definição e significado de gêner | sensagent.com


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Definição e significado de gêner

Definição

gêner (v. trans.)

1.provoquer un sentiment de gêne (chez qqn)

2.causer un trouble, un malaise physique; mettre à l'étroit.

3.faire éprouver de l'embarras devant qqn.

4.mettre dans une situation difficile, désagréable; déranger, importuner. Spécialement : embarrasser financièrement.

5.mettre une gêne (à une action) " Le corset que je dois porter gêne mes mouvements "

6.causer de la gêne dans (qqch)

7.provoquer un sentiment de gêne chez (qqn) "L'attention constante du jeune homme la troublait"

gêner (v.)

1.être un obstacle (à qqch) " elle gêne la progression de notre projet "

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Definiciones (más)

definição de gêner (Littré)

Sinónimos

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Ver também

gêner (v. trans.)

gênant, gêneur, inquiétant, perturbant, troublant

Locuções

Dicionario analógico


gêner (v. tr.) [V+comp]


gêner (v. tr.) [V+comp]


gêner (v. tr.) [V+comp]






gêner (verbe)

biaiser[Hyper.]

handicap - handicapeur[Dérivé]



Le Littré (1880)

GÊNER (v. a.)[jê-né]

1. Faire souffrir la torture (sens qui a vieilli).

Celle que dans les fers elle aimait à gêner (CORN. Rodog. I, 1)

2. Fig. Faire souffrir, infliger une torture morale.

Ah ! que vous me gênez Par cette retenue où vous vous obstinez ! (CORN. Rodog. III, 5)

Puis-je d'un tel chagrin savoir quel est l'objet ? - Cinna : Émilie et César ; l'un et l'autre me gêne, L'un me semble trop bon, l'autre trop inhumaine (CORN. Cinna, III, 2)

Ne vous obstinez point à gêner une vie, Que de tant de malheurs vous voyez poursuivie (CORN. Toison d'or, III, 2)

Lui-même a quelque chose en l'âme qui le gêne (CORN. Sertor. IV, 3)

Pourvu qu'à te gêner le remords s'étudie (TH. CORN. Ariane, V, 6)

Et le puis-je, madame ? Ah ! que vous me gênez ! (RAC. Andr. 1, 4)

Vous savez, grand Dieu, que le commerce des méchants me déplaît et me gêne (MASS. Paraph. Psaume XV, 2)

Absolument.

Agis de ton côté ; je la laisse avec toi, Gêne, flatte, surprends (CORN. Héracl. IV, 5)

3. Causer de la gêne, incommoder les mouvements du corps. Sa cuirasse le gêne beaucoup. Nous étions très gênés dans la voiture.

Empêcher le libre mouvement de quelque chose que ce soit. Ligatures qui gênent la circulation du sang. Gêner la circulation des voitures, la navigation.

Terme de marine. Gêner une pièce de bois, des bordages, des boucauts, les assujettir parfaitement.

4. Par extension, causer de l'embarras chez quelqu'un. Cette visite imprévue nous gêne beaucoup. Je craindrais de le gêner.

5. Être un embarras pour quelqu'un. Ces témoins me gênent.

Britannicus le gêne, Albine ; et chaque jour Je sens que je deviens importune à mon tour (RAC. Brit. I, 1)

6. Mettre obstacle, empêcher, contraindre. La rime gêne souvent les poëtes. Gêner le commerce, l'industrie par des prohibitions.

Les femmes n'aiment pas qu'on les gêne ; et c'est beaucoup risquer que de leur montrer des soupçons, et de les tenir renfermées (MOL. le Sicil. 7)

Est-ce aux rois à garder cette lente justice ?... N'allons point les gêner d'un soin embarrassant (RAC. Athal. II, 5)

Un prince sage, quand il propose une affaire dans son conseil, et qu'il désire sincèrement qu'on lui dise la vérité, a une extrême attention à cacher ses propres sentiments pour ne point gêner ceux des autres (ROLLIN Hist. anc. Oeuv. t. III, p. 172, dans POUGENS)

Je gêne de vos feux l'ambitieuse ardeur (LAMOTTE Inès, III, 3)

Le sérail d'un soudan, sa triste austérité, Ce nom d'esclave enfin, n'ont-ils rien qui vous gêne ? (VOLT. Zaïre, I, 1)

Ces soins cruels, à mon sort attachés, Gênent trop mes esprits d'un autre soin touchés (VOLT. Orphel. IV, 1)

