definição e significado de poste | sensagent.com


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Definição e significado de poste

poste

  • 1ère personne du singulier (je) du présent de l'indicatif du verbe poster
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent de l'indicatif du verbe poster
  • 1ère personne du singulier (je) du présent du subjonctif du verbe poster
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent du subjonctif du verbe poster
  • 2e personne du singulier (tu) du présent de l'impératif du verbe poster

posté

  • participe passé masculin singulier du verbe poster

Definição

poster (v. trans.)

1.placer à un poste déterminé.

2.envoyer du courrier, des marchandises, vers une destination.

3.faire parvenir à un autre endroit (qqch) " envoyez-moi vos derniers résultats " " je vous enverrai le document dès sa rédaction "

poster (n.m.)

1.affiche illustrée destinée à la décoration.

poste (n.m.)

1.fonction, charge occupée par une personne.

2.lieu où se trouve un corps de troupes en vue d'une manœuvre ou une opération militaire.

3.relais de chevaux placés autrefois de distance en distance pour assurer le service des voyageurs et du courrier.

4.équipement électrique qui émet ou reçoit des ondes radio.

5.local affecté à une activité particulière.

6.position où qqn, garde ou sentinelle, se tient ou est assigné à se tenir
"un soldat occupait le poste d'entrée" "un poste de sentinelle"

7.(ellipse)bureau ou quartier général d'une force locale de police.

8.(ellipse)poste qui reçoit des émissions radiophoniques.

poste (n.f.)

1.administration chargée d'acheminer le courrier et les colis ainsi que de procéder à des opérations bancaires.

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Definiciones (más)

definição de poste (Littré)

definição - Wikipedia

Sinónimos

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Ver também

poste (n.f.)

postal, postier

Locuções

(poste) récepteur • Poste de travail • avant-poste • la Poste • mettre en poste • mettre à la poste • poste locale • poste (à) • poste automobile rurale • poste avancé • poste aérienne • poste central de triage • poste centrale • poste d'administrateur • poste d'aiguillage • poste d'aiguillage informatisé • poste d'amarrage • poste d'assistant • poste d'eau • poste d'emballage • poste d'essence • poste d'observation • poste de bibliothécaire • poste de commande de triage • poste de commandement • poste de conduite • poste de contrôle • poste de directeur • poste de garde • poste de guet • poste de laminage • poste de marchandisage • poste de maître de conférence • poste de nuit • poste de pilotage • poste de police • poste de pompage • poste de premiers soins • poste de péage • poste de radio • poste de relance • poste de relèvement • poste de secours • poste de surpression • poste de tir • poste de trafic • poste de travail • poste de télégestion • poste de téléphone • poste de télévision • poste de vigie • poste déficitaire • poste fractionné • poste frontière • poste maritime • poste portatif • poste restante • poste satellite • poste supplémentaire • poste terminal • poste téléphonique sans cordon • poste téléphonique à haut-parleur • poste vacant • poste à galène • poste à haut-parleur • poste à lampes • poste à transistors • poste émetteur-récepteur • travail posté • à son poste • être en poste

Ancienne Grand Poste de Liège • Arnac-la-Poste • Avant-poste de Conchetas • Avant-poste de Saint-Dalmas-le-Selvage • Avant-poste du Pra • Avant-poste du col des Fourches • Bureau de poste • Bureaux de poste français dans l'Empire ottoman • Bureaux de poste français en Chine • Bureaux de poste français en Crète • Bureaux de poste français en Égypte • Chaise de poste • Chambre professionnelle belge des négociants en timbres-poste • Chasse au poste • Conférence internationale de la poste (1874) • Département de la Poste des États-Unis • Forme du timbre-poste • Grèves à La Poste • Karang Poste • L'Adresse Musée de La Poste • L'Attaque de la malle-poste • La Poste • La Poste (Belgique) • La Poste (France) • La Poste Suisse • La Poste Tunisienne • La poste (Côte d'Ivoire) • Le Maître de poste • Le Maître de poste (film) • Le Maître de poste (nouvelle) • Le Poste parisien • Malle-poste • Marianne (timbre-poste) • Musée canadien de la poste • Musée de la Poste et des Télécommunications • Médiateur de la Poste • Office congolais de poste et télécommunication • Panneau de signalisation d’un barrage de gendarmerie, de police, ou d’un poste de péage (France) • Panneau de signalisation d’un poste de douane (France) • Paray-Vieille-Poste • Phil@poste • Phil@poste Boulazac • Pont de la Poste • Poste (architecture) • Poste (homonymie) • Poste (quartier) • Poste Arkansas • Poste Immo • Poste Maroc • Poste aérienne • Poste centrale de Dublin • Poste centrale de Metz • Poste centrale de Saïgon • Poste centrale du Louvre • Poste colonial • Poste d'aiguillage • Poste d'aiguillage et de régulation • Poste d'aiguillage informatique • Poste d'aiguillage informatique à technologie PC • Poste d'aiguillage tout relais à câblage géographique • Poste d'aiguillage tout relais à transit souple • Poste d'aiguillage type SEI • Poste d'aiguillage à relais à commande informatique • Poste d'observation des oiseaux de Baerenthal • Poste de combat • Poste de commande centralisé • Poste de secours • Poste de sécurité microbiologique • Poste de traite • Poste de travail • Poste de travail sémantique • Poste des Cadodaquious • Poste des forces britanniques • Poste frontalier de Saint-Bernard-de-Lacolle • Poste frontière • Poste frontière de Berlin • Poste italiane • Poste restante • Poste source • Poste trucage • Poste vision • Poste à commandes individuelles • Poste électrique • Poste-de-la-Baleine • Poste-frontière d'Erez • Poste-frontière de Rafah • Profil de poste • Relais de poste • Relais de poste à chevaux de Launois-sur-Vence • Rowland Hill (poste) • Rue de la Poste • Rue de la Poste (Bruxelles) • Société des amis du musée de La Poste • Votation citoyenne pour la poste • Wagon-poste • Élections professionnelles à La Poste

