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Definição e significado de Érythrée

Definição

Érythrée (n.prop.)

1.État d'Afrique de l'Est, sur la mer Rouge (superficie : 117600 km2; 2,5 millions d'habitants; capitale : Asmara ou Asmera; production bovine). - État indépendant depuis 1993.

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Definiciones (más)

definição de Érythrée (Littré)

definição - Wikipedia

Sinónimos

Érythrée (n.)

État d'Érythrée

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Locuções

Ambassade de France en Érythrée • Angola-Érythrée en football • Antoine Ier d'Érythrée • Armoiries de l'Érythrée • Assemblée nationale de l'Érythrée • Championnat d'Érythrée de football • Chemins de fer d'Érythrée • Christianisme en Érythrée • Chronologie de la guerre Érythrée-Éthiopie • Drapeau de l'Érythrée • Droits de l'homme en Érythrée • Démographie de l'Érythrée • Front populaire de libération de l'Érythrée • Frontière entre Djibouti et l'Érythrée • Frontière entre l'Érythrée et l'Éthiopie • Frontière entre l'Érythrée et le Soudan • Fédération d'Érythrée de football • Gouvernement de l'Érythrée • Gouvernement provisoire de l'Érythrée • Guerre Érythrée-Éthiopie • Géographie de l'Érythrée • Histoire de l'Érythrée • Le Périple de la mer Érythrée • Liste des îles d'Érythrée • Mission des Nations unies en Éthiopie et en Érythrée • Partis politiques en Érythrée • Politique de l'Érythrée • Présidents d'Érythrée • Religion en Érythrée • Référendum de l'Erythrée pour l'indépendance • Subdivisions de l'Érythrée • Élections en Érythrée • Équipe d'Érythrée de football • Érythrée (province) • Érythrée aux Jeux olympiques d'été de 2008

Dicionario analógico


Érythrée (n.) [Cismef]


Érythrée (n. pr.)


Érythrée (n. pr.)


Le Littré (1880)

ÉRYTHRÉE (adj. f.)[é-ri-trée]

Usité dans cette locution : la mer Érythrée, la mer Rouge.

S. f. Genre de plantes gentianées, renfermant la petite centaurée.

ÉTYMOLOGIE

Terme grec signifiant rougeâtre et provenant d'un mot se traduisant par : rouge.

Wikipedia

Érythrée

                   
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Érythrée (homonymie).
ሃገረ ኤርትራ (ti)
دولة إرتريا (ar)
State of Eritrea (en)
État d'Érythrée (fr)
Drapeau de l'Érythrée Armoiries de l'Érythrée
(Drapeau de l'Érythrée) (Armoiries de l'Érythrée)
carte
Langues officielles Tigrinya, arabe,
anglais[1],[Note 1]
Capitale Asmara
15°20′N 38°55′E / 15.333, 38.91715°20′N 38°55′E / 15.333, 38.917
Plus grande ville Asmara
Forme de l’État République à Parti unique
 - Président Issayas Afeworki
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 97e
121 320 km2
Négligeable
Population
 - Totale (2011)
 - Densité
Classé 114e
5 939 485 hab.
50 hab./km2
Indépendance
 - Date
De l'Éthiopie
24 mai 1993
Gentilé Érythréen(ne)
Monnaie Nakfa (ERN)
IDH (2011) en augmentation 0,349[2] (faible) (175e)
Fuseau horaire UTC + 3
Hymne national Ertra, Ertra, Ertra
Code ISO 3166-1 ERI, ER
Domaine internet .er
Indicatif
téléphonique
+291

L'Érythrée, en forme longue l'État d'Érythrée ou la République d'Érythrée, en tigrinya Ertrā, ኤርትራ et Hagere Ertrā, ሃገረ ኤርትራ, en arabe Iritrīyā, إرتريا et Dawlat Iritrīya, دولة إرتريا, en anglais Eritrea et State of Eritrea, est un État de la Corne de l'Afrique, limitrophe voisin du Soudan à l'ouest, de l'Éthiopie au sud, de Djibouti à l'est, de l'Arabie saoudite et du Yémen à l'est.