Je ne la gêne point sous la loi paternelle (VOLT. Scythes, I, 2)

Pourquoi gêner la conscience du meilleur des hommes et du plus brave des princes [Henri IV], qui ne gênait la conscience de personne ? (VOLT. Hist. parlem. 34)

La vie la plus pénitente cesse de gêner les hommes, dès qu'elle est glorieuse (DUCLOS Consid. sur les moeurs, ch. 10)

Tu n'auras pas l'ennui de traîner à ta suite Un vieillard chancelant qui gênerait ta fuite (C. DELAV. Paria, V, 3)

7. Causer une pénurie d'argent. Cette dépense me gênera un peu.

8. Se gêner, V. réfl. Se causer à soi-même une vive affliction.

Cessons de nous gêner d'une crainte inutile (CORN. Oed. V, 12)

Quoi ! ne vous plaisez-vous qu'à vous gêner sans cesse ? (RAC. Bérén. III, 2)

9. Se serrer soit les uns contre les autres, soit contre quelque chose. En vous gênant un peu, vous pourrez tous vous asseoir sur cette banquette.

10. Se causer de l'embarras réciproquement l'un à l'autre.

Adieu, nous ne faisons tous deux que nous gêner (RAC. Théb. V, 3)

S'imposer à soi-même une gêne, une contrainte.

Il est vrai que je n'aimais pas à rester longtemps avec elle ; et il n'est guère en moi de savoir me gêner (J. J. ROUSS. Confess. IX.)

Ne vous gênez pas, se dit par politesse, par indulgence ou par amitié à quelqu'un qu'on veut mettre à son aise.

Mademoiselle, approchez ; ne vous gênez pas ; vous entendrez mieux (DIDEROT Père de famille, V, 9)

Allez donc vous promener ; Mon cher, ne vous gênez pas, Mon équipage est là-bas (BÉR. Sénat.)

Ironiquement. Ne vous gênez pas, se dit à qui prend trop ses aises.

On dit dans le même sens ironique : il ne se gêne pas.

Si cela ne vous gêne pas, est aussi une formule de politesse très usitée.

11. S'imposer une pénurie d'argent.

Vous avez eu trop de bonté de vous arranger si vite avec ma famille ; vous savez que j'étais bien éloigné de demander pour elle un paiement si prompt ; je serais extrêmement affligé que vous vous fussiez gêné (VOLT. Lett. Richelieu, 20 avr. 1770)

REMARQUE

Voltaire, à propos de ce vers d'Héraclius, II, 6 : Comme sa cruauté pour mieux gêner Maurice..., et ailleurs, reprend Corneille d'avoir ainsi parlé, et dit que gêner ne signifie qu'embarrasser, inquiéter. Les exemples prouvent qu'il n'y a rien à reprendre dans Corneille : il ne faisait que suivre l'usage de son temps, qui n'avait pas encore amoindri le sens de gêner. Il est vrai qu'aujourd'hui gêner, comme le mot ennui, a perdu de sa force ; mais on peut l'employer encore dans la poésie au sens de torturer moralement ; et Voltaire a dit lui-même et bien dit en ce sens : D'où vient qu'on m'abandonne au trouble qui me gêne ? Mariane, V, 7.

HISTORIQUE

XVe s.Par avant la dicte sentence ilz les avoient fait gehenner sans nul ordre de justice (COMM. V, 17)

XVIe s.Et si nostre langue n'est si curieusement reiglée, ou plustost liée et geinée en ses autres parties... (DU BELLAY I, 12, recto.)Celuy que le juge a gehenné, pour ne le faire mourir innocent (MONT. II, 48)Je me suis contrainct et gehenné pour maintenir ce vain masque (MONT. VIII, 82)Les gens de Pluviaud battent ce trompette, et lui le gesna à coups de verre ; entre le vin et la fraieur, il leur apprit qu'ils avoient l'armée sur les bras (D'AUB. Hist. I, 330)Et tous les ans il voirra sur l'automne Bacchus luy rire, et plus que ses voisins Dans son pressoüer gennera de raisins (RONS. 704)Tu verras ces vaillans, en leurs vertus extresmes, Avoir vescu gehennez et estre morts de mesmes (D'AUB. Tragiq. II)

ÉTYMOLOGIE

Gêne ; le substantif a ici précédé le verbe, puisque gêne représente gehenne, nom duquel tout dérive.

 

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