Dicionario analógico







poste (n.)



poste (n.)


poste (n.)



poste (n. f.)


poste (n. m.) [ellipse]

poste de police[ClasseHyper.]



poste (n. m.) [ellipse]

téléphone[Classe]





poste (n. m.)


poste (n. m.)


poste (n. m.) [ellipse , informatique]




poste (n. m.) [militaire]

emplacement, place[Hyper.]

poster[Dérivé]


posté (adj.)



Le Littré (1880)

POSTER (v. a.)[po-sté]

1. Placer quelqu'un dans un endroit.

Le lion le posta [l'âne], le couvrit de ramée, Lui commanda de braire (LA FONT. Fabl. II, 19)

Il se dit aussi des choses que l'on place comme dans un poste.

Il n'y avait donc qu'à poster des relais, sous prétexte d'un enlèvement sur le chemin de Sédan (RETZ I, 24)

Un général d'armée n'emploie pas plus d'attention à placer sa droite ou son corps de réserve, qu'une jolie femme en met à poster une mouche qui peut manquer, mais dont elle espère ou prévoit le succès (MONTESQ. Lett. pers. 110)

2. Terme de guerre. Placer un homme ou un corps dans un lieu, soit pour le garder, soit pour le défendre, soit pour observer de là ce qui se passe.

Il lui faut s'assurer des places et des portes, Pour en demeurer maître y poster ses cohortes (CORN. Sophon. II, 1)

Absolument.

Brissac donna le mot aux officiers qui postaient (SAINT-SIMON 339, 202)

3. Se poster, v. réfl. Se mettre, se placer en un lieu, pour observer, pour prendre position.

La garnison de Valenciennes qui parut pour donner lieu aux troupes de se poster à mesure qu'elles arrivaient (PELLISSON Lett. hist. t. III, p. 52, dans POUGENS)

Prêt au combat, notre jeune héros Observe tout, se poste au pied d'un saule, Baisse les yeux, regarde dans les flots (MALFIL. Narcisse, ch. IV)

SYNONYME

POSTER, APOSTER. On poste pour observer et pour défendre. On aposte pour faire un mauvais coup. La troupe est postée ; l'assassin est aposté, GIRARD.

HISTORIQUE

XVIe s.Il chargea d'Aubigné d'aller relever les vedettes qui avoient esté postez pendant le jour dans cette fonction (D'AUB. Vie, XCVII)

ÉTYMOLOGIE

Poste 3. Dans le XVIe siècle, poster se disait pour courir la poste.

POSTE (s. f.)[po-st']

1. Établissement de chevaux, placé de distance en distance pour le service des voyageurs. Chevaux de poste. Chaise de poste.

Afin que les ordres du prince pussent être portés avec plus de diligence, Cyrus établit d'espace en espace des postes où des courriers qui marchaient jour et nuit trouvaient des chevaux tout prêts et, par ce moyen, faisaient une diligence incroyable (ROLLIN Hist. anc. Oeuv. t. III, p. 274, dans POUGENS)

L'établissement des postes en France date du mois de juin 1474, sous le règne de Louis XI ; le gouvernement profita des relais et messagers qu'avait établis l'université de Paris dans toutes les provinces du royaume, au moyen desquels elle entretenait des correspondances avec les familles qui y envoyaient leurs enfants (GOUIN Ess. hist. sur les postes, p. 1, 1823)

Maître de poste, celui qui, moyennant certains avantages, fournit des relais aux voitures de l'administration des postes.

Jusqu'au moment de la Révolution, les maîtres de poste ont joui des priviléges qui leur avaient été accordés par nos rois ; ils consistaient dans l'exemption de la taille sur cent arpents de terre qu'ils faisaient valoir comme propriétaires ou comme locataires ; exemption de logements de guerre, de milice pour l'aîné de leurs enfants et le premier de leurs postillons (GOUIN ib. p. 6)

2. La manière de voyager avec des chevaux de poste. La poste fatigue beaucoup.

Il est venu de son armée en poste répondre lui-même (SÉV. 134)

M. de la Feuillade a pris la poste, et s'en est venu droit à Versailles (SÉV. 206)

Fig. En poste, avec une extrême rapidité.

Ils vont bizarrement en poste à l'hôpital (RÉGNIER Sat. IV)

On dit dans le même sens : prendre la poste.

Voilà donc le bon homme enfin à sa seconde [femme], C'est-à-dire qu'il prend la poste à l'autre monde ; Un peu moins de deux mois le met dans le cercueil (CORN. Suite du Ment. I, 1)

Courir la poste, courir sur des chevaux de poste, ou en chaise avec des chevaux de poste.