Colonie italienne de 1885 à 1941, puis gérée par les Britanniques jusqu'en 1952, l'Érythrée est fédérée à l'Éthiopie, qui l'annexe en 1962. Elle obtient son indépendance en 1993 au terme d'une lutte trentenaire. Les deux pays se sont affrontés en partie pour des questions frontalières entre 1998 et 2000, et des tensions persisent.

Le nom Érythrée vient des Grecs qui appelaient mer Erythrée la mer Rouge (Erythrée signifiant littéralement "rouge").

Sommaire

  Géographie

Article détaillé : Géographie de l'Érythrée.
  Carte de l'Érythrée
  Champ de teff dans les hauts plateaux

L'Érythrée est un pays de la Corne de l'Afrique, bordée à l'est par la mer Rouge. Elle est attenante à l'ouest au Soudan, au sud à l'Éthiopie, au sud-est à Djibouti et à l'est à l'Arabie saoudite et au Yémen.

La côte est aride et sablonneuse. Les îles Dahlak situées dans la mer Rouge constituent une région intéressante pour la pêche.

Les hauts plateaux du Nord, dont l'altitude varie de 1 800 m à 3 000 m, possèdent un climat tempéré. Le point culminant du pays est le mont Soira à 3 018 m au-dessus du niveau de la mer.

La capitale et plus grande ville du pays est Asmara ; les autres villes principales sont Keren et les ports d'Assab et Massawa.

  Subdivisions administratives

Article détaillé : Subdivisions de l'Érythrée.

L’Érythrée est divisée en six régions : Anseba, Centre (Maekel), Gach-Barka, Mer-Rouge-Méridionale, Mer-Rouge-Septentrionale, Sud (Debub).

  Histoire

  Histoire ancienne

Les restes de l'homme de Buya ont été découverts dans le désert de Danakil en 1995. À cette époque, il y a un million d'années, il vivait dans une forêt près d'un grand fleuve. Il serait l'ancêtre des hominidés connus à partir de - 600 000 ans.

L'Érythrée est considérée, avec l'Éthiopie, le Puntland en Somalie et la côte du Soudan, comme une des localisations possibles du pays nommé Pount ou Ta Netjeru (Pays des Dieux) par les Égyptiens, dont la première mention remonte au XXVe siècle av. J.-C.. La plus ancienne référence connue à la mer d'Érythrée est attribuée à Eschyle (Fragment 67), qui la désigne comme le bijou de l'Éthiopie[réf. nécessaire] (Éthiopie désignait alors probablement la Nubie ou la partie de l'Afrique située au sud de l'Égypte en général). Vers le VIIIe siècle av. J.-C., un royaume connu sous le nom de D'mt s'établit au nord de l'Érythrée et de l'Éthiopie, avec Yeha comme capitale. Il fut suivi par le royaume d'Aksoum, au Ier siècle av. J.-C.. Le Périple de la mer Érythrée, un document du IIe siècle précise qu'il existait en Afrique de l'Est une route commerciale qui reliait le monde romain à la Chine. Les peuples du centre de l'Érythrée et du nord de ce qui forme actuellement l'Éthiopie partagent un héritage historique et culturel commun, issu du Royaume d'Aksoum et des dynasties qui ont suivi au long du Ier millénaire av. J.-C. et de la langue guèze.

Le tigrinya et l'amharique, langues officielles respectivement en Érythrée et en Éthiopie, sont des cousines du ge'ez, langue liturgique de l'église monophysite. De nombreux Érythréens et Éthiopiens partagent la même religion, celle de l'Église orthodoxe monophysite.

  De la colonisation à l'indépendance

Durant la seconde moitié du XIXe siècle, les puissances européennes colonisent la plus grande partie de l'Afrique. L'Italie entre relativement tard dans la course à l'Afrique. Elle s'implante en Érythrée le 15 novembre 1869 lorsque la Società di Navigazione Rubattino achète la baie d'Assab au sultan local[3],[4]. Le 5 juillet 1882, le gouvernement italien prend le contrôle du port d'Assab par décret[5]. Trois ans plus tard, en 1885, l'Italie remplace les Egyptiens au port de Massoua puis entreprend de conquérir l'intérieur [3]. La colonie d'Érythrée qui regroupe les deux territoires est créée le 1er janvier 1890[5].

