise à certains défunts.
2.état de bonheur extrême
féliciter (v. trans.)
1.complimenter.
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⇨ definição de félicité (Littré)
félicité (n.f.)
aise, allégresse, béatitude, bien, bien-être, bonheur, contentement, délice, enchantement, euphorie, extase, idéal, joie, nirvana, plaisir, prospérité, réjouissance, salut, sensualité, septième ciel
féliciter (v.)
applaudir, approuver, complimenter, congratuler, louanger, louer, tirer son chapeau, vanter
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Ver também
féliciter (v. trans.)
⇨ Félicité Robert de La Mennais puis Lamennais • Montagny Sainte Félicité • Stéphanie Félicité du Crest de Saint-Aubin • félicité céleste
⇨ Bonne Marie Félicité de Montmorency-Luxembourg • Cinq nuages de félicité • Emmanuel-Félicité de Durfort • Félicité (Seychelles) • Félicité (film, 1979) • Félicité Du Jeu • Félicité Pricet • Félicité Robert de Lamennais • Félicité Wouassi • Félicité de Botherel du Plessis • Félicité de Fernig • Félicité de Genlis • Félicité de Rome • Félicité des Touches • Félicité et Perpétue (rose) • Félicité-Marie Glétron • Louise Félicité de Brehan • Louise-Félicité de Kéralio • Léger-Félicité Sonthonax • Marie Thérèse Félicité d'Este-Modène • Marie-Claire Heureuse Félicité • Marie-Félicité Brosset • Montagny-Sainte-Félicité • Pauline Félicité de Mailly-Nesle • Sainte Félicité • Sainte-Félicité • Sainte-Félicité (L'Islet) • Sainte-Félicité (Matane) • Un monde de félicité illusoire • Église Sainte-Perpétue et Sainte-Félicité de Nîmes
Félicité (n. pr.)
prénom masculin (courant)[Classe...]
félicité (n. f.)
bonheur[Classe]
bonheur, joie[Hyper.]
béatifier - égayer, exalter, ragaillardir - béni[Dérivé]
félicité (n. f.)
bonheur[Classe]
féliciter (v. tr.) [V+comp]
complimenter[Classe]
Le Littré (1880)
1. État où l'on jouit de ce qui contente.
• Qu'il semblait ne manquer plus rien à la félicité du royaume que de tirer du nombre des langues barbares cette langue que nous parlons (PELLISSON Hist. de l'Acad. I)
• Néron ne trouble point notre félicité (RAC. Brit. v, 1)
• Et déjà de soldats une foule charmée.... Pousse au ciel mille voeux pour sa félicité (RAC. Iphig. I, 4)
• Quelle félicité peut manquer à vos voeux ? (RAC. ib. II, 2)
• De toi dépend ma joie et ma félicité (RAC. Bajaz. II, 1)
• Les hommes dont ils auraient dû faire la félicité (FÉN. Tél. XVIII)
• Félicité est l'état permanent, du moins pour quelque temps, d'une âme contente ; et cet état est bien rare (VOLT. Dict. phil. Félicité.)
• Le bonheur paraît plutôt le partage des riches qu'il ne l'est en effet, et la félicité est un état dont on parle plus qu'on ne l'éprouve (VOLT. ib.)
• Le plaisir est plus rapide que le bonheur, et le bonheur que la félicité (VOLT. ib. Heureux.)
• La félicité céleste qui n'est que la durée dans l'enthousiasme et la constance dans l'amour (STAËL Corinne, XX, 5)
Au plur. en ce sens.
• Au milieu des faveurs que vous en recevez [de la fortune], vous cherchez encore des voluptés étrangères, et êtes sensible aux petites joies parmi les grandes félicités (BALZ. liv. IV, lett. 31)
• De quel comble de gloire et de félicités, Dans quel abîme affreux vous me précipitez ! (RAC. Mithr. II, 6)
2. Il se dit aussi quelquefois au sens actif pour la félicité qu'une chose donne.
• Allez, honneurs, plaisirs, qui me livrez la guerre ; Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre (CORN. Poly. IV, 2)
3. Chose qui contribue à la félicité.
• Seul entre tous les grands par la reine invité, Ressentez donc aussi cette félicité (RAC. Esth. III, 1)
Il se dit en ce sens plus souvent au pluriel.
• Certes, ou les chrétiens ont d'étranges manies, Ou leurs félicités doivent être infinies (CORN. Poly. IV, 5)
• Je m'élève aujourd'hui au-dessus de toutes les félicités humaines (FLÉCH. Serm. I, 3)
• S'il [Boileau] a la bonté de vouloir s'amuser avec vous, c'est une des grandes félicités qui vous puisse arriver, et je vous conseille d'en bien profiter en l'écoutant beaucoup et en décidant peu avec lui (RAC. Lett. à son fils, VII)
• Ils vous répondront qu'ils ne changeraient pas leur tristesse prétendue contre toutes les félicités de la terre (MASS. Carême, Salut)
• Que vos félicités, s'il se peut, soient parfaites ! (VOLT. Zaïre, I, 1)
• Allons apprendre au roi pour qui vous combattez, Mon crime, mes remords et vos félicités (VOLT. Adél. du Guesclin. V. 5)
4. Fortune qui favorise, heureuse chance.
• S'ils sont arrivés au port, tenant une route qui apparemment les en éloignait, il ne faut pas se fier pourtant à cette félicité aveugle qui les a guidés (BALZ. De la cour, 2° disc.)