Laquelle est de toutes ces choses qui se pourra faire en courant la poste (MALH. Sénèque, XL)

Fig. Courir la poste, aller un train de poste, marcher précipitamment, et, en général, faire trop vite.

L'un va en tortue et l'autre court la poste (MOL. l'Am méd. II, 5)

On dit aussi : faire tout en courant la poste, faire tout à la hâte.

Ce n'est pas une chose qui se fasse en courant la poste, c'est une chose qui demande du temps et du soin.

3. La maison où sont les chevaux de poste. Il n'a pu se procurer des chevaux à la poste.

4. Mesure de chemin ordinairement de deux lieues. Il y a six postes de telle ville à telle autre.

Ne me retarde point de grâce ; Je dois faire aujourd'hui vingt postes sans manquer (LA FONT. Fabl. II, 15)

Vous venez de courir quarante postes sans vous arrêter (CAMPISTRON l'Amante amant.)

Poste trois quarts, huit francs soixante-quinze centimes ; tiens, voilà dix francs (SCRIBE le Tête à tête ou Trente lieues en poste, dans les Historiettes et proverbes)

Fig. et dans le langage libre de la Fontaine. Plaisirs amoureux.

Gaillardement six postes se sont faites (LA FONT. Berc.)

Poste royale, poste qui se payait double à l'entrée et à la sortie de certaines villes et des lieux où est la cour.

5. Administration publique pour le transport des lettres.

Vous jugez bien que je ne suis point en colère contre la poste (SÉV. 104)

Votre lettre est venue par la poste (BOSSUET Lett. abb. 50)

Les conspirations dans l'État sont devenues difficiles, parce que, depuis l'invention des postes, tous les secrets des particuliers sont dans le pouvoir du public (MONTESQ. Rom. 21)

La poste est le lien de toutes les affaires, de toutes les négociations ; les absents deviennent par elle présents ; elle est la consolation de la vie (VOLT. Dict. phil. Poste.)

Jamais le ministère qui a eu le département des postes n'a ouvert les lettres d'aucun particulier, excepté quand il a eu besoin de savoir ce qu'elles contenaient (VOLT. ib.)

Je suis sûr que, si j'étais plus jeune, je verrais le temps où l'on pourrait écrire de Paris à Pékin par la poste, et recevoir réponse au bout de sept ou huit mois (VOLT. Lett. Richelieu, 16 déc. 1771)

Voyons un peu sui le livre de poste où nous pourrons nous arrêter pour déjeuner (SCRIBE le Tête à tête ou Trente lieues en poste)

Malle-poste, voy.

MALLE

.

Grande poste, celle qui porte les lettres dans les provinces et dans les pays étrangers.

Petite poste, poste pour la distribution des lettres dans la ville et la banlieue ; elle fut établie en 1759, sous le ministère de M. de Silhouette. On paye au bureau de la petite poste pour faire faire des visites de bonne année, à deux sous la pièce ; le député est habillé de noir, l'épée au côté, LEMIERRE, Fastes (XVIIIe siècle, cela ne se fait plus).

Poste restante, suscription qui indique qu'une lettre doit rester au bureau jusqu'à ce qu'on la réclame.

6. Le courrier qui porte les lettres. La poste vient d'arriver.

Je ne comprends rien aux postes, elles sont déréglées, et ces gens si obligeants qui partent à minuit pour porter mes lettres, n'ont point assez de soin de me rapporter vos réponses (SÉV. 28)

Je n'ai point de nouvelles de la Russie, vous pensez bien, Monseigneur, qu'on ne m'écrit pas toutes les postes (VOLT. Lett. Richelieu, 8 juin 1772)

7. La maison, le bureau où l'on porte les lettres. Porter une lettre à la poste.

Vendredi j'arrive à Laval, j'arrête à la poste ; je vois arriver justement cet honnête homme, cet homme si obligeant [l'employé].... qui m'apportait votre lettre (SÉV. 104)

8. Train-poste, voy.

TRAIN

8. .

Le bâtiment-poste, bâtiment destiné à faire le service de la correspondance et du transport des voyageurs entre deux ou plusieurs ports de mer.

La poste aux choux, se dit, par plaisanterie, du petit canot qui va chercher les provisions, pendant le séjour en rade.

9. À sa poste, à sa disposition, à sa convenance (locution vieillie).

J'avais songé en moi-même que ç'aurait été une bonne affaire de pouvoir introduire ici un médecin à notre poste, pour le dégoûter de son monsieur Purgon (MOL. Mal. imag. III, 2)

Dieu fasse paix au gentil Arioste, Et daigne aussi mettre en lieu de repos Jean la Fontaine auteur fait à la poste Du Ferrarois, adoptant ses bons mots (SENECÉ Camille.)

À poste, c'est-à-dire à certains termes différents dont on est convenu (locution vieillie). Payer à poste. Acheter à poste.

HISTORIQUE

XIIIe s.Et quant l'en se part de Cambalue, par laquele voie que l'en veult, et l'en a alé XXV milles, si treuvent les messages du seigneur une poeste [var. poste] que il appellent iamb, et que nous disons poeste de chevaux (MARC POL p. 335)Et à chascune journée a une poste là ou les mesajes qe vont por la contrée herbergient (MARC POL p. 751)

XIVe s.Nous avons ordené et ordenons que nul ne fasse fausse poste [passe-volant, soldat qui n'existe pas], sur peine de perdre chevaux et hernois (DU CANGE posta.)