Lorsque l'Italie occupe l'Éthiopie à partir de 1936, l'Érythrée est incluse dans l'Afrique orientale italienne. Les Britanniques envahissent l'Érythrée le 18 janvier 1941, jour de la prise de Kassala à la frontière avec le Soudan[6],[7]. La direction des opérations est assurée par le lieutenant général William Platt[6], commandant des forces britanniques au Soudan[8]. Les 4e et 5e divisions d'infanterie indiennes, commandées respectivement par les major généraux Noel Beresford-Peirse[6] et Lewis Heath[8], progressent durant les deux semaines suivantes en direction de la ville fortifiée d'Agordat. La 4e division indienne prend la route septentrionale par Sabderat, Keru et Agordat et la 5e division indienne la route méridionale par Tessenei et Barentu[6]. Elles parcourent 160 km en 9 jours et enlèvent successivement plusieurs villes aux Italiens. Elles percent les positions italiennes dans les collines et prennent Agordat le 1er février[9],[6] après 2 jours de combat (4e division) et Barentu le lendemain (5e division)[6].

La bataille décisive de la campagne a lieu à Keren, ville à 100 kilomètres à l'est d'Agordat[10]. La bataille de Keren marque un tournant de la conquête de l'Érythrée et de l'Éthiopie par les Britanniques[11]. Après cet affrontement, la résistance des troupes italiennes est beaucoup plus faible[11]. Selon Pierre Messmer, ces derniers estiment ne plus être en mesure de remporter la victoire sur ce théâtre d'opérations et la capitulation de leurs unités est en général rapide[11].

La 5e division indienne se dirige ensuite vers la capitale Asmara, à 80 kilomètres à l'est de Keren[12], tandis que la 4e division indienne reste à Keren quelques jours et retourne en Égypte début avril[13]. Asmara est déclarée ville ouverte et les troupes britanniques s'en emparent le 1er avril[12]. Trois jours plus tard, la 10e brigade indienne se dirige vers Massaoua située à une centaine de kilomètres d'Asmara, sur la côte[14]. Les Italiens disposent de 10 000 hommes[14], de tanks et de véhicules blindés pour défendre Massaoua, un objectif portuaire stratégique[11],[15]. Après quelques affrontements initiaux, la résistance s'effondre et les unités indiennes et la Brigade française d'Orient prennent Massaoua le 8 avril[14].

Les Britanniques administrent alors l'Érythrée, comme toutes les autres colonies italiennes à l'exception du Fezzan. Dès 1942, des projets divers sont élaborés en ce qui concerne l'avenir du territoire. Lorsqu'un armistice est signé par l'Italie le 3 septembre 1943, il ne contient aucune disposition concernant les colonies [16]. Dès 1944, les États-Unis proposent de rattacher l'Érythrée à l'Éthiopie, qui réclame un port sur la mer Rouge. Lors des conférences internationales (Potsdam, Londres, Paris), plusieurs solutions sont débattues (partition, indépendance, rattachement à l'Éthiopie, etc.), sans qu'une solution soit trouvée lors de la signature de la paix le 10 février 1947.

Faute d'accord entre les puissances, la question est renvoyée à l'ONU en septembre 1948. Les États-Unis souhaitent conserver leurs bases installées à Massawa et Asmara, ce qui leur semble garanti par un rattachement à l'Éthiopie. En mai 1949, l'accord Bevin-Sforza prévoit la partition de l'Érythrée entre le Soudan et l'Éthiopie, mais il est rejeté par l'Assemblée de l'ONU. En octobre 1949, les États-Unis propose une fédération, ce qui est accepté par l'ONU le 19 novembre 1949.

une commission est alors chargée d'organiser la fédération pour le 15 septembre 1952. Des élections se déroulent le 16 mars 1952 pour constituer une assemblée représentative de 68 membres divisée à parts égales entre chrétiens et musulmans[réf. nécessaire] L'assemblée approuva un projet de constitution proposée par le commissariat de l'ONU le 10 juillet. Le 11 septembre 1952, l'empereur d'Éthiopie Hailé Sélassié ratifie la constitution. L'Assemblée représentative devient alors l'Assemblée érythréenne et la résolution des Nations unies visant à fédérer l'Érythrée avec l'Éthiopie devient effective. La résolution ne donne pas suite aux désirs d'indépendances des Érythréens[réf. nécessaire] mais leur accordaient certains droits démocratiques et une certaine autonomie. Ces droits furent cependant abrogés ou violés peu après l'entrée en vigueur de la fédération[réf. nécessaire].

