definição e significado de heurter | sensagent.com


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Definição e significado de heurter

Definição

heurter (v.)

1.frapper, heurter quelque chose avec force.

2.enfoncer par un choc violent.

heurter (v. pron.)

1.choquer l'un contre l'autre.

heurter (v. trans.)

1.entrer violemment en contact, cogner.

2.(figuré)déplaire, offenser (ex. heurter une sensibilité).

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Definiciones (más)

definição de heurter (Littré)

Sinónimos

heurter

être en contradiction  (V+avec+comp (V+ensemble))

heurter (v. pron.)

collisionner, rentrer dedans, s'entrechoquer, tamponner, entrechoquer  (se+V), entrer en collision  (V+avec+comp (V+ensemble))

heurter (v. trans.) (figuré)

choquer  (V+comp)

heurter (v. trans. pron.)

rentrer dans, rentrer  (V+dans+comp)

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Ver também

heurter (v. trans. pron.)

heurt

heurter (v. trans.)

bouleversant, choc, choquant, heurt

heurter (v.)

crash, emboutissage, percutant manquer

heurter (v. pron.)

entrechoc, entrechoquement

Locuções

Dicionario analógico

heurter

contredire[Classe]


heurter (v. pron.)



heurter (v. tr.) [figuré] [V+comp]


heurter (v. tr. pron.) [V+comp • se+V à+comp]

heurter un obstacle[Classe]

douleur et souffrance[DomaineCollocation]





Le Littré (1880)

HEURTER (v. a.)[heur-té]

1. Toucher ou rencontrer rudement. Heurter quelqu'un en passant. Se heurter la tête contre un mur.

[Un valet] Heurtant table et tréteaux, verse tout [un plat] sur mes chausses (RÉGNIER Sat. X.)

L'un me heurte d'un ais dont je suis tout froissé (BOILEAU Sat. VI)

Leur allure [des tapirs] est brusque, et, sans chercher à offenser, ils heurtent rudement tout ce qui se rencontre devant eux (BUFF. Quadrup. t. X, p. 5)

Un jour le laboureur dans ces mêmes sillons Où dorment les débris de tant de bataillons, Heurtant avec le soc leur antique dépouille... (DELILLE Géorg. I)

Fig. Il se dit des choses qui se contrarient.

Dont la tête est si troublée et les idées sont à tel point décousues que dans la même page une assertion sensée est heurtée par une assertion folle et une assertion folle par une assertion sensée (DIDEROT Règne de Claude et Néron, II, § 6)

2. Par extension. Se dit de la rencontre des voyelles.

Gardez qu'une voyelle à courir trop hâtée Ne soit d'une voyelle en son chemin heurtée (BOILEAU Art p. I)

3. Fig. Blesser, offenser, en parlant des personnes qu'on heurte.

Et gardez que, heurtant ce coeur inaccessible, Vous ne vous y blessiez pensant le secourir (ROTROU St-Gen. III, 7)

Rien ne nous heurte plus rudement que cette doctrine [le péché originel], et cependant, sans ce mystère le plus incompréhensible de tous, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes (PASC. Grandeur et misère, Syst. des phil. 5, éd. FAUGÈRE.)

L'abbé Testu était fort difficile à pardonner, et même à ne pas poursuivre quiconque l'avait heurté (SAINT-SIMON 160, 106)

Contrarier, en parlant des choses que l'on heurte.

Il ne pourra heurter votre pouvoir suprême (ROTROU Vencesl. III, 7)

Heurter de front ses sentiments, c'est le moyen de tout gâter (MOL. Avare, I, 8)

Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages (MOL. Mis. I, 1)

Il eut soin de manier l'esprit du jeune tyran avec une adresse merveilleuse, évitant de heurter de front ses passions (ROLLIN Hist. anc. Oeuv. t. V, p. 249, dans POUGENS)

Quand on veut vivre dans un pays, il n'en faut pas heurter les préjugés (BEAUMARCHAIS Mère coup. I, 5)

Les gens du peuple ont des formes assez grossières, surtout quand on veut heurter leur manière d'être habituelle (STAËL Allem. I, 1)

Le son du cor, le bruit des armes n'ont rien qui heurte le goût (CHATEAUB. Génie, II, II, 11)

4. Terme de peinture. Peindre rudement. Heurter un tableau. On dit qu'un dessinateur heurte son ouvrage, pour exprimer qu'il n'y met pas la dernière main.

5. V. n. Donner un choc, recevoir un choc. Heurter contre une pierre.

Qu'il [Jésus-Christ] sera une pierre d'achoppement à laquelle plusieurs heurteront (PASC. Proph. 24, éd. FAUGÈRE.)

Là, Xénophon dans l'air heurte contre un La Serre (BOILEAU Lutr. V)

[Le vaisseau] Heurte s'ouvre et se brise entre d'affreux rochers (LEMERC. Agamemn. I, 1)

Fig.

Qui prend soin d'assortir les volontés tellement ensemble qu'elles ne heurtent point les unes contre les autres (BOURD. Pensées, t. II, 484)

Fig. C'est heurter de la tête contre la muraille, c'est se heurter la tête contre un mur, que de vouloir lui persuader quelque chose, se dit d'un homme très difficile à persuader.