XVe s.Item, tout ce temps durant, y avoit au royaume de France doubles officiers ; car chacune partie contendoit de les faire à sa poste (FENIN 1414)Le roy, estant à Ansenis, sceut incontinent par le moyen des postes les nouvelles de cette prise (JALIGNY Hist. de Ch. VIII, p. 30, dans LACURNE)Là un courier envoyé exprès et venu en poste lui apporta les bonnes et agreables nouvelles de la reduction de plusieurs places à son obeissance (ANDRÉ DE LA VIGNE Voy. de Naples de Ch. VIII, p. 128, dans LACURNE)

XVIe s.La derniere poste par moi expediée (Lett. de Louis XII, t. II, p. 168, dans LACURNE)Il [l'empereur, en 1510] dit qu'il n'a oncques accoutumé de tenir postes, mais qu'il depeche tousjours ces couriers qui font autant de diligence comme les postes (ANDRÉ DE LA VIGNE ib. t. I, p. 277)Ung jour après nous arriva un poste [courrier], Très bien parlant, et devisant à poste.... (J. MAROT v, 212)J'escris tousjours en poste [à la hâte] (MONT. I, 293)Qu'il [Dieu] chevauche sur les ailes des vens, que tant les vens que les esclairs sont ses postes (CALV. Inst. 13)Il n'y a que vingt et quatre postes de Paris à Metz (CARL. v, 31)Il attiltra un certain orateur faict à sa poste nommé Hippon, qui.... (AMYOT Dion, 48)La petite verolle et rougeolle sont comme les postes, herauts et messagers de la peste (PARÉ XXII, 1)Une poste volante [courrier dépêché en toute diligence] (VILLEROY Mém. t. VII, p. 349, dans LACURNE)À chaque bout de champ les uns et les autres faisoient des chevaliers à leur poste [à leur gré] (PASQUIER Recherches, II, 17)

ÉTYMOLOGIE

Wall. posse ; bas-lat. posta, station ; ital. posta ; du participe latin positus, placé, de ponere, placer (voy. PONDRE).

POSTE (s. f.)[po-st']

Petite balle de plomb, dont on emploie plusieurs à la fois pour charger un fusil, un pistolet.

ÉTYMOLOGIE

Ainsi dites peut-être parce qu'elles vont comme la poste

POSTE (s. f.)

Terme d'architecture. Voy.

POSTES

.

POSTE (s. m.)[po-st']

1. Lieu assigné à quelqu'un pour un office quelconque. Aller à son poste. Mourir à son poste.

Je défendais mon poste, il l'a soudain forcé (CORN. Sertor. V, 5)

Et que chacun enfin, d'un même esprit poussé, Garde en mourant le poste où je l'aurai placé (RAC. Athal. IV, 5)

Le maréchal, repoussé [par l'empereur qui refusa son plan], se tut ; puis il retourna à son poste, en murmurant contre une prudence intempestive, à laquelle il n'était pas accoutumé, et qu'il ne savait à quoi attribuer (SÉGUR Hist. de Nap. VII, 7)

Poste d'honneur, celui qui est regardé comme le plus périlleux.

La place où je t'envoie est ton poste d'honneur (VOLT. Brutus, IV, 6)

Être à poste fixe dans un lieu, y être à demeure, y être sédentaire.

Être à son poste, être où le devoir exige qu'on soit.

Tout est si brouillé du côté de l'Angleterre, que chacun demeure à son poste (SÉV. 497)

Fig.

Demeurons dans le poste où le ciel nous a mis (L. RAC. Relig. ch. VI)

2. Terme de guerre. Tout lieu, fortifié ou non, où un corps de troupes peut tenir et être logé.

Je me souviens qu'il nous ravissait, en nous racontant comme en Catalogne, dans les lieux où ce fameux capitaine [César], par l'avantage des postes, contraignit cinq légions romaines et deux chefs expérimentés à poser les armes sans combat.... (BOSSUET Louis de Bourbon.)

Tous les postes, vers Marchiennes, le long de la Scarpe, sont emportés l'un après l'autre avec rapidité [dans la bataille de Denain] (VOLT. Louis XIV, 23)

Les Hollandais enlevèrent aux Portugais les meilleurs postes qu'ils avaient dans le continent, et les chassèrent de toutes les îles où croissent les épiceries (RAYNAL Hist. phil. V, 34)

Guerre, affaire de postes, guerre, affaire où l'on se dispute des postes. C'est pour avoir lu les détails des batailles de Crécy, de Poitiers, d'Azincourt, de Saint-Quentin, de Gravelines, etc.

que le célèbre maréchal de Saxe se déterminait à chercher, autant qu'il pouvait, ce qu'il appelait des affaires de postes (VOLT. Fragm. sur l'hist. art. XIV)

Fig.

Je ne savais pas qu'une première représentation fût un jour de bataille, ni qu'il fallût prendre ses postes et avoir un mot de ralliement (VOLT. Lett. Richelieu, 30 janv. 1774)

Poste avancé, se dit des postes placés le plus près de l'ennemi.

3. Un corps de garde. Visiter les postes. La garde sortit du poste. Il faisait du tapage, on le mit au poste.

Poste d'honneur, celui qui est établi pour garder un personnage éminent, un corps constitué, et lui rendre des honneurs.