Selon la résolution de l'Assemblée générale de l'ONU du 15 septembre 1952, l'Érythrée et l'Éthiopie doivent être liées par une structure fédérale assez libre sous la souveraineté de l'empereur. L'Érythrée dispose de sa propre organisation administrative et judiciaire, son propre drapeau et une autonomie sur ses affaires internes, y compris la police, l'administration locale et la fiscalité.[réf. nécessaire] Le gouvernement fédéral impérial est en charge des affaires étrangères (y compris commerciales), la défense, les finances et les transports. Hailé Sélassié s'empresse cependant de limiter l'autonomie de l'Érythrée[réf. nécessaire] et pousse le pouvoir exécutif à la démission. Il déclare l'amharique langue officielle à la place du tigrinya et de l'arabe, interdit l'usage du drapeau érythréen, instaure la censure et déplace les centres d'affaires hors de l'Érythrée. En 1962, il afit pression sur l'Assemblée érythréenne pour abolir la fédération et accepter l'annexion de l'Érythrée..

  L'État Érythréen

La constitution érythréenne prévoit un parlement monocaméral de 150 membres, l'Assemblée nationale. Tous les sièges sont occupés par le principal parti politique, le Front populaire pour la démocratie et la justice. Depuis 1991, date de l'indépendance, des élections ont été régulièrement prévues puis annulées[réf. nécessaire].

  Démographie

Article détaillé : Démographie de l'Érythrée.
  Évolution de la population entre 1993 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005[réf. nécessaire]). Population en milliers d'habitants.
  Habitants d'Agordat

La croissance urbaine du pays, d'ici à 2050, est l'un des plus élevée du monde, estimée à plus de 300% d'élévation[17]. Les deux groupes ethniques principaux sont les Tigrinya qui forment 50 % de la population, ainsi que les Tigre et Kunama qui en constituent 40 %. Les Afars et les Saho occupent le tiers du pays. Le tigrinya et l'arabe sont les deux langues principales ; l'italien et l'anglais sont aussi parlés.

Article détaillé : Religion en Érythrée.

Les religions principales sont le christianisme, la plupart des chrétiens érythréens faisant partie de l'Église érythréenne orthodoxe, une des églises (improprement) dites « coptes » (monophysites, et non grecques-orthodoxes), en communion avec ses homologues éthiopienne et égyptienne ; et l'islam, principalement sunnite. Chacune de ces religions est représentée par environ 50 % de la population[réf. nécessaire].

  Politique

Article détaillé : Politique de l'Érythrée.

Le gouvernement a deux objectifs prioritaires : mettre en place sur les versants montagneux, entre Asmara (la capitale) et Massaoua 40 000 km² de terrasses cultivables et, pour fixer les eaux, planter vingt millions d'arbres ; surtout, garder sur la mer Rouge le contrôle du port d'Assab, afin d'encaisser les revenus de sa raffinerie de pétrole.[réf. nécessaire]

En 2001, le gouvernement a censuré toute la presse privée[18], arguant que cette dernière était inféodée aux intérêts étrangers et menaçait l'intégrité et l'indépendance du pays[19]. En 2002, tous les groupes religieux hors les quatre principaux (églises orthodoxe d'Érythrée, église luthérienne d'Érythrée, église catholique, Islam) ont été interdits, ceci notamment afin de lutter contre l'influence politique pro-américaine des courants pentecôtistes[19]

Amnesty International, Human Rights Watch ainsi que le Département d'État américain font état de détentions arbitraires et de violations des droits humains dans le pays[réf. nécessaire]. Les 7e, 8e, 9e et 10e classements mondiaux de la liberté de la presse - établis en 2008, 2009, 2010 et 2011 par Reporters sans frontières - classent l'Érythrée en dernière position[20],[21],[22],[23].