REMARQUE
Voltaire dit que félicités ne se dit guère en prose au pluriel. Cette remarque n'est pas juste (voy. les exemples).
HISTORIQUE
XIIIe s.— Felicités est une chose qui vient par vertu de l'ame, non pas dou cors (BRUN. LATINI Trésor, p. 264)— Felicitez n'est pas en jeuc, ne en choses qui sont de par jeuc, mais en celles qui sont de grant estude et travail (BRUN. LATINI ib. p. 328)
XVe s.— Je ne say en signorie felicité excepté en une seule chose. - Plaise vous nous dire en quoi. - Certes en puissance de faire bien à autruy [paroles du roi Charles V] (CHRIST. DE PISAN Charles V, III, 30)— Prince, qui veut vivre en felicité, En l'amour Dieu, en honeur, en vaillance (E. DESCH. Ce qui est nécessaire aux rois.)
XVIe s.— La memoire et la pronuntiation ne s'apprennent pas tant par le benefice des langues, comme elles sont données à chascun selon la felicité de sa nature (DU BELLAY I, 7, verso.)
ÉTYMOLOGIE
Provenç. felicitat ; espagn. felicidad ; ital. felicità ; du latin felicitatem, de felix, heureux, qui se rapporte, selon Freund, à l'inusité feo, produire (voy. FÉCOND), et veut dire d'abord fécond : arbor felix, arbre qui porte des fruits.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
1. FÉLICITÉ. Ajoutez :
5. La 109e planète télescopique, découverte par M. Peters, en 1869.
Félicité par tous ses camarades pour sa belle conduite.
1. Exprimer à quelqu'un que l'on prend part à la joie que lui cause un succès, un événement heureux ou agréable.
• Depuis peu on se sert d'un mot, qui, auparavant, était tenu à la cour pour barbare, quoique très commun en plusieurs provinces de France, qui est féliciter ; mais aujourd'hui nos meilleurs écrivains en usent, et tout le monde le dit, comme féliciter quelqu'un de, etc... je vous viens féliciter de, etc.... ou simplement, je vous viens féliciter (VAUGEL. Rem. t. I, p. 358, dans POUGENS)
• Je vous félicite d'avoir M. de Roncières pour gouverneur, M. Rigaut pour confrère, et Mlle Caliste pour maîtresse ou pour écolière ; si le mot de féliciter n'est pas encore français, il le sera l'année qui vient, et M. de Vaugelas m'a promis de ne lui être pas contraire quand nous solliciterons sa réception (BALZ. Lett. à Lhuillier, 18 janv. 1642)
On dit aussi féliciter sur.
• [Ils] Viennent ici, dis-tu, pour me féliciter Sur ce comble de gloire où je viens de monter (CORN. Tite et Bérén. II, 1)
• Je viens avec respect essuyer ses hauteurs Et la féliciter sur mes propres malheurs (VOLT. Mariamne, II, 1)
• À peine fûmes-nous dans notre auberge qu'un homme vêtu d'une robe violette, accompagné de deux autres en manteau noir, vint nous féliciter sur notre arrivée (VOLT. Amabed, Lett. II)
2. Se féliciter, v. réfl. S'applaudir, s'estimer heureux.
• Dans les plus violentes douleurs ils se félicitaient eux-mêmes et goûtaient les plus pures délices (BOURDAL. Exhort. sur J. C. portant sa croix, t. II, p. 166)
• Les peuples.... se féliciteront d'avoir un roi qui lui ressemble (MASS. Petit car. Grand. de J. C.)
Se faire compliment l'un à l'autre.
• Les pères et les mères de ceux qui étaient morts en combattant se félicitaient les uns les autres, et allaient dans les temples remercier les dieux de ce que leurs enfants avaient fait leur devoir ; au lieu que les parents de ceux qui avaient survécu à cette défaite étaient inconsolables (ROLLIN Traité des Ét. liv. V, 3e part. ch. 2)
REMARQUE
Ce qu'il y avait de nouveau dans l'emploi de féliciter, c'était non le verbe lui-même qui est ancien comme on voit à l'historique, mais la signification ; féliciter ayant signifié au XVe et au XVIe siècle rendre heureux.
HISTORIQUE
XVe s.— En cuidant prosperer ton chemin, feliciter [rendre heureux] ta vie et ta fortune, tu quis les variables et perilleuses habitacions de dame court (G. CHAST. Exposition sur la vérité mal prise.)
XVIe s.— Helas ! fortune ennemie de gloire et marastre de prosperité, que t'ay-je meffait, quand en mes jours florissants et au temps de ma doulce jouvente, m'as laissé quelque temps feliciter [être heureux] à plaisir, et aux ennuyeux ans de ma chenue vieillesse me mets en exil perpetuel ? (J. D'ANTON Ann. de Louis XII, de 1506 et 1507, dans LACURNE)
ÉTYMOLOGIE
Lat. felicitare, rendre heureux.
Conteùdo de sensagent
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