Poste de pompiers, de sergents de ville, etc. lieu où se tiennent des pompiers, des sergents de ville, en cas de besoin.

4. Les soldats placés dans un poste. Relever un poste. Doubler les postes.

Nos sentinelles sont renversées sur leurs postes, les postes sur leurs bataillons, les bataillons sur la division ; et ce n'était point un coup de main, car les Russes avaient montré du canon (SÉGUR Hist. de Nap. IX, 2)

5. Il se dit de toutes sortes d'emplois et de fonctions.

Voyez d'ailleurs Galba, quel pouvoir il nous laisse, En quel poste sous lui nous a mis sa faiblesse (CORN. Othon, II, 4)

Le marquis d'Uxelles tient un grand poste à Mayence (SÉV. 576)

Il y a même des stupides, et j'ose dire des imbéciles, qui se placent en de beaux postes (LA BRUY. VI)

Les postes éminents rendent les grands hommes encore plus grands, et les petits beaucoup plus petits (LA BRUY. XI)

Je crois pouvoir dire d'un poste éminent et délicat, qu'on y monte plus aisément qu'on ne s'y conserve (LA BRUY. VIII)

6. Terme de marine. Emplacement destiné à être occupé par un bâtiment dans un port.

Place assignée à un bâtiment, dans une armée navale.

Poste des aspirants, des chirurgiens, des maîtres, des malades, des blessés, emplacement destiné aux repas, réunions, couchage, pansements.

Ancre de poste, ancre de bossoir.

Un objet est dit être à son poste quand il est à sa place.

Mettre une ancre à poste, la saisir fortement le long du bord en arrière des bossoirs ou ailleurs s'il y a lieu.

7. Nombre d'heures pendant lequel le même mineur reste au travail sans être relevé.

HISTORIQUE

XVIe s.Messire de Grimaulx, voyant que l'assault estoit prest à donner, ordonna pour la defense de la breche, sept postes, chascune de trentehommes (J. D'AUTON Ann. de Louis XII, p. 76, dans LACURNE)

ÉTYMOLOGIE

Le poste ne diffère de la poste que par le genre. On trouve dans les anciens textes poste, qu'il faut écrire et prononcer posté, venant du latin potestatem, et que, par conséquent, il ne faut pas confondre avec poste.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

4. POSTE.

2. Ajoutez :

En termes de fortification, on donne particulièrement le nom de poste militaire à un lieu fortifié d'une manière permanente, mais, en général, mal flanqué et n'ayant qu'un médiocre profil.

POSTE (s. m.)[po-st']

Nom, en Provence, d'une espèce de filet.

Il [un squale] dévorait les thons pris aux filets dits postes, que tendent les pêcheurs le long de nos côtes (Extr. du Sémaphore, dans Journ. offic. 2 oct. 1876, p. 7280, 2e col.)

POSTÉ, ÉE (part. passé de poster)[po-sté, stée]

Mis dans un endroit.

Je suis ici posté commodément pour attendre (MOL. Préc. 9)

Fig. Il est bien posté, il est dans une situation avantageuse.

Je suis trop vieux, trop malade et trop bien posté pour aller ailleurs [que Ferney] (VOLT. Lett. Algarotti, 7 juill. 1756)

Familièrement et ironiquement. Nous voilà bien postés, c'est-à-dire nous sommes dans l'embarras.

Wikipedia

Poster

                   
  Un poster illustrant douze espèces de fleurs différentes

Un poster est une affiche dont le but a cessé d'être publicitaire et dont la fonction est décorative, éducative ou informative. Contrairement à l'affiche, qui peut être de grande taille (4m x 3m), le poster a en général une taille plus restreinte. Un poster s'affiche sur un mur.

Le poster à but décoratif s'est développé en France dans les années 1950 grâce à des sociétés comme Hazan, Braun, Hautot ou Nouvelles images. Principalement consacré au point de départ à la reproduction de tableaux classiques ou modernes, le poster décoratif a ensuite étendu son domaine à la photo noir et blanc, l'illustration et à la photo couleur.

  Poster de recherche scientifique

  Exposition d'un poster à l'EPFL

Le poster est utilisé pour présenter des études et des résultats scientifiques lors de colloques professionnels ou de salons[1], en particulier dans l'industrie médicale[2]. Mais son utilisation se popularise également dans la recherche scientifique en finance[3]. Il est généralement en anglais[4], structuré selon la démonstration souhaitée et illustré de photos, schémas ou graphiques. Les titres du poster utilisent souvent les mots suivants : résumé, introduction, objectif, hypothèse, méthode, résultat (présenté sous forme de tableaux, de schémas ou d'images), conclusion, discussion, référence.

  Notes et références

  Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

   
               

Poste

                   
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Poste (homonymie).

La poste est le service délivré par un opérateur postal et qui consiste à assurer le transport et la distribution de courrier ou de petit paquets.

Historiquement créée par les divers États comme un service public [1], l'Organisation mondiale du commerce a poussé à leur privatisation pour en faire des entreprises commerciales[2]. Toutes ces entreprises, indépendamment de leurs statuts, sont signataires de règles et d'accords internationaux, dont la plupart relèvent de l'Union postale universelle.