6. Particulièrement. Frapper à la porte. On a heurté deux coups. J'ai heurté par trois fois.

Et je ne tremble point quand on heurte à la porte (RÉGNIER Sat. V)

On avait beau heurter, et m'ôter son chapeau, On n'entrait point chez nous sans graisser le marteau (RAC. Plaid. I, 1)

Tout est-il mort ici, valet, laquais, servante ? J'ai beau heurter, crier, aucun ne se présente (REGNARD Légataire, III, 2)

Heurter en maître, frapper à la porte d'une maison comme si l'on en était le maître.

Fig. Heurter à toutes les portes, employer toute sorte de moyens, solliciter tout le monde.

Fig. Il a heurté à la porte du paradis, se dit de quelqu'un qui réchappe d'une grande maladie.

Fig. Il n'y a qu'à heurter à la porte, se dit d'une personne savante, habile, qu'il n'est besoin que d'interroger pour en recevoir d'utiles informations.

Un si bon sens partout, que je dis plus que jamais qu'il n'y a qu'à heurter à la porte sur tout ce qu'on veut, il y répond parfaitement (SÉV. 576)

7. Se heurter, v. réfl. Se frapper contre quelque chose. Elle s'est heurtée contre la table.

Celui qui marche la nuit se heurte parce qu'il n'a point de lumière (SACI Bible, Év. St-Jean, ch. XI, V. 10)

Quand le prince russe et son armée qu'Alexandre appelait vers le nord, poussèrent sur Sida, ils se heurtèrent contre Davoust et furent forcés de se replier sur eux-mêmes (SÉGUR Hist. de Nap. IV, 6)

Fig.

Il [Jurieu] marche à tâtons, se heurtant à chaque pas et contre tous les principes de la religion (BOSSUET 6e avert. 19)

Fig. Dans les arts et la littérature, se heurter se dit des couleurs, des expressions qui forment une opposition, un contraste trop brusque.

8. Se rencontrer en se choquant l'un l'autre.

Assurément la tête de leurs chevaux se heurtera en arrivant à Paris, chacun de son côté (SÉV. 236)

Des bataillons armés dans les airs se heurtaient (DELILLE Géorg. I)

9. Fig. Se contrarier. Ces deux hommes se heurtent en toute occasion.

Déjà contre le mien son pouvoir s'est heurté (DELAV. Paria, I, 2)

REMARQUE

Régnier a dit se heurter, pour s'attacher à : Hautain, audacieux, conseiller de soi-même, Et d'un coeur obstiné se heurte à ce qu'il aime, Sat. V. Aujourd'hui se heurter ne s'emploie plus en ce sens ; l'on dit s'aheurter.

HISTORIQUE

XIIe s.Et se heurterent et de cor et de pis [poitrine] (Garin le Loh. t. I, p. 157)Trois fois [il] le heurte [pique son cheval], si fait les saus menus (Ronc. p. 54)

XIIIe s.Heurte le bien, si qu'il cancele (Partonop. v. 2997)Celle part [ele] est alée, s'a [si a] à l'huisset hurté (Berte, XLV)À un grant arbre [il] s'est hurtez, Arere chet tut reversez (Lai del desiré)Li flots la hurtent et debatent, Et tous jors à li se combatent (la Rose, 5949)Ainsi comme nous en alions à pié et à cheval, une grant route de Turs vint hurter à nous, et me porterent à terre (JOINV. 225)Dont il avint ainsi que notre nef hurta à une queue de sablon qui estoit en la mer (JOINV. 283)

XIVe s.Et comme les chiens, quant il oent [entendent] hurter, il abaient tantost (ORESME Eth. 205)Lequel Montfaucon, encor plus corrociez.... le bouta tellement, qu'il li fist ulter de la teste contre une paroiz ; après lequel ultement... (DU CANGE ultare.)

XVe s.Il hurtoit grands coups à l'huis ou aux fenestres de la chambre (FROISS. II, III, 22)Le bon serviteur, sans effroi ne bruit, vint heurter à la porte, et au heurter qu'il fit on le connut tantost (LOUIS XI Nouv. XXVII)

XVIe s.Heurtez, et la porte vous sera ouverte (CALV. Instit. 685)De quoy leur profite-il de heurter contre ce roc ? (CALV. ib. 886)Pour avoir heurté du pied contre le seuil de son huis (MONT. I, 74)Ma maison n'est pas close à personne qui y heurte (MONT. III, 8)Qu'il se souvienne qu'il est perilleux de heurter contre la fureur françoise, laquelle pourtant s'escoulera soudain (LANOUE 686)Il le heurta au visage avec son escu si rudement qu'il le feit trebucher (AMYOT Cam. 47)Trop tost heurte à la porte qui maulvayses nouvelles apporte (PALSGR. P. 466)Hardiment heurte à la porte qui bonnes nouvelles apporte (COTGRAVE)

ÉTYMOLOGIE

Bourguig. urtai ; Berry, hurter ; provenç. urtar ; ital. urtare ; néerlandais, hurten ; angl. to hurt. D'après Diez, les mots germaniques, faisant défaut dans les vieux dialectes, viennent des mots romans, et non ceux-ci de ceux-là. Dès lors l'étymologie reste ignorée ; Scheler indique le kimry hwrdh, bouc et choc, d'où hyrdhu, frapper, heurter.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

HEURTER. Ajoutez :

10. En Normandie, heurter se dit des boeufs qui frappent avec les cornes.

Le taureau a heurté la servante (DELBOULLE Gloss. de la vallée d'Yères, le Havre, 1876, p. 186)

Absolument. Méfiez-vous, cette vache heurte.

 

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