En 1998 une nouvelle guerre éclate entre l'Éthiopie et l'Érythrée sur le tracé de la frontière. Elle fait environ 100 000 morts[24]. Le conflit cesse en 2000 avec les accords d'Alger qui conduisent au déploiement des casques bleus sans mettre fin aux tensions, le tracé de la frontière entre les deux États restant contesté par l'Éthiopie. Une commission indépendante de l'ONU a émis un arbitrage sur la question de la frontière en 2003, mais cette solution a été rejetée par l'Éthiopie[19].

L'Éthiopie livre désormais à l'Érythrée une guerre par procuration en Somalie, cette dernière comptant parmi les principaux soutiens aux insurgés islamistes qui combattent l'invasion de l'armée éthiopienne[25].

Un récent différend territorial oppose par ailleurs l'Érythrée à Djibouti sur sa frontière sud[réf. nécessaire].

 
Tunnel ferroviaire construit par les Italiens, sur le Plateau.

  Économie

Article détaillé : Économie de l'Érythrée.

L'économie de l'Érythrée est celle d'un pays chroniquement sous-développé, évoluant sous un système d'économie mixte.

La guerre d'indépendance a été dévastatrice pour l'économie érythréenne. Le port sur la mer Rouge, Massaoua, est tombé aux mains des indépendantistes érythréens dès février 1990. L'aviation éthiopienne a alors pilonné la ville pendant cinq jours[réf. nécessaire], détruisant une partie des infrastructures.
L'offensive de mai 2000 cause à elle seule 600M US$ de dommages et empêche les récoltes dans la région la plus productrice du pays, diminuant la production de nourriture de 62 %[réf. nécessaire].

Les transports urbains sont chaotiques. L'infrastructure est relativement développée, en particulier les routes et les ports, mais ils sont sous-utilisés[réf. nécessaire]. Le port accueille des cargos chargés de blé australien, de sorgho américain ou d'huile de colza allemande.

  Sycomore géant ayant servi de modèle pour le billet de 5 nakfas érythréens

Les transferts de fonds en provenance de la diaspora des Érythréens émigrés est la principale source de revenu du pays[réf. nécessaire]. L'agriculture fournit 80% du produit intérieur brut. Le pays exporte du bétail, de la viande et de la gomme arabique.

Pour se développer, l'Érythrée compte sur des ressources inexploitées : cuivre, or [26], pétrole, gaz, coton, potasse, fer et café.

La monnaie nationale est le nakfa érythréen.

  Culture

  Alicha begee, un plat érythréen typique
Article détaillé : Culture de l'Érythrée.
Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
24 mai jour de l'indépendance beal natsnet
20 juin jour des martyrs mealti meswat
1er septembre début de la lutte armée hade meskerem

  Santé

Espérance de vie des hommes : 54 ans (en 2001)
Espérance de vie des femmes : 59 ans (en 2001)
Taux de croissance de la pop. : 3,84 % (en 2001)
Taux de natalité : 42,52 ‰ (en 2001)
Taux de mortalité : 12,07 ‰ (en 2001)
Taux de mortalité infantile : 74 ‰ (en 2001)
Taux de fécondité : 5,45 enfants/femme (en 2003)

  Divers

Population : 4 465 651 habitants (en 2003). 0-14 ans : 44,7 %; 15-64 ans : 52 %; + 65 ans : 3 %
Superficie : 121 320 km²
Densité : 37  hab./km²
Frontières terrestres : 1 630 km (Éthiopie 912 km ; Soudan 605 km ; Djibouti 113 km)
Littoral : 2 234 km
Extrémités d'altitude : -75 m > +3 018 m
Taux de migration : 7,91 ‰ (en 2001)
Indépendance : 24 mai 1991
Lignes de téléphone : 37 500 (en 2006)
Téléphones portables : 70 000 (en 2007)
Postes de radio : 345 000 (en 1997)
Postes de télévision : 1 000 000 (en 2003)
Utilisateurs d'Internet : 120 000 (en 2007)
Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 1 (en 2004)
Routes : 4 010 km (dont 874 km goudronnés) (en 2000)
Voies ferrées : 306 km (en 2006)
Voies navigables : 0 km
Nombre d'aéroports : 18 (dont 4 avec des pistes goudronnées) (en 2007)
Heure : Une heure supplémentaire par rapport à la France, l'été et deux heures de plus l'hiver[27].