  La poste royale française, v. 1820

Sommaire

  Étymologie

Le mot a été emprunté à l'italien posta, qui désignait à l'origine la place réservée dans l'écurie d'un relais à chaque cheval, assurant le transport des voyageurs et du courrier.

Dans le langage courant, la poste désigne dans chaque ville ou village, soit un bâtiment (le bureau de poste) où l'on porte et d'où l'on distribue toutes les lettres, les colis, les mandats, etc., soit le service quotidien du facteur qui fait sa tournée dans toutes les maisons.

  Histoire

  Origines

Le plus ancien document relatant un service postal, essentiellement destiné au pharaon et à son ministre des finances, est un papyrus datant de 255 av. J.-C. Celui-ci s'effectuait à pied, sur des distances considérables. Le service était si périlleux que les préposés léguaient fréquemment leurs biens à leurs enfants avant leur départ[3].

Le premier service postal bien documenté est celui de Rome. Organisé à l'époque d'Auguste (62 av. J.-C.-14 ap. J.-C.), c'est probablement aussi le premier véritable service de courrier public. Ce service s'appelait cursus publicus, et était assuré par des voitures légères, les rhedæ tirées par des chevaux rapides ; en outre existait un autre service, plus lent, qui employait des chariots à deux roues, les birotæ, tirés par des bœufs. Ces services étaient réservés à la correspondance de l'État ; un autre service destiné aux citoyens fut créé par la suite.

Le nom d'origine italienne posta dérive du nom latin des stations, ou postes, où le courrier était distribué et où les itinéraires des messagers se croisaient, en latin posata ou pausata = lieu de repos) parce que c'est dans ces lieux que les messagers se reposaient au cours de leurs déplacements.

  Poste de l'Empire mongol

Au XIIIe siècle, les Mongols s'inspirent du modèle chinois et étendent progressivement leur service postal sur l'ensemble de leur territoire. Ce service reposait sur des dizaines de milliers de personnes, probablement plus de 200 000 chevaux et un réseau de communication de plus de 50 000 km[4] à travers tout leur empire.

  Naissance d'une poste européenne

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On peut faire remonter la notion de poste européenne à la fin du XIIIe siècle, lorsque la famille Tasso (appelée aussi Torre e Tasso ou Thurn und Taxis), une famille originaire de Bergame en Italie, opérait un service de courrier entre plusieurs villes de Lombardie. La famille participe au XIVe siècle à la création et direction de la Compagnia dei Corrieri della Serenissima (Compagnie des Courriers de la Sérénissime) à Venise.

En 1479, Louis XI crée la charge de « contrôleur général des chevaucheurs » qui met en place le premier système régulier de relais sur les grandes routes de France[5].

Lorsque Francesco Tasso cré pour le pape une liaison entre Milan et Innsbruck (Autriche), il attire l'attention de Frédéric III, empereur du Saint-Empire romain germanique.[réf. nécessaire]

En 1490[réf. nécessaire], après l'acquisition du Tyrol, Maximilien Ier, le fils de Frédéric III, décide de confier à Francesco et sa famille le monopole postal de l'Autriche aux Pays-Bas. Francesco devient François de Tassis et va s'installer à Malines pour gérer ce premier service de courrier européen.

En 1502[6] ou 1506[7], Philippe le Beau (petit-fils de Frédéric III et de Charles le Téméraire), devenu roi de Castille par son mariage avec Jeanne la Folle, nomme François de Tassis « capitaine et maître de nos postes ». Il lui octroie un traitement annuel de 12 000 livres pour transmettre, dans les délais fixés, les dépêches du gouvernement vers l'Allemagne, la France et l'Espagne.

François de Tassis établit alors des relais tous les 28 kilomètres, en moyenne. Ses messagers à cheval parcourent chacun une étape et doivent faire viser leur feuille de route par le courrier suivant qui y atteste avoir reçu la « boîte » contenant la correspondance. Les coûts d'un tel système sont cependant élevés, et le traitement annuel du maître des postes n'est pas payé régulièrement. Les Tassis vont donc mettre leur organisation au service des personnes privées, et on trouve dès 1506 la mention d'un paquet de lettres émanant de particuliers et transportés par leurs courriers.[réf. nécessaire] Dès lors, la famille de Tassis a le droit de porter tant le courrier gouvernemental, que le courrier privé dans tout le Saint-Empire romain germanique ainsi qu'en Espagne.

En 1512, l'empereur Maximilien I, qui a succédé à Frédéric III, anoblit la famille qui s'appellera d'ailleurs, à partir de 1650, de la Tour de Vassassina et Tassis [N 1] et contrôle virtuellement la totalité de la poste européenne à l'exception notable de la France, ce qui n'a rien d'étonnant puisque Charles Quint, qui a hérité du Saint-Empire et de la couronne d'Espagne, est en guerre avec le roi de France, François Ier.

En 1516, François est chargé, par Charles Quint, de créer un service spécial dont bénéficiera François 1er. En contrepartie de cette faveur, le roi de France laissera libre passage au courrier de Charles Quint vers l'Espagne. Ainsi, alors que les souverains européens se déchirent, les Tassis parcourent librement l'Europe.

En 1535, une ordonnance de Charles Quint permet aux Tassis de placer leurs postes à leur guise, le souverain les prenant sous sa sauvegarde. Diverses ordonnances confirment le monopole des maîtres de poste et fixent le salaire des courriers.

