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habitue
habitué
habitué (n.m.)
1.coutumier, usager d'une chose, d'un lieu.
habituer (v. pron.)
1.prendre l'habitude de.
habituer (v. trans.)
1.rendre coutumier, familier en inculquant une habitude, un savoir-faire.
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⇨ definição de habitué (Littré)
habitué (adj.)
habituer (v.)
acclimater, accoutumer, adapter, apprendre, apprivoiser, dresser, éduquer, endurcir, entraîner, exercer, façonner, faire, familiariser, former, imiter, instruire, mettre au courant, mettre au fait, plier, rompre, styler
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Ver também
habituer (v. pron.)
habituer (v. trans.)
habitué (adj.) [J + à + Ginf]
qui a acquis une habitude[ClasseHyper.]
habitué (adj.)
inhabitué[Ant.]
habitué (n. m.)
habituer (v. intr. pron.)
être habitué[Classe]
s'habituer à[Classe]
habituer (v. pron.) [se+V à+comp • se+V à+Ginf]
habituer (v. tr.) [V+comp]
habituer[Classe]
Le Littré (1880)
1. Habitué à vivre de peu.
Substantivement. Celui qui va habituellement dans un lieu. C'est un habitué de la maison.
• J'avais d'abord fréquenté ce café Procope, le rendez-vous des habitués et des arbitres du parterre (MARMONTEL Mém. IV)
2. Prêtre habitué, ecclésiastique attaché au service d'une paroisse, sans avoir charge ni dignité dans l'église de cette paroisse.
Substantivement. Un habitué de paroisse. Un simple habitué. Il y a tant d'habitués dans cette église.
• Je demande s'il serait tombé dans l'esprit d'un seul curé, ou d'un seul habitué d'excommunier ces seigneurs [qui avaient joué la comédie] (VOLT. Dial. 21)
• Un habitué de quartier vint avec douceur.... (VOLT. Candide, 22)
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
HABITUÉ.
1. Ajoutez :
Habitué se dit aussi adjectivement de celui qui a des habitudes en un lieu.
• Un des convives plus habitué que les autres pénétra jusque dans les cuisines (BRILLAT-SAVARIN Phys. du goût, Méd. IV, 14)
1. Faire prendre l'habitude. Habituer les jeunes gens à la fatigue. Habituer les enfants à obéir.
Avec la préposition de et un verbe à l'infinitif.
• Souvent ce souffle pur dont l'homme est animé.... Redoute un autre ciel, et ne veut plus nous suivre Loin des lieux où le temps l'habitua de vivre (A. CHÉN. Él. VI)
2. S'habituer, v. réfl. Prendre l'habitude. S'habituer au travail, à supporter la fatigue.
• Mais, lorsqu'à la chercher [la rime] d'abord on s'évertue, L'esprit à la trouver aisément s'habitue (BOILEAU Art p. I)
3. S'habituer, s'établir dans une colonie, dans un pays (sens qui commence à vieillir). Ceux qui allèrent s'habituer au Canada furent, en grande partie, des Normands.
• Depuis que les Espagnols se sont habitués au Pérou et au Chili, on en a tiré une immense quantité de cuivre (BUFF. Min. t. V, p. 146)
HISTORIQUE
XIVe s.— Adont ala Henris sez frerez adouber, Il meïsmez aussi s'ala il enarmer ; Et quant il vit ses frerez ainsi habituer [s'habiller].... (Hugues Capet, v. 2310)— Celui qui est habitué en vertu (ORESME Eth. 88)
XVe s.— On se pourroit bien esmerveiller en pays lointain et estrange du noble royaume de France, comment il est situé et habitué de cités, de villes et de chastels si très grand foison que sans nombre (FROISS. II, III, 24)— Le roy fit departir le tournoy et crier que tous chevaliers d'honneur venissent au bancquet au franc palais ; après ce cry tous chevaliers se retrayrent en leurs logis eulx desarmer et habituer de nobles vestements (Perceforest, t. III, f° 124)
XVIe s.— Il y avoit grande presse pour achepter des maisons à Theonville et s'y habituer (CARL. VII, 16)— Son temperament [de l'estomach] aux hommes bien habitués [en bon état] est moderé (PARÉ I, 14)— Il traitoit tout de mesme les autres, excepté un estranger, qui s'estoit venu habituer à Athenes (AMYOT Alc. 8)
ÉTYMOLOGIE
Provenç. et espagn. habituar ; ital. abituare ; du lat. habituare, de habitus, manière d'être (voy. HABIT).
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