  Code

L'Érythrée a pour codes :

  Notes et références

Notes
  1. le tigrinya et l'arabe sont les langues de travail du gouvernement. L'anglais est utilisé dans les relations internationales et l'éducation au-delà du primaire. Les différentes communautés du pays parlent également afar, bilen, kunama, nara, rashaida, saho et tigré. L'italien et l'amharique sont parfois parlés pour des raisons historiques.
Références
  1. Chroniques yéménites, « Les langues en Érythrée ». Consulté le 18 juillet 2010
  2. populationdata.net
  3. a et b Lionel Cliffe & Basil Davidson, The Long Struggle of Eritrea for Independence and Constructive Peace, p. 16.
  4. Ghada Hashem Talhami, Suakin and Massawa Under Egyptian Rule, 1865-1885, p. 198.
  5. a et b (en) « Eritrea », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [détail de l’édition] [lire en ligne]
  6. a, b, c, d, e et f Brett-James, Anthony, Ball of fire - The Fifth Indian Division in the Second World War, Chp. 3
  7. (en)[PDF]Account of Operations in East Africa by Gen. Platt published in the London Gazette
  8. a et b Brett-James, Anthony, Ball of fire - The Fifth Indian Division in the Second World War, Chp. 1
  9. Compton Mackenzie, Eastern Epic, p. 44-49.
  10. Compton Mackenzie, Eastern Epic, p. 52-64.
  11. a, b, c et d Entretien de Pierre Messmer avec Alain Leterrier, Paul-Alain Prigent et Mohamed Abdelmajid, réalisé à Paris le 9 octobre 1997 sur lesnouvelles.org
  12. a et b Brett-James, Anthony, Ball of fire - The Fifth Indian Division in the Second World War, Chp. 6
  13. Wavell, Archibald, Official despatch: Operations in East Africa November 1940 - July 1941, p. 3545.
  14. a, b et c Brett-James, Anthony, Ball of fire - The Fifth Indian Division in the Second World War, Chp. 7
  15. Compton Mackenzie, Eastern Epic, p. 66.
  16. Sur les colonies italiennes après la Seconde Guerre mondiale, voir Rossi (Gianluigi), L’Africa italiana verso l’indipendenza (1941-1949), Giuffrè, Milano, 1980, 626 p.
  17. Science et Vie numéro 1137 page 26
  18. Réseau africain pour la presse du 21ème siècle. Newsletter n°58 du 22/03/2002
  19. a, b et c La Stratégie du chaos, Impérialisme et Islam, Entretiens avec Mohamed Hassan, Michel Collon et Grégoire Lalieu, Investig'action - Couleurs livres, p. 383–426.
  20. Reporters sans frontières Classement mondial 2008, Reporters sans frontières, Classement mondial 2008.
  21. Reporters sans Frontières : Classement mondial 2009
  22. Reporters sans frontières Classement mondial 2010
  23. Reporters sans frontières Classement mondial 2011, Reporters sans frontières, Classement mondial 2011.
  24. Jean-Philippe Rémy, « Djihadisme et vieux conflits », dans Le Monde du 03-11-2007, [lire en ligne]
  25. (en) AU calls for sanctions on Eritrea, BBC News, 23 mai 2009.
  26. Or en Erythrée.
  27. Décalage horaire Érythrée

  Voir aussi

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  Bibliographie

  Monnaie

  • Mauri, Arnaldo : Le crédit dans la colonie italienne d'Erythrée, Revue Internationale d'Histoire de la Banque, n. 20-21, 1980, pp.170-198.

  Situation actuelle

  Articles connexes

  Lien externe

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