Les Tassis créent et transportent des milliers de lettres officielles ou privées. Toutefois, outre les Postes royales dirigées par la famille Tassis, il existe des postes communales. Le monopole des Tassis ne s'applique en effet pas aux postes intérieures, et les postes communales, protégées par les échevins et magistrats qui se réservent le droit de les installer, se chargent des correspondances destinées à l'intérieur du pays et transportent bientôt la majeure partie du courrier pour l'intérieur.

Dès lors, une rivalité assez marquée se crée entre les grands maîtres des postes de la famille Tassis et les postes communales. Tous s'accordent cependant pour être sans pitié à l'égard des messagers clandestins empruntant les mêmes routes, s'arrêtent aux mêmes relais et vont jusqu'à du cor avertisseur. Ceux qui « courent la poste » en dehors des postes communales ou royales s'exposent à de graves sanctions et même à des tortures comme la question.

En 1612, Lamoral de Tassis met en place des services de diligences qui transportent à la fois du courrier, des paquets et des voyageurs.

Pendant 355 années, les différentes branches de la famille von Thurn und Taxis vont contrôler des services postaux locaux et nationaux en Espagne, en Allemagne, en Autriche, en Italie, en Hongrie, aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg. À son apogée, la famille emploiera jusqu'à 20 000 personnes et plusieurs milliers de chevaux pour gérer une poste qui sera longtemps la plus performante d'Europe : au XVIIIe siècle le courrier entre Bruxelles et Innsbrück était assuré en 5 jours.

En 1724, sur ordre de l'empereur Charles VI[réf. nécessaire], les Thurn und Taxis déplacent le siège de leur Poste de Bruxelles vers Francfort-sur-le-Main. Le site sur lequel les chevaux du système de poste paissaient, connu sous le nom de Tour et Taxis, sera racheté près d'un siècle plus tard par la ville de Bruxelles.

Le XIXe siècle voit le monopole postal des Thurn und Taxis s'étioler progressivement. Tout d'abord, du fait de la disparition de fait du Saint-Empire en 1806, les Thurn und Taxis ne gèrent plus qu'une entreprise privée qui verra ses intérêts s'opposer à ceux des nations modernes qui entendent contrôler un service public aussi essentiel dans un monde en expansion. Napoléon Ier, cause de la disparition du Saint-Empire sera aussi un des premiers à faire de la poste un service public à part entière. À partir de 1852 la famille von Thurn und Taxis émet des timbres-poste, mais leur dernier service postal est racheté et nationalisé par le gouvernement prussien en 1867, sous la direction de Heinrich von Stephan.

Presque 600 ans de service postal en Europe se terminent, mais le cor, un des éléments des armoiries de la famille, est toujours le symbole de la poste dans de nombreux pays. La famille Thurn & Taxis perçoit en 1867 une indemnité de 3 millions de thaler[8], une somme considérable pour l´époque qui lui permet, encore aujourd’hui, de figurer parmi les fortunes les plus importantes de la planète.

  France

Article connexe : Poste en France.

En France, vers 1477, le roi Louis XI a créé les chevaucheurs de l’écurie du roi pour transmettre ses messages. En 1576 le roi Henri III créa les messagers royaux qui acheminaient aussi les lettres des particuliers.

En 1671 les familles Pajot et Rouille ouvrent au centre de Paris, 34 rue des Bourdonnais puis en face 9 et 11 rue des Déchargeurs le premier centre Postal de Paris[9]. Ils sont des "fermiers" du roi Louis XIV auquel ils payent une "ferme" (forte somme = licence d´exploitation), une licence qui est perdue en 1738.

Au début du XVIIe siècle, est apparue la poste aux lettres qui était dirigée par le surintendant général des postes. Les directeurs encaissaient le prix de la lettre qu'ils réclamaient au destinataire. Les courriers acheminaient les dépêches d'un bureau à l'autre grâce aux relais de la poste aux chevaux. Ils parcouraient toute la ligne et changeaient de chevaux à chaque relais. Ils étaient accompagnés d'un postillon, chaussé de lourdes bottes et chargé de les guider jusqu'au relais suivant puis de ramener les chevaux « à vide » à leur relais d'origine. Les relais de poste étaient distants de 7 lieues soit 28 km environ, d'où les fameuses bottes de sept lieues du conte de Charles Perrault Le Petit Poucet.

Au XVIIIe siècle, la distance moyenne entre 2 relais était de 16 kilomètres. Une lettre expédiée de Paris mettait 2 jours et 8 heures pour atteindre Lyon, un peu plus de 4 jours pour Marseille. On comptait à cette époque environ 1 400 relais de poste.

En 1760, Clément Humbert Piarron de Chamousset créa une petite Poste à Paris. 200 facteurs agitaient leur claquoir pour avertir de leur passage et assuraient trois distributions par jour. Les villes de province se dotèrent à leur tour d'une petite poste. Ce fut le cas de Bordeaux (1766), Nantes (1777), Rouen (1778), Nancy (1778), Lyon (1779), Strasbourg (1780), Marseille (1781), Lille (1784).

À la Révolution, les Postes sont administrées directement par l’État. La Révolution est aussi l'époque où apparurent les malles-poste dans lesquelles des voyageurs fortunés et pressés pouvaient prendre place au côté du courrier.

Avec l'utilisation de la vapeur, la Poste va accélérer l'acheminement des dépêches. Dix paquebots-poste à vapeur parcourent la Méditerranée en 1835. En 1845, un wagon-poste est mis en service sur la ligne Paris-Rouen. Il sera le premier d'une succession de nombreux modèles de bureaux ambulants. En 1873, lorsque la poste aux chevaux disparaît au profit du transport par chemin de fer, il existait 54 lignes, puis en 1914, 175 lignes.

Avec le XIXe siècle commence l'ère des réformes. À partir de 1830, les campagnes jusque-là négligées, reçoivent la visite du facteur. Le 1er mai 1840, les postes britanniques avaient émis le Penny Black le premier timbre postal de l'histoire. Ce n'est qu'en 1849 qu'est émis le premier timbre-poste français, à l'effigie de Cérès, déesse des moissons et de la fécondité, à laquelle succèdera le profil de Napoléon III en 1852. Désormais, le prix de la lettre varie en fonction du poids et non plus de la distance. Le nombre des lettres expédiées double de 1848 à 1859.

Le XXe siècle s'ouvre sur l'aventure aérienne avec la naissance des Lignes aériennes Latécoère, puis de l’Aéropostale. Un service régulier de nuit est inauguré en 1939 avec des avions bimoteurs Goéland sur les lignes de Paris-Bordeaux-Pau et Paris-Lyon-Marseille.

Après la Seconde Guerre mondiale, le service postal aérien fut intégré à la compagnie Air France pour former un département particulier, le Centre d'Exploitation postal métropolitain, dont le premier directeur fut Didier Daurat. Les appareils utilisés étaient des Junkers Ju 52 récupérés sur l'occupant. Ceux-ci sont remplacés en 1948 par des avions américains, des Douglas DC-3 de type Dakota. En 1957, la flotte postale se compose de 9 appareils DC-3 qui transportent chaque nuit près de 25 tonnes de courrier, soit près du quart de tout le trafic lettres métropolitaines. Les avions sont la propriété de l'administration des PTT, mais c'est Air France qui en assure le fonctionnement. En 1983, la poste peut compter aussi sur le trains, surtout des TGV.

La fin du XXe siècle voit le retour de la privatisation : La Poste française actuelle naît en 1988, avec une réforme scindant les PTT en La Poste d'une part et en France Télécom de l'autre, les deux administrations évoluant en 1991 vers le statut d'établissement public industriel et commercial (EPIC). Le 28 janvier 2004, la loi sur la régulation des activités postales est adoptée en première lecture par le Sénat et promulguée le 20 mai 2005. Le décret (n° 2006-507) relatif aux autorisations postales a été publié au Journal Officiel du 5 mai 2006 et introduit le système d'autorisations pour le secteur postal français. D'autres opérateurs postaux peuvent ainsi concurrencer La Poste en faisant partie des opérateurs de services postaux autorisés par l'ARCEP. À partir du 1er mars 2010 La Poste devient une société anonyme à capitaux publics par une loi votée au parlement en décembre 2009, ce qui clôt l'enquête ouverte en 2007 par la Commission européenne suite à des plaintes de grandes banques françaises à propos de la garantie financière illimitée que l'État français accordait à la Poste[10].

Au premier janvier 2011, le dernier secteur protégé (la distribution des envois de moins de cinquante grammes) est ouvert à la concurrence. Toutefois les concurrents potentiels ne semblent pas intéressés par la marché national, vu sa faible rentabilité. Aussi il est possible qu'ils se concentrent sur les cinquante principaux client de La Poste qui assurent 33% de son chiffre d'affaires[11].

  Différents moyens de transport

  Opérateurs postaux

Article détaillé : Liste d'opérateurs postaux.

  Notes et références

  Notes

  1. (en abrégé de la Tour et Tassis ou von Thurn und Taxis)

  Références

  1. en France comme les messageries de l'Université, puis comme la poste royale, devenue ensuite nationale
  2. Conférence de presse organisée par ATTAC Sur le site france.attac.org
  3. Ouvrage collectif, La Poste,Vie-Art-Cité, Lausanne, 1974 p. 9
  4. L'atlas des mondialisations Hors-série Le Monde La Vie Page 45 Didier Gazagnadou 2010
  5. L'œuvre de Louis XI
  6. Berthe Delepine, in Histoire de la Poste internationale en Belgique sous les Grands Maîtres des postes de la Famille de Tassis, publié sous les auspices de l'Administration des Postes de Belgique, Bruxelles, Wellens & Godenne, 1952
  7. Poste espagnole
  8. (de) Histoire de la société Deutsche Post
  9. Histoire de la Crémerie de Paris - Poste aux Lettres
  10. Article du journal Les Echos (du 2010/01/26)
  11. La distribution du courrier totalement ouverte à la concurrence Sur le site usinenouvelle.com du 2 janvier 2011

  Voir aussi

  Bibliographie

  • Eugène Vaillé, Histoire générale des postes françaises, 6 tomes, Paris 1947-1953.
  • Michel MARY, Histoire des postes belges. Des origines à la libéralisation, Tubize, 2010.
  • Nicolas Offenstadt « 1477. Louis XI n’a pas inventé la poste », in P. Boucheron éd., Histoire du Monde au XVe siècle, Paris, Fayard, 2009, pp. 394-397.

  Articles connexes


   
               

 

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